jeudi 26 mai 2016

DROIT DU TRAVAIL - Toujours déterminé-es : Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !



 
 Deux nouvelles journée d'actions sont d'ores et déjà prévues les 26 mai et 14 juin. Jeudi pour la septième journée nationale d'actions, les opposants au projet de loi Travail adopté en première lecture à l'Assemblée nationale grâce à l'article 49.3, se sont deux fois plus  mobilisés que mardi.

 Dans toute la France, la CGT a dénombré 400.000 manifestants et les autorités 128.000, contre respectivement 220.000 et 68.000 mardi.
 L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l’utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.

Le gouvernement n’a pas d’autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu’elles portent. C’est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.
Bernadette Groison, son homologue de la FSU, en a appelé à la «sagesse» de l'État, rappelant que «le point dur qui reste, c'est l'inversion de la hiérarchie des normes, c'est la question du dialogue social». 
C'était la septième journée nationale unitaire d'actions contre le projet de loi travail à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, Fidl, UNL.
 Les syndicats ont appelé jeudi à deux nouvelles journée d'action les 26 mai et 14 juin,
Le 26 mai, il s'agira d'«une journée nationale de grève, manifestations et actions» dans toute la France. «renforcer l'action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat», indiquent-ils dans le communiqué.
L'intersyndicale a par ailleurs décidé d'organiser «une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d'étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire". 
L'objectif est de "poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d'emplois stables et de qualité», selon le texte. 

Cette votation sera «remise lors d'un nouveau temps fort» qui sera décidé «prochainement».   

Jeudi 26 mai 2016 pour LYON
Départ 13h00 : manufacture des tabacs
Arrivée : place Bellecour



RAPPEL:
UN SYNDICAT A DÉPOSÉ UN AVIS DE GRÈVE AU PLAN NATIONAL OU AU NIVEAU DE LA BRANCHE PROFESSIONNELLE   
Je peux m’associer au mouvement de grève sans avoir besoin de déposer un avis de grève à l’employeur  
§ CE JEUDI NOUS Y SERONS REJOIGNEZ NOUS §
 


jeudi 12 mai 2016

LOI TRAVAIL: 49.3...

LOI TRAVAIL ..casse du code


Depuis maintenant près de trois mois, une mobilisation exceptionnelle a pris racine en France pour combattre le projet de loi Travail et porter l’exigence de nouveaux droits sociaux pour les salariés.
Quelle est la réponse du gouvernement ? Le passage en force !
Ce projet de loi ne figurait pas dans le programme du candidat Hollande.
L’utilisation du 49-3 pour faire adopter une loi rejetée par plus de 70% de la population est inadmissible, une véritable honte ! Cette décision ne vient que s’ajouter à un processus antidémocratique depuis le début. Faut-il rappeler la non consultation des organisations syndicales avant l’écriture du texte, les rencontres éclair avec la Ministre du travail, le blocage des votes à l’Assemblée nationale ?
Les salariés sont méprisés, les citoyens bafoués et leurs représentants ignorés.
La CGT condamne ce déni de démocratie et la brutalité affichée par le gouvernement.
Elle poursuivra et amplifiera la mobilisation et appelle tous les salariés à s’inscrire dans le mouvement, se réunir en assemblées générales pour décider ensemble la poursuite de la mobilisation jusqu’au retrait et pour un code du travail
du XXIème siècle.

Plus que jamais, l’urgence est à la mobilisation.
CGT - Montreuil, le 10 mai 2016

Sept syndicats opposés au projet de loi travail, dont la CGT et FO, ont appelé leurs organisations respectives à «construire» deux nouvelles journées de grèves et manifestations les 17 et 19 mai, ont-ils annoncé mardi dans un communiqué à l’issue d’une intersyndicale. La CGT, FO, FSU, Solidaires, l’Unef, l’UNL et Fidl vont également adresser un courrier «au Président de la République pour être reçues rapidement».
 

mardi 10 mai 2016

Loi Travail: si la loi passe que ce passera t'il

La CGT décrypte la loi travail

 Toutes les infos sur le site: http://www.decryptageloitravail.cgt.fr/#post-85


Si la loi passe... votre patron pourra faire approuver un accord par référendum en contournant les délégués syndicaux. Bel outil pour le chantage à l’emploi.
Si la loi passe... Des accords augmentant votre temps de travail peuvent être signés alors même que votre entreprise n’a aucune difficultés économiques.
Si la loi passe... La modulation de votre temps de travail, vous en rêviez ? La loi travail l’a fait. Entre autres conséquences : adieu la rémunération des heures sup’ .
Si la loi passe... N’essayez plus de programmer des sorties, votre employeur peut vous appeler à tout moment lorsque vous êtes d’astreinte ou à temps partiel.
Si la loi passe...Votre patron pourra vous prévenir trois jours avant la date de vos congés que ceux-ci sont reportés. Vive les assurances annulation !
Si la loi passe...Les juges ne pourront plus vérifier si l’entreprise qui vous licencie pour motif économique connaît de réelles difficultés...
Si loi passe...Au diable la loi ou les accords de branche, ce sera l’accord d’entreprise qui dictera sa loi. Chaque entreprise aura ses propres règles... 

