jeudi 31 octobre 2019

#Actualité - Assurance Chomage...encore une révolution mais est-ce dans le bon sens?

Assurance-chômage : le gouvernement s'apprête à appliquer sa réforme explosive


À partir du 1er novembre prochain, les conditions d'accès au régime de l'assurance-chômage vont être particulièrement durcies pour les nouveaux demandeurs d'emploi. 
Il faudra désormais avoir travaillé 910 heures pendant 6 mois, contre auparavant 610 heures pendant 4 mois, soit une hausse de 50% du temps nécessaire pour ouvrir des droits d'indemnisation.   
C'est un chantier qui a fait peu de bruit, mais ses résultats pourraient faire des dégâts. À partir du premier novembre prochain, le gouvernement s'apprête à faire appliquer le premier volet de sa vaste réforme de l'indemnisation des chômeurs.
De son côté, le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a assuré soutenir cette réforme car "le système", selon lui, permettait jusqu'alors "des stratégies d'optimisation" de la part de certains demandeurs d'emploi. Ce qui n'empêche pas le responsable patronal d'avouer par ailleurs : "Je ne sais pas comment cette réforme va avoir (un) impact sur les modifications des comportements des employeurs d'un côté et des demandeurs d'emploi de l'autre."

La présidente de l'Unédic craint l'impact des nouvelles règles
Après l'échec des négociations entre les partenaires sociaux, l'État a repris la main sur les manettes de ce système assurantiel. Ce changement va avoir des répercussions très concrètes sur des milliers de demandeurs d'emploi dans les prochains semaines.
Lors d'une conférence de presse à la fin du mois de septembre, plusieurs représentants de l'Unédic n'ont pas caché leur crainte au moment de l'entrée en vigueur de ces nouvelles mesures destinées, entre autres, à réaliser des économies. La présidente de l'organisme paritaire, Patricia Ferrand, avait lancé un avertissement.

Ces règles changent énormément de choses [...]  
C'est un enjeu démocratique d'avoir une étude d'impact sur les nouvelles règles de l'assurance-chômage alors que les décrets publiés n'ont fait l'objet d'aucune évaluation."


> Lire aussi : Assurance-chômage : un impact "massif" pour la moitié des chômeurs indemnisés

Un durcissement explosif des règles d'indemnisation 
L'application dans quelques jours des nouvelles règles pourrait faire l'effet d'une bombe dans les rangs des futurs demandeurs d'emploi. La principale modification concerne la durée nécessaire de cotisation pour toucher de nouveaux droits. Il faudra désormais avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois, contre 4 mois sur les 28 derniers mois auparavant. Alors que le gouvernement a publié les décrets d'application de sa réforme en plein milieu de l'été, l'Unédic a procédé à des simulations pour tenter d'en évaluer l'impact.

Parmi les principaux résultats, l'organisme paritaire insiste particulièrement sur la baisse du nombre de demandeurs d'emploi qui pourront ouvrir des droits en raison de la hausse nécessaire de la durée de cotisation. Le passage de 28 mois à 24 mois va également diminuer la durée du droit "car l'affiliation, à partir de laquelle la durée du droit est calculée, est recherchée sur une période plus courte". D'après les calculs de l'organisme en charge des comptes de l'assurance-chômage, environ 710.000 allocataires pourraient être concernés par cette mesure sur la première année de mise en oeuvre.
Au niveau du rechargement des droits, des modifications sont prévues dans les décrets publiés au journal officiel.  À partir du premier novembre prochain, il faudra avoir travaillé au minimum pendant 6 mois pour recharger ses droits. Sous les conventions actuelles, il faut travailler 1 mois pendant sa période d'indemnisation pour bénéficier de ce rechargement.


Dégressivité. 
L'autre principale disposition, qui devrait entrer en application dans quelques jours, concernera les travailleurs ayant perçu une rémunération supérieure à 4.500 euros bruts, soit environ 3.500 euros nets. Ainsi, les allocataires de moins de 57 ans ayant touché des revenus supérieurs à cette somme pourrait voir leur indemnité baisser de 30% à partir du septième mois d'indemnisation. Cette baisse de l'allocation ne concerne pas les demandeurs d'emploi de plus de 57 ans fortement touchés par le chômage de longue durée.

La crainte exprimée par les opposants à la réforme comma la CGT qui a posé un recours devant le conseil de l'état; la crainte étant que ce principe de dégressivité risque de s'appliquer aux autres catégories de chômeurs, alors que son efficacité est loin d'être approuvée au sein des économistes dont l'UNEDIC.
Ainsi, dans une étude publiée en 2016, Bruno Ducoudré, économiste de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), avait noté que les bénéfices de la dégressivité sont "douteux et qu'elle crée des effets indésirables".

