lundi 27 février 2017

#Actu - A savoir Egalité - H/F

Le 8 mars à 15h40 : Pour l'Égalité H/F

 
En 2017, nous voulons que cessent enfin les inégalités au travail, en termes de salaires, d’accès à l’emploi, de carrière, de temps de travail. Nous voulons l’égalité salariale et la revalorisation des salaires dans les métiers à prédominance féminine.
En 2017, nous voulons que soit garanti le droit d’accès à l’avortement, à la contraception dont la légitimité est sans cesse remise en cause. Nous voulons un égal accès à la santé et aux services publics garants d’une égalité de traitement pour toutes et tous.
En 2017, nous voulons que cessent les violences sexuelles et sexistes à l’encontre des femmes : au travail, dans l’espace public comme à la maison.
En 2017 nous voulons des politiques volontaristes contre les stéréotypes de genre : à l’école, dans les médias, dans la vie publique et privée.
En 2017 nous voulons le partage des tâches domestiques et des services publics de prise en charge de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes.
Les femmes sont toujours payées en moyenne un quart de moins que les hommes. Ceci signifie donc que chaque jour, elles travaillent gratuitement à partir de 15h40.

Aussi, nous appelons à faire du 8 mars 2017 une journée d’actions et de grèves pour les droits des femmes.

Pour refuser le travail gratuit et exiger l’égalité professionnelle, nous appelons à des arrêts de travail à 15h40 dans toute la France et sur tous les lieux de travail.
Montrons que nos luttes sont des conditions nécessaires et indispensables pour l’émancipation des femmes et des peuples.
Et montrons que nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilantes et combatives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits.

Le 8 mars à 15h40 : toutes et tous dans l’action.
Inscrivez-vous sur le site 8mars15h40.fr

Source: http://cgt.fr/-Le-8-mars-a-15h40-toutes-et-tous-

 

vendredi 24 février 2017

#Dossier du Vendredi - TéléTravail Avis de l'OIT

S'il offre à première vue beaucoup d'avantages, comme un gain de temps et d'argent sur les transports et une vie de famille plus équilibrée, un rapport de l'Organisation internationale du travail et Eurofound, une agence de l'Union Européenne, s'appuie sur des recherches menées dans 15 pays, estime qu'à forte dose, il peut nuire à la santé.



Le rapport distingue les télétravailleurs à domicile, qui semblent jouir d’un meilleur équilibre travail/famille, et les travailleurs « très mobiles », qui utilisent les nouveaux moyens de communication et sont davantage exposés à des répercussions négatives sur leur santé et leur bien-être.
Le rapport souligne « la tendance à induire un allongement de la durée du travail, à créer un chevauchement entre le travail salarié et la vie privée et à entraîner une intensification du travail ». « 41 % des employés très mobiles font état de niveaux élevés de stress, comparés à 25 % chez ceux qui travaillent tout le temps au bureau », indique l'étude.
En outre, 42 % des personnes travaillant en permanence à domicile et 42 % des télétravailleurs très mobiles déclarent se réveiller plusieurs fois par nuit, alors qu'ils ne sont que 29 % chez les personnes employées sur leur lieu de travail. Jon Messenger, co-auteur du rapport, souligne les avantages du télétravail à temps partiel qui permet aussi de garder le contact avec les autres collègues.

« L'équilibre idéal semble être 2 à 3 jours de travail à domicile », a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Genève. « Peut-être que les sociétés devraient y recourir plus souvent, car cela a des effets positifs, non seulement pour les employés mais également pour l'employeur », a-t-il souligné.
Le rapport préconise par ailleurs un « droit à la déconnexion » qu'il faut IMPOSER et faire RESPECTER pour la santé de tous !


BON WEEK-END A TOUS 
 

jeudi 23 février 2017

#Sondage - Cadre Ou Non Cadre Attention

La grande majorité des cadres du privé affirment être « sous pression ». C'est la seizième édition du baromètre Ifop-Cadremploi publiée jeudi dernier qui le dit.


