lundi 14 janvier 2019

La souffrance au travail, ce fléau

Burn-out, état de stress post-traumatique... 10 000 troubles psychosociaux, et sans doute autant de non déclarés comme tels, ont été reconnus comme accidents du travail en 2016, selon l’Assurance-maladie.

Les consultations spécialisées dans la souffrance au travail sont débordées. La demande des salariés s’accroît et les délais pour obtenir un rendez-vous s’allongent. En 2018, l’Association de santé au travail interservices (ASTI), par exemple, a reçu 1 600 personnes, contre 1 400 en 2017. « Nous faisons face à des situations de plus en plus compliquées, qui peuvent mettre la vie en jeu, avec toujours plus d’arrêts-maladie longs, des burn-out…, explique Christophe Maneaud, le directeur. Notre problème est de trouver des cliniciens formés. » Il faut un mois, en moyenne, pour obtenir un premier rendez-vous dans cette association qui fédère huit services de santé au travail d’Occitanie.
Le public qui consulte évolue. « Au début, se souvient le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours, la majorité des patients étaient des salariés aux conditions de travail les plus dures. Aujourd’hui, ils exercent de plus en plus des métiers de niveaux élevés : beaucoup de cadres, de médecins des hôpitaux, d’enseignants, jusqu’aux membres de cabinets ministériels. » A l’image de Nathalie (prénom modifié), directrice marketing dans le secteur du luxe, en arrêt-maladie depuis un an et demi, après deux burn-out. Pour avoir dénoncé le harcèlement moral de sa supérieure, « connu de tout le monde », elle est écartée des réunions de lancement d’un produit, et donc mise en situation de ne pouvoir exercer son métier…
« La majorité des patients étaient des salariés aux conditions de travail les plus dures. Aujourd’hui, ils exercent de plus en plus des métiers de niveaux élevés : cadres, médecins... »
Harcèlement moral ou sexuel, burn-out, brimades, placardisation… : comment réagir face à ces violences dans l’entreprise dont sont victimes, selon M. Dejours, des salariés « de plus en plus jeunes » ? Comment s’en protéger ? A qui en parler ? Ces questions sont au centre des soirées des Cafés santé et travail, des rencontres-débats réunissant, chaque mois, à Paris et en province, des spécialistes de la souffrance en entreprise (médecins, psychologues, avocats…) et le public.

Source: LeMonde.fr -Janvier 2019

vendredi 11 janvier 2019

#Rien ne va plus mais pas pour tout le monde

CAC 40 : le volume des dividendes en hausse de 12,8 % en 2018
Les quarante plus grands groupes français ont versé 57,4 milliards d’euros à leurs actionnaires, dont 10,9 milliards sous forme de rachats d’actions.

L’année 2018 aura été faste pour les actionnaires des entreprises du CAC 40. Du côté des dividendes, du moins, puisque l’indice phare de la Bourse de Paris a, lui, chuté de 10,95 % (contre + 9 % en 2017). Les quarante plus grands groupes français leur ont versé 57,4 milliards d’euros, dont 10,9 milliards sous forme de rachats d’actions (0,8 % de leur capitalisation moyenne), au titre de l’exercice 2017, annonce La Lettre Vernimmen.net, sur la base d’une compilation des informations publiées par les sociétés.


En progression de 12,8 % par rapport à 2017, ce volume de dividendes des sociétés du CAC 40 est comparable aux 57 milliards d’euros enregistrés en 2007. « Ce n’est pas surprenant, compte tenu de leurs très bons résultats (à l’exception des banques) à ce point du cycle, note la lettre réalisée par Pascal Quiry et Yann Le Fur, professeurs à HEC. Il est probable que les chiffres que nous publierons [en 2020] seront encore meilleurs, compte tenu de la progression des résultats 2018 que l’on entrevoit » (48 milliards d’euros de profits au premier semestre).
L’étude souligne que la progression moyenne du dividende (+ 4,7 %) est très sensiblement inférieure à la hausse des résultats nets courants part du groupe (+ 18 %). Le taux de distribution recule encore par rapport aux années précédentes (46 %), mais il atteint 59 %, si l’on y inclut les dividendes extraordinaires et les rachats d’actions.