Concernant la mise en oeuvre de la dégressivité, ses premiers effets devraient être visibles à partir du second semestre 2020. Les économies attendues de ce dispositif seraient de l'ordre de 140 millions d'euros à partir de 2021.
  
Et vous avez-vous entendu parlé de ce changement de fond? 
et surtout qu'en pensez-vous?
 

mercredi 30 octobre 2019

Prime Emploi 2020...Oui Mais

Comme annoncé, la prime est reconduite en 2020


Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui a été présenté ce lundi 30 septembre 2019, confirme le maintien de la prime exceptionnelle en 2020. 
Mais à la condition de l’existence d’un accord d’intéressement dans les entreprises.
Pour rappel de tous NOUS AVIONS UN SYSTEME D'INTERESSEMENT APPLICABLE DANS NOTRE GROUPE ET NOTRE ENTREPRISE ,SYSTÈME qui a été supprimé par accord signé alors a l'époque entre les syndicats actuellement en place dans notre entreprise ! 

Nous étions alors les seuls a dénoncer cette suppression injustifiée qui aurait permis aux salariés de construire par exemple leurs retraites.

OUI NOUS AVIONS TOUS UNE PRIME D'INTERESSEMENT ALORS RECUPERABLE OU PLACABLE SUR DES FONDS D'ENTREPRISE POUR PERMETTRE NOTAMMENT DE SE CONSTRUIRE UN SYSTEME DE RETRAITRE.

Question: une nouvelle négociation va t'elle avoir lieu?  Si Oui sous quelles conditions? 
  • Quelles seront les conditions applicables et les syndicats invités aux négociations?
N'étant pas invités aux réunions du nouveau CSE ,nous ne pouvons que nous questionner sur ce sujet  !

Rappel:
Décembre 2018. La crise des "Gilets jaunes" est à son paroxysme. 
Pour calmer le jeu, Emmanuel Macron annonce un ensemble de mesures censées améliorer le pouvoir d’achat des Français. Parmi elles, une prime exceptionnelle exonérée d’impôt sur le revenu et de toute cotisation sociale ou contribution dans la limite de 1.000 euros. Celle-ci est réservée aux salariés dont la rémunération mensuelle est inférieure à trois Smic
Comme annoncé par Édouard Philippe dans son discours de politique générale, le 12 juin, la prime Macron sera reconduite en 2020 pour un an.

Le gouvernement vient de le confirmer à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances (PLF), ce jeudi 26 septembre, mais la mesure sera en fait intégrée au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). 
Si ses conditions d’attribution et son montant ne change pas, il est précisé que “l’exonération de toutes cotisations et impôts [dans le cadre du versement de la prime exceptionnelle] sera conditionnée à l’existence d’un accord d’intéressement qui pourra exceptionnellement être d’une durée inférieure à trois ans, sans pouvoir être inférieure à un an”. Autrement dit, le gouvernement veut inciter de la sorte les entreprises à signer des accords d’intéressement, “afin que les salariés puissent être mieux associés au partage des résultats”.

En 2019, d’après les chiffres dévoilés par le gouvernement, la prime Macron a été versée dans plus de 200.000 entreprises à environ cinq millions de salariés. Elle a atteint en moyenne près de 450 euros. En avril dernier, l’Insee précisait aussi que 200.000 salariés avaient touché la prime dans son intégralité, c’est-à-dire une somme de 1.000 euros

  • Et vous Combien avez-vous touchés??

Pas forcément une bonne nouvelle pour le patronat
Si, depuis le début, la mesure est soutenue par le patronat, le fait que, désormais, elle sera conditionnée à l’existence d’un accord d’intéressement devrait sûrement changer la donne. En avril dernier, Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), expliquait déjà qu’il était “100% favorable” à la mesure, mais à condition “qu'il ne soit pas soumis à une obligation de négociation”. Ce qui ne sera plus le cas avec la condition d’un accord d’intéressement.


A SUIVRE  ET N'OUBLIEZ PAS QUE RIEN N'EST IMMUABLE MAIS POUR CHANGER LES CHOSES IL NOUS FAUT UNE FORCE COMMUNE !

REJOIGNEZ-NOUS !

 

mercredi 23 octobre 2019

#Heures Supplémentaires - OUI vous y avez droit !




 À la demande de son employeur, un salarié peut être amené à travailler au-delà de la durée légale du travail. La rémunération des heures accomplies au-delà de 35 heures hebdomadaires doit obligatoirement être plus favorable que le salaire de base. 




Que faire en cas d’heures supplémentaires non payées ?

