vendredi 27 janvier 2017

Dossier du Vendredi: #Espace Partage

 #OpenSpace

Et vous qu'en pensez-vous ? 

A VOIR REVOIR PARTAGER ET DIFFUSER  - Dossier la quotidienne du  26/01/2017

Open space : mieux qu'un bureau traditionnel ?



 

Dossier du Vendredi : #Droits d'Alerte

#Lanceurs d'Alerte 

Bon a savoir:

Et si les affaires LuxLeaks ou UBS France, largement médiatisées, dans lesquelles les lanceurs d'alerte, malgré le bien-fondé reconnu de leur intervention, ont finalement été sanctionnés, avaient pour effet de dissuader les salariés des grandes entreprises de dénoncer des faits dont ils ont connaissance ?

Selon le baromètre BVA/Cercle d'éthique des affaires/La Poste, lancé en 2012 un quart des salariés des grandes entreprises n'hésiteraient pas à lancer une alerte pour témoigner d'un problème éthique, mais cette proportion a nettement baissé en un an. Globalement, près de 9 salariés sur 10 se déclarent « probablement » ou « certainement » prêts à dénoncer des faits graves, comme en 2014 et 2015. Mais la proportion des salariés certains de le faire s'effondre de 21 points en un an. Signe d'une « méfiance plus prononcée » en 2016, moins de 6 salariés sur 10 (59 %) font confiance à leur entreprise pour assurer leur protection et garantir leur anonymat s'ils devenaient lanceurs d'alerte. Ils étaient les trois quarts en 2015 (74 %).

Ces résultats démontrent, si besoin en était, que les salariés, les cadres en particulier n'ont aucune vocation de martyrs et que notre pays a besoin de mettre en œuvre un statut protecteur des lanceurs d'alerte. 
 Certes, il est prévu par la loi Sapin 2 adoptée en novembre. Elle a créé un statut du lanceur d'alerte et renforcé la protection des salariés. Elle oblige aussi les entreprises de plus de 50 personnes, les communes de plus de 10 000 habitants et l'administration à mettre en place des procédures de recueil des alertes. Un salarié sur deux indique connaître un dispositif d'alerte dans son entreprise (un numéro de téléphone ou une adresse dédiée) et 73 % jugent « positive » l'évolution des comportements éthiques dans leur entreprise, mais sur ce point le jugement recule de 3 points.

Ce qui ressort de ce baromètre, c'est aussi que pour discuter une question d'éthique ou de déontologie, les salariés feraient d'abord confiance à un représentant du personnel (75 %) ou au responsable éthique de l'entreprise (74 %), avant un collègue (65 %) ou leur supérieur hiérarchique (64 %). Ces chiffres confirment donc une confiance dans les syndicats qui ont vocation à s'emparer de ces questions tandis que la loi Sapin 2 prévoit la possibilité de porter l’alerte devant les ordres professionnels. « Cette disposition, introduite par le Sénat, travestit les missions des ordres professionnels et introduit un dangereux mélange des genres. Dévolus, comme leur nom l’indique, à des questions strictement professionnelles, ils n’ont pas, contrairement aux organisations syndicales, de mission d’intérêt général.

Oser donner une place aux ordres professionnels tout en excluant les organisations syndicales démontre encore une fois la totale ignorance des parlementaires des réalités du monde du travail » avait réagit la CGT lors de l'adoption du texte qui comporte certes des aspects progressistes.


Mais la CGT via l'UGICT regrette cependant que ses propositions d’articulation de la procédure d’alerte avec les Institutions Représentatives du Personnel (IRP) et les organisations syndicales n’aient pas été retenues. La pluralité des recours et la possibilité pour le salarié de porter à toutes les étapes l’alerte devant les IRP et les organisations syndicales est pourtant une garantie de l’effectivité du droit à l’alerte.

L'enjeu c'est de ne plus laisser seuls les lanceurs d'alerte dans le combat du pot de terre contre le pot de fer.

La loi du 9 décembre 2016 - article 6 donne une définition intéressante du lanceur d’alerte :
Un lanceur d’alerte est une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance. 

Nous avons tous suivant notre position dans la hiérarchie de l'entreprise des droits et devoir et limité suivant notre fonction il est bon de le rappeler a tous , et si jamais des éléments ne sont pas correctes ou il y a des abus de positions il faut donc le faire savoir !