Phase de grande prospérité pour les multinationales

Fait nouveau, toutes les entreprises ont versé un dividende en 2018, même si celui d’ArcelorMittal reste modeste et si trois d’entre elles (Engie, TechnipFMC et Carrefour) ont dû le réduire. A elles seules, Total (10,1 milliards d’euros), Sanofi (4,8 milliards) et BNP Paribas (3,8 milliards) pèsent 33 % des capitaux redistribués. En y ajoutant Axa, LVMH, L’Oréal et Schneider ..., on atteint 51 %.

Les auteurs répondent aux critiques de ceux qui estiment que ces entreprises feraient mieux de les réinvestir (ou d’augmenter les salaires). Ils jugent « plus sain de les reverser à leurs actionnaires, plutôt que de les gaspiller en surinvestissements ou en placements oisifs de trésorerie, et de priver ainsi de capitaux propres d’autres groupes qui en auraient besoin pour se développer », supposant que les actionnaires les réinvestiront ailleurs.

La lettre affirme, en outre, qu’« aucun groupe n’a dû réduire ses investissements pour verser un dividende » ni s’endetter au-delà du raisonnable pour le faire. 
Certains grand groupe ont, comme Total ou Danone, préféré en verser une partie en actions, afin de garder des marges de manœuvre financières, notamment pour faire des acquisitions. Cette part reste réduite, puisque le paiement en actions ne représente que 3,8 milliards d’euros.
Les multinationales françaises traversent globalement une phase de grande prospérité, même si leurs résultats et leur valorisation n’atteignent pas les sommets des groupes américains. Mais les quarante premières entreprises valent plus que les quarante plus puissantes sociétés allemandes, note M. Quiry dans un entretien aux Echos.

Jean-Michel Bezat  - Le Monde.fr -Vermmimen Janvier 2019


 

jeudi 10 janvier 2019

Prime Exceptionnelle - Analyse

BON A SAVOIR: Prime Exceptionnelle





Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, défiscalisation des heures supp', CSG : la loi a été publiée au Journal officiel début Décembre - revenons sur l'application

Présentée en Conseil des ministres le 19 décembre 2018, la loi qui concrétise les mesures en faveur du pouvoir d’achat annoncées par Emmanuel Macron en réponse à la crise des « Gilets jaunes » a été examinée et publiée en quelques jours. Votée par l’Assemblée nationale et le Sénat les 20 et 21 décembre, la loi « portant mesures d’urgence économiques et sociales » est au Journal officiel du 26 décembre. C’est donc maintenant en toute connaissance de cause que les employeurs qui le souhaitent peuvent se lancer dans la mise en place de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat.





Soyons précis , l'entreprise reste donc mettre de la décision applicable , la loi ne fait que limiter l'exonération fiscale, a charge a celle-ci d'appliquer une réelle politique salariale de réévaluation des salaires pour le plus grand nombre ou pas....

De qu'en date la dernière augmentation générale, vous en rappelez -vous ? 
Quid de l'intéressement ? 
Des axes pour lesquels l'entreprise devrait développer et apporter des réponses .



En savoir plus ICI
 Source : Actice et RF sociale (Janvier 2019)




mardi 8 janvier 2019

#Burn-Out" "Le burn-out, une forme particulière de dépression"

Dans son hors-série numéro 196 (janvier / février 2019) Sciences et Avenir a interrogé le psychiatre Patrick Hardy, de l'hôpital Bicêtre, pour mieux cerner ce qu'est le "burn-out". Interview.

 

Sciences et Avenir : Qu’est-ce que le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel ?

Patrick Hardy : Le terme a été popularisé à partir des années 1970 par la psychologue américaine Christina Maslach. Celle-ci l’a défini comme un syndrome composé de trois dimensions indépendantes : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le défaut d’accomplissement personnel. Il apparaît très proche d’un état dépressif. Dès les années 1950, les psychiatres européens avaient décrit une forme particulière de dépression - la dépression d’épuisement - principalement observée chez des personnes consciencieuses soumises à de fortes responsabilités professionnelles. Plus récemment, de nombreux travaux ont permis de confirmer l’important chevauchement symptomatique entre burn-out et dépression.


Quels en sont les signes cliniques ?