Lorsque le salarié effectue des heures supplémentaires, son salaire horaire de base doit être majoré. Le taux de majoration est fixé par la convention collective de l’entreprise. Il doit être au moins égal à 10%. À défaut d’accord, les heures supplémentaires sont majorées conformément à l’article L3121-36 du code du travail :

Ces modalités de paiement sont valables dans la limite du contingent annuel d’heures supplémentaires : au-delà de 220 heures supplémentaires par an, le salarié bénéficiera d’une contrepartie sous forme de repos. La convention ou un accord collectif de l’entreprise pourrait fixer un plafond différent.

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Heures supplémentaires non payées : actions possibles

 

Action en paiement des salaires

Le salarié dispose d’un délai de 3 ans pour intenter une action en paiement des salaires devant le Conseil de Prud’hommes. Le délai court à compter du jour où le salarié découvre les heures supplémentaires non payées. Outre le rappel de salaire, le salarié peut aussi demander des dommages-intérêts en réparation du préjudice subi.

 

Délit de travail dissimulé

Le fait pour un employeur de mentionner intentionnellement sur le bulletin de salaire un nombre d’heures inférieur à celui réellement accompli constitue un délit de travail dissimulé. Il s’expose à des sanctions pénales (article L8224-1 et suivants du code du travail). En cas de rupture du contrat de travail, le salarié obtiendra une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

 

Rupture du contrat de travail

Le non-paiement des heures supplémentaire constitue un manquement grave de l’employeur à ses obligations contractuelles. Le salarié est en droit de considérer que cette faute remet en cause la poursuite de son contrat travail. Il peut décider d’y mettre fin, aux torts de l’employeur :
  1. Par la prise d’acte de la rupture de son contrat de travail. Il demandera ensuite au Conseil de Prud’hommes de faire produire à cette rupture les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Attention, si le juge considère que les faits ne justifient pas une prise d’acte, elle produira les effets d’une démission.
  2. En demandant au juge la résiliation judiciaire de son contrat de travail, qui produira également les effets d’un licenciement sans cause réelle est sérieuse.

Comment prouver le non-paiement des heures supplémentaires ?

En cas de litige relatif aux heures supplémentaires, le salarié fournit au juge tous les éléments susceptibles d’appuyer sa demande. L’employeur doit alors être capable d’attester des horaires effectivement réalisés par son employé (article L3171-4 du code du travail). Le juge prend en compte l’ensemble des preuves rapportées pour former sa conviction.

 Source: CGT Adecco / saisirprudhommes.com - Octobre 2019
 

lundi 21 octobre 2019

#Code du Travail - Barèmes du nouveau

Code du Travail: Les barèmes mis à mal


Les barèmes, qui fixent un plafonnement des indemnités en cas de licenciement abusif, ont été de nouveau fragilisés par la décision de la Cour d’appel de Reims le 25 septembre. 
La Cour d’appel de Reims a refusé de se ranger derrière l’avis de la Cour de cassation rendu le 17 juillet dernier, qui validait sans détail les barèmes.

L’avis portait sur l’article 24 de la Charte sociale européenne, qui indique que le salarié abusivement licencié a droit à une « réparation adéquate ». En refusant de s’aligner sur la Cour de cassation, la Cour d’appel de Reims a ouvert une brèche : elle estime qu’il est possible au juge d’écarter l’application des barèmes dans le cas où ils porteraient une atteinte disproportionnée aux droits des salariés à une réparation adéquate de leur préjudice.

Venir à bout de ces barèmes
Cette décision, certes alambiquée, a l’avantage de relancer le débat et de raviver l’espoir. « Il faut que les juges de fond (conseils de prud’hommes et cours d’appel) continuent de résister à ces barèmes », estime la responsable du service juridique de la CGT.
De fait, les juges de fond sont les seuls à même de confronter les barèmes aux situations concrètes des salariés injustement licenciés et de réaliser à quel point l’indemnisation qu’ils prévoient est dérisoire par rapport au préjudice subi.  
La cour d’appel de Paris doit d’ailleurs rendre un arrêt sur cette question, le 30 octobre prochain.

Un précédent en Europe
Convaincue que ces barèmes sont contraires aux accords internationaux ratifiés par la France, la CGT a aussi porté une réclamation devant le Comité européen des droits sociaux.
Dans une affaire concernant la Finlande, le Comité européen des droits sociaux avait jugé non conforme à l’article 24 de la Charte un barème plafonné à 24 mois maximum. Cela signifie que le barème français, plafonné à 20 mois pour les anciennetés les plus élevées, n’est pas non plus conforme à la Charte.

Autant dire que la Cour de cassation serait bien en peine si le Comité européen venait à rendre un avis défavorable.


vendredi 18 octobre 2019

#Dossier du vendredi - CICE et maintenant Baisse des Charges Sociales pour l'employeur Bonne Idée?