 

En Savoir plus :
 http://www.ugict.cgt.fr/options/fiches-juridique/lanceurs-dalerte-une-meilleure-protection

mardi 24 janvier 2017

Salaires, Retraite , Emploi Themes du prochain Quinquennat ?

#SONDAGE
 
Selon un sondage Ipsos publié lundi 16 janvier, la rémunération, l'âge de départ à la retraite et la sécurité de l'emploi sont les thèmes que les salariés souhaitent voir abordés en priorité lors du prochain quinquennat
Ce sondage réalisé pour le Figaro et le centre d'enseignement supérieur et de formation professionnelle (Cesi) montre que parmi dix thèmes, celui des rémunérations arrive en tête .

(50 % des salariés interrogés), suivi de l'âge de départ à la retraite (39 %), de la sécurité de l'emploi (36 %), du chômage (35 %) et des conditions de travail (32 %).
Arrivent ensuite la durée hebdomadaire du travail (18 %), l'égalité femmes-hommes dans les entreprises (15 %) et la fiscalité des entreprises (14 %). 

Le dialogue social et la formation professionnelle arrivent en dernier, avec 10 % chacun.

Et vous quels sont vos attentes?  réponses dans GPTW ? ;)


 


lundi 16 janvier 2017

Se tenir informer: Campagne Santé au Travail: La mèche est là


CAMPAGNE : SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL

La Santé est importante pour Tous - Vous avez des droits - il est bon de le rappeler.


ACCIDENT DU TRAVAIL: quelle définition ? 

L’article L411-1 du Code de la sécurité sociale prévoit qu’« Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise ».

Ainsi deux situations sont couvertes : par le fait du travail ou à l’occasion du travail. 
La deuxième situation soulève plusieurs questions, notamment dans l’hypothèse où le salarié serait préalablement à sa venue au travail souffrant, et qu’il fait l’objet d’un malaise, est-ce un accident de travail ou non ? 

L’accident de travail se caractérise généralement par sa soudaineté, caractéristique le différenciant de la maladie professionnelle. Toutefois, il existe des exceptions, car certaines maladies contagieuses qui auraient été contractées à l’occasion du travail peuvent être considérées comme un accident de travail.
Il faut également que le salarié justifie d’une lésion corporelle suite au fait accidentel pour que ce dernier soit considéré comme un accident de travail.

Faire l’objet d’un malaise sur son lieu de travail présumé comme étant un accident de travail par les juges 

Les règles en matière de droit du travail partent du principe que si le malaise intervient sur le lieu de travail, l’accident est présumé être un accident du travail. Cette présomption ne pourra être renversée que si la caisse primaire d’assurance maladie ou l’employeur parviennent à prouver que le malaise a une cause totalement étrangère au travail.

 

Autrement dit, même si le salarié souffrait d’un état pathologique antérieur à sa prise de fonction, le malaise survenu sur le lieu de travail sera qualifié d’accident du travail, à moins qu’il ne soit apporté la preuve contraire. Dès lors que les conditions de travail ont une incidence dans la réalisation du malaise, il sera considéré comme imputable au travail, même si le salarié souffrait antérieurement à sa prise de fonction. 

Les conséquences de la qualification d’accident du travail

La qualification ou non d’accident du travail a une importance toute particulière pour le salarié et l’employeur.

 

Le salarié victime d’un accident de travail bénéficie ainsi d’indemnités journalières de la sécurité sociale suite à son arrêt de travail mais également d’un complément versé par l’employeur sans aucun jour de carence. 
Par ailleurs, il ne peut pas faire l’objet d’un licenciement pendant la période d’arrêt sauf pour faute grave ou pour un motif non lié à l’accident.
Le droit du travail, matière éminemment évolutive, doit conduire les employeurs comme les salariés à s’entourer d’un maximum de précautions.