Des symptômes très divers, qui incluent des manifestations émotionnelles : anxiété, irritabilité, tristesse, hypersensibilité ou, au contraire, absence d’émotion, manque d’entrain. Des manifestations physiques et cognitives aussi : troubles du sommeil, fatigue, tensions musculaires et douleurs, vertiges, diminution de la concentration et de l’attention, difficulté à prendre des décisions… Sur le plan comportemental, on peut observer un repli sur soi avec isolement, des comportements hostiles ou agressifs, une diminution de l’empathie. Le sujet tend à se démotiver, à se désengager de son travail, à se déprécier et à douter des valeurs qui fondaient son engagement.



lundi 7 janvier 2019

#Augmenter les salaires - Missions Impossible?





Sur les ronds-points, les « gilets jaunes » évoquent les fins de mois difficiles et s’en prennent aux impôts et taxes.
Les revendications salariales, elles, passent au second plan et ont été exclues par le gouvernement.

Les augmentations générales de salaires sont-elles devenues impossibles en France ?

Né d’une fronde contre la hausse des taxes sur l’essence, le mouvement des gilets jaunes a plus largement remis sur le devant de la scène la question du pouvoir d’achat, du coût de la vie et de la difficulté de vivre de son travail. Bizarrement, sur les ronds-points, on a pourtant peu parlé de salaire. À Paris, ce sont les symboles du pouvoir politique qui ont été assiégés par les manifestants, pas ceux du pouvoir économique.
Quant au gouvernement, il a pris soin d’épargner les entreprises : l’augmentation du smic a été immédiatement exclue et seules les entreprises qui le pouvaient ont été « invitées » à verser une prime exceptionnelle à leurs salariés, défiscalisée et sans charges sociales.

N’y a-t-il donc plus aucune marge de manœuvre, en France, pour augmenter les salaires ? Au point presque de devenir un sujet tabou, alors même que la question du pouvoir d’achat est au cœur du malaise ? Éléments d’explication.
Des salaires en berne un peu partout
C’est un constat commun à presque tous les pays de l’OCDE : les salaires moyens sont à la peine depuis une bonne dizaine d’années. Encéphalogramme plat. Dans un premier temps, les économistes y ont vu un effet de la crise. Des caisses vides, des salariés trop contents de ne pas être au chômage, voilà qui ne conduit guère à faire flamber les fiches de paie.

Sauf que l’explication ne tient plus. L’économie est repartie, certains pays comme l’Allemagne ou les États-Unis sont au plein-emploi, ou presque. Pour autant, les salaires moyens ne progressent toujours pas. « C’est un phénomène global, encore mal expliqué, qui touche aussi bien des pays dont le taux de chômage a fortement chuté que des pays comme la France dans lequel il reste élevé », rappelle l’économiste Philippe Askenazy, directeur de recherches au CNRS.
Deuxième point commun à l’ensemble de ces pays, les gains de productivité stagnent. En France, d’après Patrick Artus, directeur des études de Natixis, ils n’augmentent guère plus de 0,8 % par an ces dernières années, contre 4 % par an en moyenne pendant les Trente Glorieuses. « Les entreprises ne peuvent pas distribuer ce qu’elles n’ont pas, tranche-t-il. Sans gains de productivité, pas de hausses de salaire possible ». CQFD.
Mais comment expliquer cette petite forme de la productivité ? « Une controverse scientifique » divise les économistes. Pour certains, « nous serions dans une phase de transition, entre la révolution finissante de la téléphonie mobile et des réseaux et celle, émergente, de l’intelligence artificielle, explique Philippe Askenazy. Dans ce contexte les entreprises hésitent à investir et à innover, de peur de se tromper ». Mais d’autres estiment que c’est à cause de la modération salariale elle-même que la productivité serait en berne ! Partout dans les pays européens, les réformes du code du travail et l’affaiblissement des syndicats ont réduit le pouvoir de négociation des salariés. « Résultat, les salaires sont sous contrôle et les entreprises gagnent de l’argent sans avoir besoin d’innover, ce qui se traduit par de faibles gains de productivité », poursuit Philippe Askenazy.
L’eurodéputé Édouard Martin, ancien syndicaliste CFDT d’ArcelorMittal, ajoute que la chasse aux coûts pratiquée par les entreprises en concurrence sur les marchés mondiaux se fait le plus souvent au détriment des salaires. « C’est plus facile que de réduire les coûts de transport ou d’énergie, ce qui suppose le plus souvent un investissement de départ », précise-t-il.

