vendredi 21 juillet 2017

#Dossier: TOP des 10 Métiers les moins glop

Selon une étude menée par le site meilleures-entreprises, de très nombreux Français souffrent de mal-être au travail, mais certains métiers sont plus touchés que d'autres.



Les clercs de notaires sont les moins heureux au travail

Clerc de notaire serait le métier le moins épanouissant de France en 2017. C'est ce que révèle une étude menée par le site meilleures-entreprises auprès de 120 000 Français. En effet, seul 1 clerc de notaire sur 10 se dit satisfait de son travail. En deuxième position des métiers les moins épanouissants, on trouve « chef de publicité », avec seulement 26 % de taux de satisfaction.

Viennent ensuite les policiers, avec 27 % de taux de satisfaction. Ils choisissent en effet, souvent ce travail avec enthousiasme et sont très vite déçus du terrain. Ils doivent faire face à de l'agressivité et des insultes et leur salaire n'apporte pas de compensation suffisante. Pour clôturer le top 5, on trouve les opérateurs qualité (29 % de taux de satisfaction) et les analystes en gestion, planification des ressources de l'entreprise (30 %).


Des conditions de travail difficiles
En 6e position, ce sont les informaticiens qui se distinguent. Seuls 34 % d'entre-eux semblent satisfaits de leur travail. La plupart souffrent notamment d'un manque de reconnaissance. En 7e et 8e position, ce sont les vendeurs et magasiniers qui se distinguent, avec 35 % de taux de satisfaction. Et, c'est avec surprise que l'on trouve les infirmiers en 9e position de ce classement.

Ces derniers pointent du doigt conditions de travail difficiles : travail de nuit et stress quotidien. On leur demande une disponibilité toujours plus importante pour une rémunération assez maigre compte tenu de leur implication. Enfin, le dernier métier le moins épanouissant est celui d'agents d'accueil. Quelle que soit son humeur, un agent d'accueil n'a en effet pas d'autre choix que de sourire et d'être prévenant. Ce qui n'est pas toujours évident.


Et vous qu'en pensez-vous ?

Source: meilleures-entreprises

mercredi 19 juillet 2017

#Loi Travail: quelles nouvelles ?

 
 
Dérèglementation, flexibilité et précarité à tous les étages
mardi, 18 juillet 2017
Le cycle des 6 rencontres bilatérales d’une heure entre la Cgt et le ministère du travail est terminé. 
Le gouvernement siffle la fin du premier acte en ayant dévoilé son projet à dose homéopathique et sans préciser si les organisations syndicales seront associées à la suite.

A nous de nous imposer dans le débat !


Les mesures envisagées sont toutes régressives et taillées sur mesure pour satisfaire aux exigences patronales : plus de flexibilité, plus de précarité, moins de salaire...
Il s’agit aussi de brouiller les repères collectifs, jusque-là communs à tous et consignés dans le code du travail et les conventions collectives, et instituer un contrat de travail, avec des règles différentes dans chaque profession.
Ainsi, tous les CDD, les contrats d’intérim, seraient règlementés au niveau de la branche voire dans certains secteurs par accord d’entreprise. Si on y ajoute le contrat de chantier, élargi à toutes les professions sous le nom de « contrat d’opération », c’est la précarité additionnée à la précarité, la précarité à vie.


Un accord de branche pourrait, par exemple, décider de maintenir les 10% de prime de précarité en vigueur aujourd’hui dans la Loi, pour un salarié en CDD à condition d’accepter plus de 2 renouvellements de ce type de contrat.
Plus de précarité et pour plus longtemps en échange du maintien de droits déjà acquis, quelle belle contrepartie !

En cas de licenciement, le salarié (comme son employeur) pourrait être exonéré fiscalement sur ses indemnités de départ s’il accepte une rupture conventionnelle mais pénalisé fortement s’il va aux Prud’hommes.


Quand on sait que 92% des contentieux aux prud’hommes concernent des licenciements abusifs, on comprend aisément que le patronat vient d’obtenir le droit de licencier sans contrainte.


Le gouvernement envisage également de déréglementer le travail de nuit, de remettre en cause les primes d’habillage/déshabillage, le passage de consignes prévus dans le temps de travail effectif pour certaines conventions collectives …
Payer moins cher le quart d’heure supplémentaire effectué par une hôtesse de caisse dans une enseigne d’alimentation, chacun comprendra que c’est une mesure cruciale pour lutter contre le chômage de masse !


Ce projet de loi est nuisible pour le monde du travail, il doit être combattu !
La CGT propose de faire du 12 septembre une grande journée de grève interprofessionnelle pour imposer un code du travail de progrès social.


Montreuil, le 18 juillet 2017 - la cgt

mardi 11 juillet 2017

#Loi Travail Saison 2 : Précarisation en route ...et sur ordonnaces


À grands renforts d’ordonnances, le nouveau pouvoir prépare une loi qui va amplifier la déconstruction du Code du Travail entamé par la loi El Khomri. La CGT dit non à la régression sociale !
            
               





 En savoir plus:  http://cgt.fr/-Loi-Travail-XXL-.html