Selon une étude du ministère du Travail, les dépenses pour le CICE ont augmenté de 20% entre 2016 et 2017 passant de 19,2 milliards à 23,2 milliards. 



Plus de cinq ans après sa mise en oeuvre, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est encore loin de faire l'unanimité. Le mouvement des "gilets jaunes" et le Grand débat au printemps ont relancé les polémiques sur ce dispositif. Selon les derniers chiffres du service de statistiques du ministère du Travail dévoilés ce jeudi 10 octobre, les mesures générales de baisse du coût du travail ont bondi de 11,3% entre 2016 et 2017 passant de 49,4 milliards d'euros à 55,3 milliards. Cette évolution s'explique en grande partie par une montée en puissance du CICE. Le taux a été relevé entre 2016 et 2017 passant de 6% à 7%.
Cette mesure décidée sous François Hollande était destinée à baisser le coût du travail pour faciliter l'embauche, doper l'investissement et redresser les marges des entreprises. L'efficacité de cette politique de l'offre reste toujours aussi floue malgré la multiplication des évaluations. Depuis le premier janvier 2019, le CICE a été transformé en baisse pérenne de cotisations patronales. Et là encore, des travaux des économistes de l'institut des politiques publiques (IPP) ont montré que son impact "sur la compétitivité et l'emploi est incertain" à moyen ou long terme. 

Il suffit de regarder les chiffres et le nombre de création de postes péreins dans notre entreprise et notre groupe, ce type de mesures étant pour rappel une base pour permettre aux entreprises de créer des postes et des emplois localement, le résultat en est tout autres ! 

Jamais autant nous avons eu un recours aux emplois en prestation de services ! 

Chute des aides à l'embauche
En parallèle, le document du ministère du travail indique une chute des aides à l'embauche de l'ordre de 30%. Elles sont passées de 3 milliards d'euros à 2 milliards entre 2016 et 2017. Cette baisse spectaculaire s'explique par la fin des aides à destination des PME et des TPE. "Créée en janvier 2016, l'aide PME était versée aux entreprises de moins de 250 salariés pour toute embauche en CDI ou CDD de plus de 6 mois à un salaire compris entre 1 et 1,3 Smic", expliquent les auteurs de l'étude. L'aide pour les très petites entreprises mise en route en juillet 2015 a pris fin au 31 décembre 2016.

Le CICE est-il passé à côté de sa cible ?
À ses débuts, la mise en oeuvre du CICE a pu se révéler complexe pour un certain nombre d'entreprises. Comme le soulignait un rapport du Sénat de 2016, "le dispositif s'est ainsi avéré plus compliqué pour les TPE et PME. Celles-là, qui représentent l'extrême majorité des dossiers de demande de CICE, ne sont souvent pas dotées d'une direction financière et n'ont pas les moyens comptables et juridiques de suivre l'ensemble des modifications et modalités des dispositifs fiscaux". Dans un tableau très parlant, les auteurs du rapport montraient que le taux de non-recours pour les micro-entreprises (10,9%), les petites et moyennes entreprises (4,8%) ou les entreprises de taille intermédiaire (6,3%) était très élevé au regard de celui des grandes entreprises. En effet, les grands établissements affichaient à l'époque un taux de non-recours de 0%.

Malgré ces disparités selon la taille, le taux de recours de la créance fiscale 2014 a été estimé tout de même à 98 % selon des données communiquées par Bercy. En 2016, le montant de cette créance était estimée à 14,3 milliards d'euros par France Stratégie dans un document. Sur cette somme, les micro-entreprises (446.000), les PME (120.000) et les ETI (4.644) ont bénéficié de 9,5 milliards de créances (66% du total). De leur côté les grandes entreprises ont bénéficié de 4,8 milliards (soit 33%) même si elles sont bien moins nombreuses (253).