Les particularités françaises
Dans ce contexte, les salariés français ne seraient pas, globalement, les plus pénalisés. « Le salaire moyen n’augmente pas beaucoup, certes, mais il augmente quand même un peu plus que la productivité, relève Patrick Artus. La France est le seul pays d’Europe dans ce cas, avec l’Italie. » On est loin du cas américain où le niveau de vie des 30 % des ménages les plus modestes n’a pas augmenté depuis ... 1990. «  Le partage de la valeur ajoutée ne s’est pas déformé en France en faveur des actionnaires », assure Patrick Artus. Mais il serait difficile de faire mieux, de peur de perdre encore en compétitivité sur les marchés mondiaux. « Faute d’avoir investi suffisamment pour se moderniser, les entreprises françaises perdent des parts de marché de manière continue depuis vingt ans, relève Patrick Artus. En moyenne, l’industrie française est restée au niveau de gamme qui était le sien en 2000, alors que l’Allemagne a su monter en gamme et garder sur son sol des productions à forte valeur ajoutée. »

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Comment expliquer la faiblesse du positionnement français ? « C’est un cercle vicieux, relève l’essayiste et ancien patron du Crédit lyonnais Jean Peyrelevade. La lourdeur des charges, la faiblesse des fonds propres découragent l’investissement des entreprises, dont beaucoup se trouvent dans une forme de survie sans ambition autre que locale ou régionale. »
Le tissu entrepreneurial français souffre selon lui de sa composition entre une poignée de grands fleurons internationaux et une myriade d’entreprises « beaucoup trop petites pour voir grand ». « Derrière quelques start-up, toute une partie de l’appareil productif français est de qualité médiocre », insiste-t-il. « Il existe en France de très belles entreprises innovantes, renchérit Patrick Artus. Mais dans la grande majorité des cas, nos chefs d’entreprise sont assez conservateurs et ont du mal à se moderniser ou à changer de produits. »

Retrouver des marges de manœuvre
« Monter en gamme va nécessiter de relever le niveau de compétences et des salariés, et des chefs d’entreprise, assure Jean Peyrelevade. Ce qui nécessite du temps. » Ce dernier plaide par ailleurs pour le recul de l’âge de la retraite, mesure la plus efficace selon lui pour baisser le coût du travail et redonner de la marge aux entreprises.
Des voix se lèvent régulièrement pour demander une meilleure régulation de la compétition internationale. « Tout le monde ne suit pas les mêmes règles du jeu, notamment les Chinois dont l’économie fonctionne de manière fermée, opaque et subventionnée, relève édouard Martin. Les règles de l’OMC doivent désormais intégrer des critères sociaux, environnementaux et fiscaux. »

De manière plus immédiate, Philippe Askenazy plaide pour une remise à plat des dispositifs d’allégements de charges pour les entreprises. « Ces dispositifs sont indexés sur le smic, explique-t-il. De ce fait, une augmentation du salaire minimum a un coût immédiat important sur le budget de l’État, ce qui empêche le gouvernement d’utiliser cet outil pour doper un peu les salaires. » Un outil que viennent d’utiliser les voisins britanniques et allemands, inquiets de la stagnation des rémunérations et du risque de voir augmenter le nombre de travailleurs pauvres. « Dans ces deux pays, l’augmentation du salaire minimum – qui concerne surtout des emplois non qualifiés chez les sous-traitants de grandes entreprises - a été absorbée par ces dernières. Il n’y a pas eu de destructions d’emplois. »

Face à l’étroitesse des marges de manœuvre en la matière, « il est d’autant plus indispensable de préserver les plus modestes, rappelle Jean Peyrelevade. Que ce soit dans les mesures prises – était-il bien utile de réduire les aides au logement ? – que dans les discours ».

Emmanuelle Réju, avec Marie Dancer et Alain Guillemoles - Source lacroix.com -Janvier 2019



vendredi 4 janvier 2019

#Agirc Arrco - Impact de janvier 2019

Les mauvaises surprises de la fusion Agirc-Arrco




Le régime de retraite des cadres, baptisé Agirc, et celui des non-cadres, l'Arrco, ne font plus qu'un depuis le 1er janvier. Une fusion du au déficit de l'Agirc et qui se traduit par des changements d'importance : hausse des cotisations et bonus-malus pour inciter à travailler plus longtemps.  