A suivre car le texte et ces amendements sont actuellement en discussion au niveau des instances de l'état !

lundi 9 mai 2016

Dossier Vie au Bureau : Agility ou Open Space attention !


Prétendument conçu pour faciliter la communication, l'open space favoriserait le stress et les incivilités, selon plusieurs études sur le sujet, corroborées par des spécialistes des risques psychosociaux.
« Partout la satisfaction chute lorsque les salariés travaillent en open space, même si la génération 20-35 ans est plutôt demandeuse de ce type d'espace de travail collaboratif », ajoute la responsable d'Actineo. "Cabinet de prévention de la Qualité de vie au Travail".
Un sondage réalisé début septembre par un cabinet de prévention spécialisé dans le suivi de la qualité de vie au travail, indique que pour 58 % des salariés, le travail en open space favorise les incivilités (impolitesse, irrespect, violences verbales ou physiques) « une perception identique, quels que soient le secteur d'activité, la taille de l'entreprise ou l'âge des salariés".
De vastes plateaux ouverts, des bureaux alignés en rang d’oignons, des écrans d’ordinateurs à la vue de tous… Bienvenue en open space. Depuis une vingtaine d'années, les petits bureaux fermés cèdent la place à ces grands espaces sans cloisons. Economie de place, meilleure circulation de l’information… La tendance est au bureau ouvert. Mais également à la polémique : si les salariés sont de plus en plus nombreux à y travailler, ils seraient également de plus en plus à mal le vivre. 

 Le bruit serait la principale nuisance dans les bureaux ouverts. 
Dans un open space, on voit et on entend beaucoup de choses. Trop parfois. Sonneries des téléphones fixes, des portables, rugissement de l’imprimante, « confcall » -ces conférences avec le haut parleur-, musique des uns, forts décibels des autres… Sans oublier ceux qui hèlent leur collègue situé à l’autre bout du plateau. Au final, le fameux cocktail party où chacun finit par parler de plus en plus fort. Une véritable cacophonie.  
En open space, tout le monde peut surveiller tout le monde. Que ce soit en regardant sa montre, l’écran de son voisin ou en tendant simplement l’oreille, il est extrêmement facile de fliquer les autres. » L’open space, version travail de Big Brother ? 

Il est vrai que le moindre appel, la moindre conversation peut être saisie par tous les membres du plateau. Chacun sachant bien qui surfe sur Internet, chatte sur Skype ou consulte son profil Facebook. Et que celui qui n’a jamais louché sur l’écran de son voisin jette la première pierre. 

En open space, c’est comme ça : tout le monde voit et entend tout. « Le soir, c’est comme un bal de contorsionnistes : c’est à celui qui va oser partir en premier. Dès que l’un se décide, la vague de départs s’enclenche; chacun développe une technique pour partir. 
On éprouve toujours le besoin de se justifier. 
Certains restent ainsi à surfer dans le vide jusqu’à 20 heures, craignant les réflexions. Dans l’open space, les gens s’autocontrôlent », commente Thomas Zuber psychologue. 
Le bureau ouvert ne serait-il en fait qu’un lieu d’enfermement que l’on n’ose pas quitter ? 
Open stress: Collés les uns aux autres, obligés de porter des casques,surveillés… L’open space, une course au mètre carré faisant fi du bien-être des salariés ? Selon Denis Valode, cofondateur de l’agence d’architectes Valode et Pistre, il fait pourtant ses preuves : « Notre agence ne pourrait fonctionner autrement qu’en open space. Je ne suis pas seul dans mon bureau : j’ai besoin de communiquer avec mon associé, mon assistant… » Certains métiers seraient-ils alors plus adaptables que d’autres à une organisation en open space ? « Sans doute. Mais ce qui compte, c’est la manière dont ils sont faits. Les immenses plateaux sans possibilité de cloisonner sont inhumains; dans un bon open space, tout est éclairé naturellement, et on a réfléchi à la correction acoustique intérieure. 
 
Kit de survie: Entassés dans des bureaux souvent pleins à craquer entre sept et dix heures par jour, les « open spacers » doivent faire preuve d’adaptation. De tolérance envers celle qui a toujours froid et qui ne veut pas ouvrir la fenêtre, ou celui qui ne supporte pas l’éclairage général au néon. Et surtout, s’approprier un petit coin de ce grand espace ouvert. Plantes, photos, affiches, fond d’écran, lampes, figurines… Chacun tente de se recréer une bulle personnelle. Emmanuel, journaliste, travaille en open space depuis quatre mois. « Un open space est ouvert à toutes les énergies. 
On est loin des principes Feng shui. L’agression vient de partout.Au début, j’ai eu l’impression d’être nu devant tout le monde, obligé de me cacher; avec un casque ainsi qu’un portemanteau et une armoire pour fermer mon bureau, j’en ai fait ma chambre."L’open space reste un mode de travail, de vie dont les règles restent à fixer.

L'openSpace permettant de gagner des mètres carrés ceci est une certitude et les employeurs l'ont bien compris !
A suivre... car que va t'il se passer pour les salariés notamment de l'informatique pour les prochains Locaux ADELY ?