Et Maintenant que le CICE a été transformé en allégement de charges Sociales?
 La transformation du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègement de cotisations sociales pérennes promise par Emmanuel Macron lors de sa campagne pourrait avoir des conséquences sur les finances publiques et l'économie tricolore. Dans une note très documentée commanditée par l'Assemblée nationale, l'Institut des politiques publiques (IPP) indique que, si à première vue, les entreprises pourraient bénéficier d'une réduction du coût du travail, l'examen approfondi de cette mesure signale que son impact "sur la compétitivité et l'emploi est incertain" à moyen ou long terme. La réforme engagée par le gouvernement prévoit quatre mesures principales :
  • la suppression du CICE et du crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires (CITS) à partir du premier janvier 2019;
  • la baisse des cotisations maladie de 6% du salaire brut jusqu'à 2,5 Smic;
  • la réduction des cotisations d'assurance chômage et des régimes complémentaires au niveau du Smic et jusqu'à 1,6 Smic;
  • un nouvel allègement de 4% des cotisations sociales au Smic. Cette dernière mesure a été reportée au 1er octobre 2019.
Un coût majeur pour les finances publiques
L'année 2019 pourrait être décisive pour le gouvernement sur le plan budgétaire. En effet, selon les estimations des économistes, la bascule du CICE en réduction de cotisations patronales pourrait accroître le déficit public de 0,8 point de PIB l'année prochaine. La dépense publique pourrait s'accroître de 20 milliards d'euros, passant de 22 à 42 milliards d'euros avant de retomber à 24 milliards d'euros en 2020. "La transformation du CICE en réductions de cotisations sociales se traduit en 2019 par un quasi doublement du coût budgétaire, avec d'un côté la créance de CICE au titre des années précédentes et de l'autre la dépense fiscale due à la réduction des cotisations sociales équivalentes pour les salaires de 2019", expliquent les auteurs. De son côté, le gouvernement anticipe une dégradation du déficit de 0,9 point de PIB dans le projet de loi de finances 2019. Selon les prévisions de l'exécutif, "le déficit public s'élèvera à - 2,8% du PIB en 2019." Contacté par La Tribune, l'économiste et co-auteur de la note, Clément Malgouyres précise que "c'est la principale difficulté."

Élargissement du nombre d'entreprises bénéficiaires
Outre son impact sur les finances publiques, le dispositif promu par le gouvernement Philippe devrait permettre aux entreprises non bénéficiaires du CICE ou du CITS de profiter de la baisse des cotisations. D'après le travail de l'organisme d'évaluation, le coût du travail devrait diminuer "à hauteur de 6% du salaire brut pour les salariés rémunérés à hauteur de 2,5 Smic." Ainsi, les employeurs du secteur non lucratif seraient largement bénéficiaires de la mesure.  Ce qui pourrait avoir un impact non négligeable sur l'emploi. Les autres entreprises bénéficiaires seraient principalement situées dans les secteurs à faible rémunération comme "l'hôtellerie et la restauration ou les services administratifs."

L'avenir nous le dira mais cependant allons nous enfin arrêter la fuite de nos emplois.? 

Dans une note, l'Institut des politiques publiques considère que les effets de cette cette transformation sur la compétitivité et l'emploi restent très incertains. 



 

jeudi 17 octobre 2019

#fDiscrimination - Sondage "Les salariés plus beaux les mieux payés?"





AFP-Services, publié le mardi 15 octobre 2019 à 16h00 

Dans une décision-cadre publiée mardi 15 octobre, le Défenseur des droits déplore la persistance des discriminations fondées sur l'apparence physique dans le monde du travail, estimant que celles-ci sont trop souvent acceptées par les recruteurs comme par les victimes.

"Le sujet est négligé". Par ces mots, le Défenseur des droits Jacques Toubon déplore le traitement des discriminations liées à l'apparence physique. "Le contentieux très faible", car "la prise en compte de l'apparence est intégrée comme allant de soi", déplore Jacques Toubon. Selon lui, la prise en compte de ces discriminations "est complexe à appréhender" dans la mesure où "les victimes ont du mal à rapporter la preuve d'avoir été discriminées" et les associations, en dehors de celles relatives à la grossophobie, "portent peu ces sujets" dans le débat. 

Le baromètre réalisé en 2016 par le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail établissait l'apparence physique comme 2e critère de discrimination cité par les demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi (29% pour les femmes et 20% pour les hommes). En outre, selon certaines études, "les salariés jugés 'beaux', perçoivent des salaires en moyenne 12% plus élevés" alors qu'à l'inverse, les personnes "au physique jugé disgracieux" ont des salaires inférieurs de 11 à 15%, les femmes subissant davantage cette discrimination. 

"Dans notre société pétrie d'images, le poids des apparences est considérable", résume Jacques Toubon. Un sondage réalisé pour le Medef en 2018, mettait en avant l'importance du look (70%/45%), de la beauté (43%/28%) et du poids (43%/24%) dans le cadre professionnel.

Dans cette décision-cadre,le Défenseur des droits rappelle le cadre réglementaire au sujet de cinq domaines de discriminations: l'obésité et la grossophobie, les tenues vestimentaires, la coiffure, le port de la barbe et les tatouages et piercing. 

Ainsi, les employeurs sont tenuser à consigner expressément dans les documents écrits (règlement intérieur, contrat, note de service, etc.) les contraintes éventuelles de présentation et de tenue vestimentaires justifiées par la nature de l'emploi; à prévenir et à sanctionner toute discrimination et tout fait de harcèlement fondé sur l'apparence physique; et enfin à former leurs personnels aux droits et liberté des salariés. 



