mardi 7 mai 2019

#Analyse Travail

Media: Sondage - France TV INFOS: 

Un Français sur cinq ne perçoit pas le sens de son travail




Mercredi 1er mai, c'était le jour de la fête du Travail. Une étude révèle que 18% des Français pensent occuper un poste inutile.

Ce jour de repos est peut-être l'occasion de prendre du recul sur votre travail. Lui trouvez-vous vraiment un sens ? Un sondage étonnant, mené sur pas moins de 10 000 personnes, montre que près d'une personne sur cinq en doute sérieusement.

Qu'est-ce que c'est qu'un travail qui a du sens ? 
L'an dernier, une étude avait mis ces ressorts en lumière. Pour qu’un travail ait du sens, les conditions les plus fréquemment citées étaient les valeurs, l’éthique, l’utilité du travail, la compréhension de ce qu’on fait et le sentiment de faire partie d’un projet plus grand que soi. Autant de choses visiblement absentes de la vie d'une bonne proportion des salariés français, à en croire ce nouvel éclairage apporté par l'institut Kantar, qui a interrogé près de 10 000 personnes pour le compte d'un groupe d'intérim.

Les "jobs à la con"
Pas moins de 18% des personnes sondées, soit près de une sur cinq, ont le sentiment d'occuper un poste inutile, dont ils ne perçoivent pas le sens, justement. Ce que l'anthropologue américain David Graeber, professeur à la London school of economics, a popularisé sous le vocable de "bullshit jobs", les "jobs à la con". Des emplois tellement inutiles à la société que les salariés qui les occupent ont eux-mêmes du mal à justifier de leur existence, pour reprendre sa définition.

Heureusement, beaucoup disent qu'il faut changer tout ça. Comment ? 
La création de sa propre entreprise arrive en numéro un. 
Redonner du sens à son travail, du sens à sa vie, passe par le fait de devenir indépendant pour près d'un quart des sondés. 
Ca n'est pas un hasard si deux créations d'entreprises sur cinq sont le fait de micro-entrepreneurs.

Deuxième façon de redonner du sens à sa vie professionnelle : 

changer  de métier ou évoluer dans l'entreprise. 
Une personne sur cinq s'y dit prête. Vient aussi la mobilité interne
Changer de métier, mais en restant dans la même entreprise; Pour se sentir plus utile: Puis le fait de garder le même métier, mais de changer de secteur d'activité. 
Et enfin quitter son travail pour rejoindre une ONG ou le secteur public. Cela ne concerne qu'un Français sur dix.

Et vous que pensez-vous de ce sondage, avez vous une réelle évolution possible dans l'entreprise ? prend elle en compte votre évolution ? 
 


 

 

lundi 6 mai 2019

#Croissance en berne

Analyse: Les gains de pouvoir d' (pour ceux qui on eu la chance d'en bénéficier) n'ont pas suffi à faire décoller la croissance

A 0,3 % au premier trimestre, la croissance française est repassée en dessous de celle de la zone euro. Les ménages restent peu enclins à consommer et préfèrent épargner une partie des gains de pouvoir d'achat.
 
L'économie française devait résister aux vents contraires qui soufflent sur l'économie mondiale, grâce à sa demande intérieure. Cet espoir est un peu déçu au premier trimestre. La croissance de l'activité dans l'Hexagone a atteint 0,3 % sur les trois premiers mois de l'année - une performance égale à celle, décevante, du dernier trimestre de 2018, marqué par les blocages des liées aux manifestations et aux débordements.  « gilets jaunes »
Nos voisins, eux, ne sont pas si mal lotis puisque l'ensemble de l'économie de la zone euro a crû de 0,4 % au cours de la même période.
 On ne connaît pas encore la performance de l'Allemagne, qui représente à elle seule un tiers de l'économie européenne, mais d'ores et déjà, l'Espagne a connu un début d'année très dynamique et l'Italie, avec une croissance de 0,2 % sur les trois premiers mois de 2019, est sortie de la récession. Des Français enclins à épargner

Comment expliquer cette petite déception de l'économie française ? 

La réponse serait elle liée au comportement des ménages?. 
Alors que leur pouvoir d'achat augmente, les Français sont toujours timorés et préfèrent épargner, probablement suite au choc qu'a constitué l'émergence des « gilets jaunes ». 

Selon les prévisions de l'Insee, au premier trimestre, le pouvoir d'achat aurait augmenté de 0,7 % alors que la consommation, elle, n'a progressé « que » de 0,4 %.