Les mesures qui entrent en vigueur ce mardi 1er janvier ont, en fait, été adoptées par certains partenaires sociaux en octobre 2015 pour renflouer les caisses des retraites complémentaires : l’Arrco, à laquelle cotisent 18,2 millions de salariés (dont les cadres), et l’Agirc, qui compte 4,2 millions de cotisants, tous cadres.

Premier changement : la cotisation 
Elle augmente pour tous les salariés, avec un effort plus important demandé aux plus hauts salaires. L'Agirc-Arrco donne l'exemple d'un non cadre gagnant 2 200 euros mensuel. Il devra cotiser 2 euros de plus par mois (6 euros pour son employeur).
Pour le cadre payé 4 700 euros l'augmentation sera nettement plus conséquente de près de 20 euros (30 pour l’employeur).

Deuxième changement : le bonus-malus
C'est l'autre nouveauté du dispositif et elle ne passera pas inaperçue, car tout est fait pour vous inciter à travailler plus longtemps.
Si vous êtes nés en 1957 ou après, même si vous avez 62 ans, même si disposez de toutes vos annuités, même si vous êtes "carrière longue", vous ne pourrez pas toucher votre retraite complémentaire en entier si vous vous arrêtez à 62 ans. Un malus est mis en place qui diminuera votre pensions de 10 % pendant trois ans ! C’est le malus.

Si vous partez à 63 ans, vous toucherez votre retraite complémentaire normale.

Le bonus sera pour ceux qui acceptent de continuer à travailler jusqu'à 65 ans. Un petit bonus, puisqu'il consiste en un versement supplémentaire de 10%, mais durant un an seulement. Bonus porté à 20% si vous travaillez jusqu'à 66 ans, et à 30% pour une pension demandée à 67 ans.

Troisième changement : la pension de réversion
Agirc et Arrco n'avaient pas prévu le même âge pour les pensions de réversion. C'est le mieux disant qui a été choisi pour ce nouveau régime unifié et désormais les pensions de réversion seront versées à partir de 55 ans


TRAVAILLER TOUJOURS PLUS POUR BÉNÉFICIER D'UN TAUX ACCEPTABLE DE REVERSION.



Source: FranceInter - Janvier 2019 - "AFP"

 

mardi 1 janvier 2019

Meilleurs Voeux pour 2019



Il y a tant de choses à nous souhaiter, mais parce que nous sommes syndicalistes, souhaitons aussi que cette année nous rassemble pour porter nos exigences et conquérir de nouveaux droits. Que se réalisent nos souhaits de progrès social, nos envies de nous épanouir au travail, d'y trouver ou retrouver un sens. Que nos responsabilités et nos compétences soient reconnues. Qu'on nous laisse enfin bien travailler. Bonne année donc à chacune et chacun.

Après l"annonce faite fin Décembre par notre direction, nous ne pouvons que nous satisfaire de la prime "coup de pouce" finalement accordée  par notre direction après la demande faite par Mr Macron en réponse au mouvement sociale et qui devrait donc s'appliquer pour les salariés du groupe fin Janvier 2019.

Nous reviendrons sur la mise en application de cette prime exceptionnelle prochainement , cependant soyez dors et déjà sur et certains, que nous ne sommes animés que par un seul et unique but défendre les intérêts des salariés, et si nous ne pouvons pas connaitre la suite, dans une année qui sera notamment marqué par les élections professionnelles.

Ce que nous sommes sure, c'est que nous ne changerons pas de cap et défendrons toujours la valeur de partage du gain de notre investissement a tous et toutes !

Ceci en défendant et en priorisant pour 2019 l'augmentation générales des salaires qui ne fait pas encore partie des objectifs, et en dénonçant l'individualité que nous subissons, ne serait-ce que par l'application UNIQUE des différentes applications de primes d'objectifs individuelles dont personnes n'est souvent en capacité de comprendre le calcul.

La Prime d'intéressement permettant la gestion des retraites étant par exemple un axe a majeur a re-conquérir! 

 (OUI OUI celle-ci faisant partie du package de l'entreprise , il y a quelques années)


Meilleurs Vœux a tous pour 2019 !