Source AFP - Service Orange (Octobre 2019)

#Appel a Manifestation et Greve le 05/12 Sauvegardons TOUS ENSEMBLE nos retraites !


En Savoir plus pour sauvegarder notre système de retraite nous sommes  TOUS CONCERNE !






mardi 15 octobre 2019

#Reforme des Retraites - Calculer l'impact ?


On nous parle que très peu de la réforme des retraites qui touchera tous les actifs 
Voici de quoi comprendre et aider a calculer l'impact et la parte financière pour chaque Actif !
 
Voilà le pari de cette réforme, sous couvert de simplification le gouvernement refuse d'admettre qu'il veut baisser ta retraite. 
 
Pourquoi ? Pour que tu te tournes vers l'épargne et les marchés, tout simplement
 
Avec le système actuel, l'argent des cotisations va directement dans la poche des personnes à la retraite, sans passer par la case Monopoly. Et ça, les banquiers et les assureurs, ça les rend dingue... 
 
Donc, il faut partager l'information et connaitre l'impact....


 

En savoir plus: https://www.cgt.fr/dossiers/pas-de-hasard-pour-ma-retraite-je-veux-savoir-quand-et-avec-combien-je-partirai


vendredi 11 octobre 2019

#Dossier du Vendredi - Baisse du Cout du travail ...est ce la solution ???

Les mirages de la baisse du coût du travail 



Constante des politiques économiques, la baisse du coût du travail est pourtant loin d’être suffisante pour améliorer la compétitivité d’un pays.
Faut-il chercher à tout prix à baisser le coût du travail en France ? Alors que les entreprises s’apprêtent à bénéficier de nouveaux allègements de cotisations sociales, une étude récente de la Banque de France vient relativiser l’effet d’une telle politique sur la compétitivité des produits français.

Allégements pérennes
Depuis le 1er octobre, le deuxième étage du dispositif visant à remplacer le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est entré en œuvre. Désormais, les cotisations sociales que les entreprises versent sur les salaires au niveau du Smic seront abaissées de 4,05 points. Cet allègement vient s’ajouter à celui mis en place au 1er janvier dernier.
En lieu et place du CICE stricto sensu  héritage du quinquennat Hollande qui permettait aux entreprises de bénéficier d’un crédit d’impôt équivalent à 6 % des rémunérations inférieures à 2,5 fois le Smic –, le gouvernement a décidé d’une baisse directe des cotisations sociales dans les mêmes proportions. Mais avant que cette baisse de cotisations ne se substitue au crédit d’impôt, les employeurs ont exceptionnellement droit aux deux en 2019, année de transition. Résultat : la facture double pour les finances publiques, passant de 20 à 40 milliards d’euros.
Avec cette bascule vers des allègements de cotisations pérennes, le gouvernement espère un effet plus direct sur l’emploi. Les entreprises encaissent la baisse de cotisations au moment où elles versent les salaires, alors qu’elles devaient attendre un an pour recevoir le crédit d’impôt.

Améliorer compétitivité prix et hors prix
Mais comme son nom l’indique, l’autre objectif du CICE était d’améliorer la compétitivité des entreprises, afin qu’elles gagnent des parts de marché à l’export. Il s’agissait de doper leur compétitivité prix, le CICE étant alors utilisé par les entreprises françaises pour baisser le prix de leurs produits. Mais aussi leur compétitivité hors-prix, les marges dégagées par le CICE servant cette fois aux entreprises à investir et innover pour monter en gamme et se démarquer de la concurrence.

Le présupposé derrière cette politique est que la dégradation de ces deux formes de compétitivité explique les déboires du commerce extérieur français depuis une dizaine d’années. Un diagnostic que nuance un récent numéro du Bulletin de la Banque de France.
Première surprise, l’évolution du coût du travail en France n’apparaît pas réellement déterminante pour expliquer les fluctuations de la compétitivité prix des produits tricolores. Logique si l’on y réfléchit : avec l’éclatement géographique de la production, les biens produits sur un territoire comportent en effet une part croissante de biens intermédiaires1 – et donc de travail – importés depuis d’autres pays. La compétitivité prix d’un produit à l’export ne saurait dès lors se résumer aux coûts de production sur son territoire d’origine : elle dépend aussi des coûts de production dans les pays qui ont pris part à sa chaîne de production.

En France, l’évolution de ces coûts importés est à l’origine des trois quarts de l’augmentation du coût unitaire du travail entre 2000 et 2014, selon la Banque de France. Principal pays d’origine de cette inflation importée : la Chine ! A partir de 2007, l’empire du Milieu a en effet vu le yuan s’apprécier et les salaires dans le secteur des services augmenter.