Les ménages ont effectivement préféré épargner, au moins pour partie, le surcroît de pouvoir d'achat plutôt que de le dépenser. « La propension à épargner est aujourd'hui importante chez les Français », résume Julien Manceaux, économiste à la banque ING. « La consommation a un peu moins rebondi que prévu, reconnaît pour sa part Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee.  
Toutefois, il n'est pas forcément étonnant que les ménages ne consomment pas intégralement les gains de pouvoir d'achat à court terme. Cela peut s'expliquer par un certain attentisme et une prudence des Français. »
 
Il est vrai que  la confiance des ménages, calculée chaque mois par l'Insee, reste inférieure à sa moyenne de long terme et se situe peu ou prou à son niveau d'octobre dernier. Or, avec l'impact du ralentissement de l'économie mondiale, la grande question de 2019, pour la France, est de savoir  dans quelle mesure les gains de pouvoir d'achat, obtenus notamment grâce aux mesures sociales et fiscales du gouvernement à la suite de la « révolte des ronds-points », vont être utilisés pour consommer .
« Les ménages sont en train de reconstituer leur capacité financière et s'ils reprennent confiance au cours des prochains mois, ils auront les moyens de consommer », se rassure Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). D'ailleurs, « le climat des affaires dans l'industrie, dont l'activité est très liée à la demande extérieure, est aujourd'hui moins élevé que dans d'autres secteurs, comme les services et le commerce, qui eux, dépendent plus de la demande intérieure », souligne Julien Pouget.

« Les ménages devraient progressivement prendre conscience de leurs gains de pouvoir d'achat si les entreprises appliquent réellement une répartition en prenant en compte les bas salaires; cependant le grain de sable, c'est la remontée actuelle des prix du pétrole qui va rogner une partie de ces gains », estime Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas.
Bref, l'incertitude qui pèse sur la croissance française n'est pas encore levée et le retour à une épargne « normale » prendra du temps. 
Le gouvernement le sait : dans son programme de stabilité présenté début avril , il notait que « le taux d'épargne reviendrait en 2020 à un niveau identique à 2018, soit 14,4 % » du revenu disponible. Mais, avec un premier trimestre en demi-teinte, il faudrait que la croissance s'élève à 0,4 % au moins au cours des trois trimestres à venir pour que l'objectif du gouvernement d'une progression de l'activité de 1,4 % cette année soit atteint. 
C'est encore possible mais il ne faudrait pas que le ralentissement mondial prenne de l'ampleur.




 Une analyse qui fait réfléchir en vue des actions prises pour le pouvoir d'achat de soit disant tous les français !  

 Ah nous avons de la chance, nous n'aurons pas un jour férié de plus  a travailler....

 

Et vous êtes vous content de l'application de ces mesures?
voyez vous un réel un changement sur vos salaires et dans votre quotidien ?


 Source: INSEE - LES ECHOS - AVRIL 2019


vendredi 3 mai 2019

#Salaires dans le privé

Salaires: ce que gagnent les salariés du secteur privé


Le salaire net en équivalent temps plein pour les salariés du secteur privé était de 2.238 euros par mois en 2016 selon l'Insee

2.238 euros nets par mois: c'est ce que gagnait en moyenne en 2016 un salarié (en équivalent temps plein) du secteur privé selon les chiffres de l'Insee dévoilés mardi 23 avril. Un montant qui augmente de 0,5%, en euros constants, par rapport à 2015. Mais si l'on regarde dans le détail, les disparités sont fortes. Le salaire médian s'établit lui à 1.789 euros nets par mois, 

c'est-à-dire que la moitié des salariés touchaient davantage et l'autre moitié moins. Les 10% les moins bien rémunérés (1er décile) gagnaient ainsi moins de 1.189 euros par mois selon l'Insee tandis que les 10% les mieux payés (9e décile) touchaient plus de 3.576 euros. 

Les disparités salariales se sont même légèrement accrues puisque le salaire du 1er décile n'a progressé que de 0,1% en 2016 contre +0,5% pour celui du 9e décile.

Autre enseignement de l'étude de l'Insee, l'écart entre le salaire net en équivalent temps plein des femmes et celui des hommes continue de se réduire –il a baissé de 0,3 points en 2016– mais le salaire des femmes est toujours inférieur de 18,9% en moyenne à celui des hommes. 
 Les salariés qui sont restés dans la même entreprise de début 2015 à fin 2016 voient quant à eux le salaire net moyen augmenter de 2% en 2016.

Et vous ou en êtes vous ?  êtes vous en vue de vos fonctions et tâches rémunérés correctement ?   -  Nous connaissons hélas la réponse !

Source: INSEE/Challenges.fr - Avril 2019.