vendredi 26 avril 2019

#Dossier du vendredi - Inegalité et Déclassement il faut réagir

Les peu-qualifiés ou Formés en première ligne des difficultés...


Avec 3 % de chômeurs, les cadres supérieurs restent largement épargnés par le manque d’emploi. Ce n’est pas le cas des ouvriers non qualifiés, dont le taux de chômage s’élève à 18 %.

Toutes les catégories sociales ne subissent pas de la même façon l’impact du manque d’emplois. Les cadres supérieurs et les professions intermédiaires sont quasiment en plein emploi, avec des taux de chômage respectifs de 3,3 % et 4,7 % en 2017. Le taux de chômage des ouvriers non qualifiés (18,4 %) est près de six fois plus important que celui des cadres, celui des employés (10,2 %), trois fois plus

Au cours des trente dernières années, et en particulier au milieu des années 1990, les professions intermédiaires et les cadres supérieurs ont connu une détérioration de leur situation vis-à-vis du chômage, mais ces catégories demeurent – avec un taux de chômage compris entre 3 % et 7 % sur la période – bien en-deçà de la situation des catégories populaires. 
Pour les salariés non qualifiés, la dégradation a été beaucoup plus forte que pour tous les autres groupes sociaux. Leur taux de chômage, qui était déjà de 9,6 % en 1982, n’a quasiment pas cessé d’augmenter, pour atteindre 17,4 % en 1997. 
Ce chiffre a diminué les trois années suivantes, mais il est reparti très vite à la hausse, pour toucher environ un ouvrier non qualifié sur cinq depuis 2009. Le taux de chômage des ouvriers qualifiés, comme des employés, oscille depuis les années 1980 entre 6 % et 12 %.
Des générations entières de populations peu diplômées – nées à partir de la fin des années 1960 – n’ont connu que le chômage de masse. 
Pour ces milieux populaires, il ne s’agit plus de « crise » mais d’un déséquilibre profond et durable.

Que se passe-t-il depuis 2008 ?


Entre 2008 et 2015, le nombre de chômeurs a augmenté de 932 000. Parmi eux, 540 000 – soit plus de la moitié des chômeurs supplémentaires – étaient ouvriers ou employés, contre 167 000 professions intermédiaires et 68 000 cadres supérieurs. Durant cette période, le taux de chômage des ouvriers non qualifiés est passé de 15,0 % à 20,6 %, celui des ouvriers qualifiés, de 7,4 % à 11,8 %. Le taux de chômage des cadres a augmenté de 2,9 % à 4 %. Si l’on mesure l’évolution 2008-2015 en valeur relative (en pourcentage), la progression du nombre de chômeurs varie selon les catégories sociales : + 51 % chez les ouvriers qualifiés, + 65 % pour les professions intermédiaires, + 44 % chez les employés. Même à un niveau qui reste très faible, le chômage a progressé aussi chez les cadres supérieurs, de 55 % sur cette période.

De 2015 à 2017, le nombre de chômeurs a diminué de 264 000. 
Cette reprise de l’emploi a surtout bénéficié aux professions intermédiaires, dont le nombre de chômeurs a diminué de 19 %, et aux cadres (- 16 %). La baisse est plus modeste pour les ouvriers non qualifiés et pour les employés, dont le nombre de chômeurs a reculé respectivement de 6 % et 5 %, mais elle est réelle.

Les chiffres parlent d'eux même la priorité est aux salariés des professions dites intermédiaires dont nous faisons parties ;  un bon de presque 10 points des difficultés, Absence de Formations , revalorisations en bernes, suppressions des emplois, délocalisations et rationalisations sont les éléments clés de ce changement...






 BONNE FIN DE SEMAINE  



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