Rappelons que l’employeur a un devoir de sécurité qui s’il n’est pas respecté entraine des sanctions. 
De plus la santé ne s'achète pas, il faut donc garder les acquis permettant aux salariés quelque soit le poste de pouvoir se soigner et d'être en capacité de pouvoir travailler correctement en bonne santé.
Pour en savoir plus et afin de pouvoir obtenir notamment des informations sur l'évolution du droit en la matière mais également la position que nous défendons 
Rejoignez-nous et recevrez directement le bulletin d'information dans votre boite aux lettres
 
BONNE SEMAINE A TOUS ET TOUTES

vendredi 6 janvier 2017

Dossier du Vendredi : Droit à la déconnexion - Nouveauté






DROIT A LA DÉCONNEXION: avons déjà parlé et combattons les abus provoqués par la connexion H24 7/7 aux outils de l’entreprise et aux mails professionnels.
C’est pourquoi nous ne pouvons que nous réjouir des avancés positif de certains articles du code du travail.


La mesure pour limiter l’utilisation des outils numériques hors du temps de travail est entrée en vigueur. Elle doit permettre aux salariés Ultra Connectés d’appuyer sur le bouton OFF sans peur !

S’agissant d’une demande importante chez les cadre 75% et les jeunes de moins de 24 ans 76%. « Source : Etude Eleas , Octobre 2016 ».
Espérons que cela se transforme en point positif dans notre entreprise et notre Groupe ; ceci pour le bien de tous les salariés et le respect de la vie privée ; ce qui n’est malheureusement pas une obligation tout dépendra des élus majoritaires décisionnaires de l’application en entreprise.


A SAVOIR : certains grands groupes ont déjà pris le taureau par les cornes, savez-vous que RENAULT a choisi de limiter l’usage de la messagerie et du téléphone professionnel le soir et le Week-end, Total applique également des mesures de limitations de l’usage de ces outils ?

Certes tout le monde n’est pas pour ces mesures qui sont des mesures indispensables pour la santé de tous, certains sont persuadés d’être uniquement jugés sur leurs implications au sein de l’entreprise notamment par la disponibilité, les connectés à outrance estiment qu’il est une barrière plutôt qu’une protection, ils l’accusent de freiner leurs sur engagement et leurs capacité « sacrificielle ».
D’aucuns transfèrent d’ailleurs leurs documents et emails vers leurs boite personnelle pour contourner les interdits ! 

Une pratique malheureusement trop courante pour plus d’un tiers des actifs, avec une proportion plus forte chez les salariés du tertiaires et d’encadrement et ceci même si le salarié est équipé d’un téléphone professionnel.


Ces « accrocs » au travail se sentent angoissés quand ils n’ont pas assez a faire…
Ceci peux être le symptôme d’une maladie méconnue qui porte le nom de « boulomanie », si celle -ci n’est pas soignée elle peut la aussi conduite à une dépression ou Burn Out .

CE QUE DIT LA LOI :

L’article 55 de la loi Travail introduit pour la première fois un droit à la déconnexion, qui s’applique à tous les salariés

Pour le mettre en œuvre, la priorité étant donné à la négociation…avec les partenaires sociaux :
Les entreprises de plus de 50 salariés doivent entamer le dialogue social, à partir d’aujourd’hui…
Ceci pour mettre en place des dispositifs de régulations des outils numériques.
L’accord trouvé pourra être valable suivant un délais négocié ou alors débouché sur une charte.
Concrètement, les salariés ne sont donc désormais pas tenus de répondre aux e-mails, coups de fils ou textos en dehors des horaires du contrat de travail et ceci qu’ils soient Salariés Cadre ou NON Cadre.


Il y a beaucoup à faire dans ce domaine et nous sommes pour l’encadrement juridique de l’utilisation de ces outils « le télétravail étant également un axe, d’autant nous savons que des salariés ont également malheureusement été victimes de ces pratiques dans note groupe autrement appelé « BURN-OUT »…


Plus concrètement, la CGT fait donc 5 propositions que voici :
  1. Encadrer l’usage des TIC pour protéger le repos et la vie privée.
  2. Garantir le décompte, la rémunération et/ou récupération de toutes les heures effectuées.
  3. Réglementer les forfaits jours.
  4. Réglementer le télétravail.
  5. Mettre en place une réglementation encadrant les déplacements professionnels.





Alors Soyons Vigilants et espérons que les choses évoluent dans le bon sens !
A suivre de prêt en 2017 dans notre entreprise qui se tourne vers le 2.0 …..

A suivre très prochainement  :)