Confirmant ce qui ressortait déjà par exemple du baromètre Viavoice Ugict-CGT de 2016, ce sondage dénombre 80 %  des cadres du secteur privé qui affirment ressentir une pression liée à leur « charge de travail », « plutôt importante » (54 %), voire « importante » (26 %). Et 73 % rapportent également travailler sous la pression d'« objectifs à atteindre ».
De ce point de vue, le sondage effectué pour l'Ugict-CGT en 2016 pointait que 48 % des cadres percevaient que les pratiques managériales de leur entreprise ou administration s'étaient plutôt détériorées. Près de 7 sur dix estimaient aussi que leur charge de travail avait augmenté et que pour 54 % d'entre eux, le temps de travail avait augmenté. Dans cette situation, les cadres semblent soucieux de déconnecter le soir et le week-end (pour 60 %), ce qui démontre non seulement la pertinence mais aussi l'urgence de négocier partout un véritable droit à la déconnexion.

Ce chiffre rejoint d'ailleurs le souhait exprimé par 56 % des cadres interrogés par Viavoice pour le baromètre Ugict-CGT 2016. 
Hélas, ce n'est pas la mention d'un droit à la déconnexion dans la loi Travail qui risque d'apporter la réponse attendue. La mise en œuvre de ce droit minimaliste est renvoyée au 1er juillet 2017. Le gouvernement s'est saisi de cette aspiration pour en faire un sujet de négociation sans obligation de mise en place des trêves de mails, et surtout renvoyé à des chartes d’entreprises sans valeur normative…
Pire, la mise en œuvre de la loi imposée par Manuel Valls va encore aggraver la pression sur les cadres. Ainsi par simple accord d’entreprise, on pourra passer de 10 à 12h de travail maximum par jour ou bien  passer de 44 à 46h de travail maximum par semaine sur 16 semaines (au lieu de 12 aujourd’hui). 
De la même manière, il suffira d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins compensées. 
Et les directions d'entreprise pourront aussi décompter les temps d’astreinte des temps de repos. Et que dire encore de l'extension des forfaits jours... ?

Avec ça, la pression managériale imposée par la financiarisation de notre économie n'est pas prête de retomber.

vendredi 17 février 2017

# Dossier du vendredi -TELETRAVAIL Oui Ou Non ?

#TELETRAVAIL
 
Le télétravail est souvent utilisé pour accompagner la réorganisation ou la délocalisation de site ou de siège d’entreprise en Ile de France ou dans des grandes agglomérations.

S’il peut en apparence constituer une solution pour mieux équilibrer la vie privée avec la vie professionnelle, c’est souvent par défaut que les salarié-e-s y consentent, faute de pouvoir accéder à un logement plus proche du lieu de travail ou de pouvoir disposer de conditions de transport acceptables.

L’accord national interprofessionnel de 2005, qu’avait signé la CGT, avait eu pour mérite d’encadrer une forme de travail qui en était à ses débuts. 
Aujourd’hui, à l’ère de l’internet mobile, ce cadrage est insuffisant par rapport aux nouvelles conditions d’exercice professionnel où les unités de lieux et de temps de travail sont éclatées. Le travail nomade se développe, les salarié-e-s en situation de télétravail peuvent toujours travailler de leur domicile, mais aussi dans des lieux tiers extérieurs aux entreprises, chez le client, dans les transports, à l’hôtel, etc. 
Ce nouveau contexte favorise le travail gris, qui représente le temps de travail qui n’est pas comptabilisé, et remet en cause l’équilibre vie privée et vie professionnelle. D’où la nécessité de mener campagne pour le droit à la déconnexion et de comptabiliser le temps de travail TTC (Toutes Tâches Comprises) quel que soit le lieu où l’on se trouve (domicile, transport, lieux tiers, client, etc).

Avec la mobilisation contre la loi Travail, nous avons empêché le fractionnement des 11 heures de repos quotidien obligatoire prévus dans le Code du travail. 
Dans le cadre de la concertation télétravail qui débute, il y a fort à parier que le Medef cherchera à réintroduire ce fractionnement du temps de repos, et va rechigner à céder de nouveaux droits aux salarié-e-s concerné-e-s. 
Le télétravail se caractérise par des gains de productivité évalués à 22% 

Les marges de manœuvre existent donc pour mieux protéger les salarié-e-s et réduire la charge et le temps de travail.  