Le rôle surestimé des prix bas
Mais au final, quelle influence les prix bas jouent-ils dans les performances à l’export d’un pays ? Et leur qualité et contenu en innovation ? Au cours de la période récente, dans nombre de pays, ces deux formes de compétitivité ont eu moins d’influence dans l’évolution des exportations que la conjoncture mondiale et les fluctuations de la demande étrangère, montrent les données de la Banque de France. « Ces facteurs exogènes représentent entre 50 % et 85 % de la croissance cumulée entre 2000 et 2014 des exportations selon les pays », soulignent les auteurs

C’est particulièrement le cas de la France, même si compétitivité prix et compétitivité hors-prix ont pesé négativement sur la croissance des exportations jusqu’en 2007, avant de devenir plus favorables. C’est également le cas de l’Allemagne, même si, contrairement à sa voisine, les deux composantes de la compétitivité ont eu une influence positive sur l’essor des exportations.
De quoi relativiser le miracle du Made in Germany. Si on met de côté la part imputable à l’amélioration de la compétitivité, la croissance des exportations allemandes reste supérieure à celle des exportations françaises.

En clair, l’industrie allemande doit ses performances à l’export avant tout à la croissance mondiale et à sa spécialisation industrielle dans des secteurs qui ont bénéficié d’une forte demande depuis le début des années 2000 – voitures haut de gamme, chimie, sidérurgie et équipements de production – plus qu’à ses efforts pour accroître sa compétitivité durant cette période. Le marasme actuel de ces marchés explique d’ailleurs pourquoi l’Allemagne est aujourd’hui au bord de la récession.
Il n’y a guère que deux pays pour qui la compétitivité – hors-prix en l’occurrence – a joué un rôle plus important que la conjoncture et la demande extérieure : l’Espagne et la Chine. Une dynamique qui reflète leurs efforts pour monter en gamme depuis le début des années 2000. Mais en la matière, les deux pays partaient de loin.

Conclusion : la maîtrise de ses coûts internes n’est pas suffisante pour booster la compétitivité prix d’un pays. Et l’amélioration de la compétitivité, qu’elle porte sur les prix ou sur la qualité et l’innovation des produits, n’est que le petit plus permettant d’amplifier la croissance des exportations.
Elle joue souvent un rôle moindre que des facteurs externes sur lesquels les gouvernements n’ont que peu de prise. Dès lors, au-delà du débat sur leur utilisation par les entreprises, on comprend un peu mieux pourquoi les milliards du CICE et du Pacte de responsabilité n’ont guère eu d’effets visibles à ce jour sur le déficit commercial de la France. Et on peut redouter qu’il en soit de même pour les réformes du marché du travail menées tambour battant depuis quelques années avec l’objectif, souvent inavoué, de baisser le coût du travail.

Le fait de chercher des ressources toujours moins chers n'est pas un signe positif pour notre économie la preuve est faite , elle est encore et toujours un objectif de donner toujours plus à des actionnaires qui ne margent plus autant mais jusqu’à quand allons nous permettre cette baisse des cout qui se portent sur nos emplois  ?

 
- BONNE FIN DE SEMAINE A TOUS ET TOUTES -

jeudi 10 octobre 2019

#Actualité - Incendie de Villeurbanne ce que l'on doit savoir

L'incendie qui s'est déclaré ce mardi matin à Villeurbanne, près de Lyon, est désormais maîtrisé. Les premières analyses montrent une dégradation de la qualité de l'air sur une zone très précise, à cause de l’accroissement des poussières.



Heureusement il n'y a eu aucuns blessés cependant on peut se questionner sur l'impact réelle sur l'environnement et les personnes les plus proches du sinistre, car oui il y a bien eu hélas un impact sur l'air.

Des questions se posent quand à la gestion de cette catastrophe:

Après l'attente de salariés inquiets et un confinement suivit d'une évacuation nous ne pouvons que nous questionner ! 

 En effet , il a fallu attendre de longues heures pour que nous puissions avoir quelques informations peut être une gestion de la situation tout autre aurait put être appliquée !, des salariés ont put nous faire remonter des mal de têtes par exemple !

