jeudi 14 décembre 2017

#Evolution des Status Cadre / Non Cadre - Nego en cours

A SAVOIR: Suite à la suppression de l’Agirc, la caisse de retraite complémentaire des cadres, des négociations sur la «notion d’encadrement» vont avoir lieu du 21 décembre à mars 2018.



L’enjeu est de reconstruire un statut de l’encadrement "ENCADRE" assurant une reconnaissance de la qualification et des droits pour permettre un professionnalisme. 
CADRE/NON CADRE:en effet le respect des droits et devoirs est une nécessité - la différence doit être visible et factuelle et pas uniquement sur la fiche de paie !
La CGT et son UGICT défendront les propositions suivantes lors des négociations sur la « notion d’encadrement » qui vont s’ouvrir le 21 décembre. 

Ces questions nous concernent toutes et tous, l’enjeu c’est de gagner des droits nous permettant de redonner sens au travail, de faire primer l'éthique professionnelle sur le management par les coûts. 
Il s’agit d’arrimer les missions à l’intérêt général, gagner la reconnaissance et le paiement des qualifications, relancer l’ascenseur social avec de vrais déroulés de carrière, construire le « professionnellement engagés et socialement responsables ».  
Alors que la révolution numérique est instrumentalisée contre le salariat, le statut de l’encadrement doit permettre aux salariés qualifiés d’exercer pleinement leurs responsabilités. 
Le statut de l’encadrement doit être défini au niveau de l’ensemble des branches professionnelles. Pas question que ce soit le patronat, qui, dans l’entreprise ou la branche, puisse décider unilatéralement qui relève ou non de l’encadrement.
Le périmètre du statut de l’encadrement doit être défini à partir du contenu du travail, des fonctions exercées, du niveau de qualification et de responsabilité. Il doit couvrir la diversité de l’encadrement, et ne peut donc se limiter aux seuls encadrants
La reconnaissance salariale de la qualification, la garantie d’un déroulement de carrière et un droit à la mobilité  localement et sans sortir de son entreprise
 Alors que les écarts salariaux entre les hommes et les femmes sont d’autant plus importants que l’on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, ces dispositions sont fondamentales pour garantir l’égalité femme/homme. Il s’agit aussi de lutter contre le déclassement dont sont notamment victimes les jeunes diplômés et l’exclusion des seniors. L’enjeu, dans le cadre de la sécurité sociale professionnelle que revendique la CGT est de gagner des droits attachés à la personne quel que soit son contrat de travail ou son employeur.
 Une protection sociale pour garantir la continuité du niveau de vie en cas de retraite, chômage, maladie ou projet familial 

Les allocations chômage ou le montant des pensions doivent être proportionnels au salaire !

L’exercice de l’éthique professionnelle et de la liberté d’expression, indispensable au plein exercice de la responsabilité 
Pour cela, l’Ugict-CGT propose la mise en place d’un droit d’alerte, de refus et d’alternative (dans lequel s’intègrerait un statut pour les lanceurs d’alerte), pour garantir l’exercice du professionnalisme contre le Wall Street management.
Évaluation et management   
Le droit à une évaluation transparente, fondée sur des critères objectifs et valorisant le collectif de travail, l’autonomie et l’initiative. 
Temps de travail  
Tout travail doit faire l’objet d’un décompte horaire, a priori ou a posteriori, les durées maximales de travail et minimum de repos doivent s’appliquer à l’encadrement, comme à l’ensemble des salariés. 
Un droit à la déconnexion doit en garantir le respect, comme pour les congés. L’objectif est de gagner une réduction effective de notre temps et charge de travail.

Note au 11/12/17 : un décryptage détaillé et une liste exhaustive de propositions sont en cours de rédaction -source : UGICT - le 11 Décembre 2017

A Suivre: Mutuelle et Accord en entreprise que ce passe t'il en cette fin d'année ?

                                                           Bonne Journée
 

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