 

Le TELETRAVAIL doit de toutes les façons êtres très encadrés et ne peux être appliqués sans accord réelle et sérieux connus de tous et pour tous  Cadre ou Non Cadre !

mercredi 15 février 2017

#lLoiTravail - Breve- Création Site dédié

#LoiTravail


Loi Travail : le combat continue

La CGT lutte depuis plusieurs mois contre la loi Travail, dans une large unité. 
Avec la promulgation de la loi et la publication des décrets d’application, la lutte entre dans une phase nouvelle. Cette phase articule propositions alternatives, mobilisation dans les entreprises, mobilisations professionnelles et interprofessionnelles, suivi des négociations, actions judiciaires et juridiques.

Combattre la loi travail par le contentieux :
La CGT et FO saisissent l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les conventions 87 et 98 portant sur la liberté syndicale et le droit à la négociation collective, et la convention 158 qui crée des règles relatives au licenciement. A lire sur le site de la CGT.
 




vendredi 10 février 2017

#Dossier du Vendredi: Dialogue et Sondage

L’institut LEA, « L’Entreprise Alternative », avec le concours de l’IAS, « Institut international de l’Audit Social », a lancé mercredi 8 février 2017 un outil inédit d’évaluation de la qualité du dialogue social en entreprise.


Améliorer les relations sociales
En créant cet outil d’évaluation de la qualité du dialogue social, l’institut LEA et l’IAS souhaitent donner à chaque entreprise la possibilité d’interroger et d’améliorer les pratiques de relations sociales, en identifiant les priorités d’actions à mener, avec toutes les parties prenantes.

Évaluer la qualité du dialogue social
A ce jour, il n’existe pas d’outil complet pour évaluer la qualité du dialogue social en entreprise au moyen d’indicateurs partagés. Or le dialogue est essentiel pour associer tous les acteurs à l’atteinte d’objectifs communs.
L’outil qui sera mis à disposition par l’institut LEA et l’IAS auprès des directions d’entreprise, des représentants du personnel, mais aussi de tous ceux qui œuvrent au développement du dialogue social, permettra :
  • À chacun de questionner ses pratiques en matière de relations sociales et de les améliorer.
  • En période de tensions, de prendre du recul et d’analyser plus objectivement les données de la situation.
  • De faire des « photographies » périodiques sur la qualité des rapports sociaux à l’entreprise afin d’évaluer ce qui a changé après la mise en œuvre d’actions d’amélioration.
  • D’évaluer la façon dont l’encadrement joue son rôle dans le dialogue social.
Suite à une phase expérimentale auprès de plusieurs entreprises volontaires avant la fin du premier trimestre 2017, le kit d’évaluation du dialogue social sera mis à disposition de tous les acteurs concernés.
Le dialogue social est un des leviers de la performance globale de l’entreprise car il intègre les dimensions sociales, environnementales et économiques pour la gouvernance de l’entreprise, en tant que communauté de travail créatrice de services et de produits.

Question: a votre avis le Dialogue Social est appliqué dans notre entreprise ?
Notre entreprise va t'elle participer a ce sondage?   et Quel serait le Résultat ?

Le Sociale doit être une RÉELLE PRIORITÉ

En savoir plus sur l' IAS: Institut International de l'Audit Social



#TempsdeTravail

A savoir: Rendu possible par la loi Travail, 
un projet de modulation du temps de travail sur trois ans proposé chez Dassault Aviation, a été rejeté par une majorité de syndicats.