Rappel:
Les pompiers sont parvenus à maîtriser le feu qui s'était déclaré dans une pépinière d'entreprise ce mardi matin vers 7 heures à Villeurbanne, près de Lyon. Plus de 5 000 m² sur 10 000 ont été dévorés par les flammes. La zone n'était pas classée SEVESO, les lieux regroupant plusieurs start-ups, dont une entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries.
Comme le veut le protocole après chaque incendie de ce type, une analyse de la qualité de l'air a été effectuée. Selon la préfecture : "Le nuage de fumée génère temporairement un accroissement de poussières dans l’air, qui en dégrade la qualité. Des mesures et des analyses ont été effectuées par les sapeurs-pompiers. Celles-ci ne relèvent aucune substance dangereuse pour la santé et seront reconduites les prochains jours". Ce sont essentiellement des bureaux qui ont été détruits par les flammes. L'incendie ne s'est pas propagé aux sites industriels présents à proximité grâce à l'action des pompiers.

Par ailleurs, selon Atmo Auvergne-Rhône-Alpes : "Une élévation ponctuelle des taux de particules dans l’air a été relevée sur plusieurs sites de l’agglomération lyonnaise, notamment en bordure du périphérique à Lyon et à Vaulx-en-Velin, entre 9h30 et 11h30. Le maxima horaire mesuré est de 205 µg/m3 en bordure du périphérique, 39 µg/m3 à Vaulx-en-Velin. Sans être exceptionnels, ces taux mettent en évidence un impact probable de l’incendie. A 11h30, les taux de particules étaient en baisse et retrouvaient des valeurs plus habituelles". Il est possible de consulter les taux de particules dans l'air via ce site.
 
 
 
 
 

mercredi 9 octobre 2019

#Actualité - IA : les compétences de millions de travailleurs bientôt obsolètes ?

 IA et Automatisation de nos emplois - Impacts et Formations des salariés.?
 

L’automatisation portée par l’intelligence artificielle (IA) impose une révision des stratégies de formation et de mise à niveau des équipes, selon IBM. 


Want create site? Find Free WordPress Themes and plugins.L’Institute for Business Value d’IBM a publié son rapport 2019 sur les compétences en entreprise à l’ère de l’intelligence artificielle (IA). Plus de 5000 dirigeants (CEO) de grands groupes ont été interrogés* dans le monde.
Les répondants, dans leur grande majorité, considèrent qu’investir dans les talents est une priorité pour accélérer les performances. Pourtant, ils ne sont plus que 50% à déclarer avoir défini une politique de mise à niveau des compétences de leurs collaborateurs.
Ils sont moins nombreux encore (41%) à estimer disposer du personnel qualifié et des ressources nécessaires pour mettre en oeuvre leur stratégie d’affaires dans un avenir proche.
Une mise à niveau des équipes s’impose donc. En effet, selon le rapport, dans les trois prochaines années, plus de 120 millions de travailleurs exerçant dans les 12 économies mondiales les plus avancées pourraient se trouver dans l’obligation de se reconvertir ou de se former à nouveau pour rester dans la course. Et ce sous l’effet de l’automatisation portée par l’IA.

En France, plus de 2 millions d’actifs seraient concernés.

« Soft skills » et STEM
Une telle mise à niveau prend du temps. 36 jours en moyenne en 2018, contre 3 jours seulement en 2014, c’est la durée de formation interne nécessaire à l’acquisition de compétences nouvelles, selon le rapport d’IBM.
L’accélération de la numérisation des organisations et l’appétence du marché pour les compétences relationnelles (soft skills) expliquent cet allongement des délais.
Il y a trois ans encore, les qualifications techniques associées aux STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) étaient les plus recherchées par les entreprises. Désormais, l’agilité et la gestion des priorités les devancent pour de nombreux profils.

Comment, dans ce contexte, réduire le déficit de compétences ?
« De nouvelles stratégies émergent pour aider les entreprises à renforcer la qualification de leur personnel et à développer la culture de l’apprentissage continu incontournable pour réussir à l’ère de l’IA », a déclaré Amy Wright, managing partner, IBM Talent & Transformation.

Pour se doter et retenir une main d’œuvre qualifiée impactée par l’automatisation et la montée en puissance de l’IA, les auteurs du rapport recommandent de : personnaliser les parcours, faire preuve de transparence et s’appuyer davantage sur leur écosystème afin de former les salariés sans attendre.

Alors qu'en est-ce que notre employeur va se mettre à former ses salariés sérieusements ?  est-ce que cela passe selon vous par le recours a des salariés externes  à l'entreprise ?
  • Que doivent devenir les salariés de l'entreprise?  
  • L'entreprise n'a telle pas une responsabilité pour permettre cette transformation  , sans oublier la formation de ces propres salariés ?
Nous  constatons actuellement un retour massif a de la prestation , mais est-ce une solution viable ? la réponse est évidente  !!

 
*L’enquête a été menée auprès de 5670 dirigeants dans 48 pays. (source : IBM Institute for Business Value – « The enterprise guide to closing the skills gap »).
(crédit photo © shutterstock)