Lancé par la direction de l'avionneur au prétexte d'une baisse de charge sur 2017, ce projet de tri-annualisation du temps de travail prévoit des périodes basses (32 heures hebdomadaires) et hautes (40 à 42 heures par semaine).
Il prévoyait que les salariés soient payés pendant toute la durée de l'accord sur la base de 37 heures, selon la CGT, avec une prime de 30 euros à 50 euros brut mensuel, en période haute, au titre du dépassement du quota d'heures annuel. 
Seuls étaient concernés les salariés non cadres en production, soit environ 2 000 des quelque 8 200 salariés de Dassault Aviation.
La CGT avait évoqué pour refuser cet accord les résultats de l'entreprise dont le carnet de commande s'est enrichi en 2016 de 36 Rafale, avec la signature du contrat avec l'Inde. 
Au 31 décembre 2016, le carnet de commande de Dassault Aviation comptait 110 Rafale (32 pour la France et 78 à l'exportation), et 63 Falcon.

A Noter: les évolutions des lois comme par exemple les temps de Travail....même avec le changement de loi, tout n'est pas acceptable; que ce soit le changement des accords institutionnels sur le temps de travail ou bien les modifications des orientations stratégiques qui aurait par exemple comme conséquence une modification des contrats de travail et ceci  sans informations des salariés et des instances et surtout sans assurance d'emplois pour le ou les personnes concernés.

Bonne fin de semaine

mardi 7 février 2017

#LoiTravail: et Maintenant ?

Communiqué LOI TRAVAIL : Et Maintenant ?

La CGT et FO ont saisi l’OIT ce jour. En effet, la loi Travail comporte de nombreuses dispositions contraires aux textes fondamentaux et aux textes internationaux auxquels la France est liée. Cette loi porte atteinte à la liberté syndicale, au droit à une négociation collective libre et progressiste et au droit à un licenciement « juste ». C’est pourquoi, une plainte commune de FO et la CGT est déposée auprès de l’Organisation internationale du travail.

Jamais nous ne nous résoudrons à la remise en cause des dispositions du Code du Travail protégeant les travailleurs. Au contraire, nous résisterons aux côtés des salariés en mobilisant tous les outils à notre disposition : en maintenant le rapport de forces dans les négociations afin d’empêcher la régression des droits des salariés et en actionnant tous les recours juridiques pertinents.

Ignorant l’opinion publique, sans débat parlementaire, sans respect pour les organisations syndicales, à coups de 49-3, la loi Travail a été adoptée, puis promulguée au Journal Officiel le 8 août 2016. Complétée par environ 130 décrets d’application en cours d'applications pour certains.., elle est désormais pour sa base applicable. 
Des employeurs s’emparent déjà de ce texte pour remettre en cause les droits de nombreux salariés. (Par exemple a surveiller de prêt les temps de travail et accords applicables qui seront sans doute les premiers revues notamment chez A.G.F....).

Déjà en 2007 et 2011, l’OIT a respectivement disqualifié le CNE (contrat nouvelle embauche) et reproché à la France des réquisitions de salariés grévistes organisées par le gouvernement.

Paris, le 31 janvier 2017

 



vendredi 3 février 2017

#Sondage - ConditionsDeTravail

Selon une enquête MediaRH du vendredi 27/01/2017


66 % des salariés estiment que les mesures prises par le gouvernement ont dégradé les conditions de travail, 26 % « fortement » et 40 % « un peu ». 
Mais si ces réformes sacrificielles servaient à quelque chose... 

Pas convaincus les salariés sont sceptiques concernant l'impact des réformes sur le marché du travail : 
seulement 20 % leur attribuent un « impact positif » sur la baisse du chômage, 18 % sur l'organisation du temps de travail, 15 % sur leur employabilité et sur les relations professionnelles au sein de leur entreprise. 

Les salariés jugent aussi sévèrement l'inversion de la hiérarchie des normes, l'une des pierres angulaires de la loi travail qui donne la primauté de l'accord d'entreprise sur l'accord de branche en matière de temps de travail : 45 % lui attribuent un impact négatif, 24 % un impact positif, 30 % aucun impact. 
On le voit, ça valait vraiment la peine de tordre le bras de la représentation nationale en usant à six reprise du 49.3 via les loi Macrons ou autres El Kohmri pour imposer des réformes qui six mois plus tard restent en travers de la gorge des salariés.

Et vous qu'en pensez-vous ? êtes vous content des NAO 2016 ???....

Source: http://www.mediarh.com/