vendredi 20 juillet 2018

#Dossier de l'été - Burn Out - Non Vous n'êtes pas responsables

Burn-out : les salariés sous-estiment son impact quand ils sont concernés


Selon une étude menée par la start-up Moodwork, spécialisée dans la vulgarisation scientifique de travaux sur le bien-être et l’intelligence émotionnelle, le burn-out serait grandement sous-estimé par les salariés quand ils sont personnellement touchés.


Comparer le regard porté sur les causes du burn-out, selon que le salarié en est la victime ou non. C’est l’objectif de la start-up Moodwork qui a mené une étude auprès de 288 participants. “Ils ont été invités à expliquer un burn-out soit en s’imaginant eux-mêmes dans cette situation, soit en y imaginant une personne tierce”, détaille Moodwork. Résultats : même si les salariés reconnaissent la dangerosité de l’épuisement au travail, ils se perçoivent indûment comme la cause de ces difficultés. “Pour éviter d’être perçus comme défaillants, ils tendent à nier et à minimiser leur burn-out”, souligne la start-up.

Attributions causales
Ainsi, selon l’étude menée par Moodwork, l’évaluation du taux de burn-out est 23 % supérieure quand il s’agit d’autrui que soi-même. “Il existe donc un écart entre connaître et se reconnaître dans cette situation, insiste l’enquête. Pour tenter de comprendre cette différence de perception, Moodwork a analysé les attributions causales du burn-out, qu’elles soient internes (attribuées à la personne elle-même), externes (attribuées à la situation), contrôlables (manque de recul de l’individu, encadrement inadapté…) ou incontrôlables (manque de ressources personnelles, surcharge de travail trop importante…). Et le verdict est sans appel : les individus ont tendance à sous-estimer l’influence des causes externes au profit des causes internes.


Empathie et observation
Moodwork rappelle toutefois que les causes réelles du burn-out sont faiblement liées aux individus et plutôt à l’organisation du travail. Pourtant, les attributions causales du burn-out sont davantage internes”, insiste la start-up. Un constat encore plus flagrant quand le salarié est lui-même concerné. “Ce raisonnement respecte la norme d’internalité qui enjoint aux individus d’endosser la responsabilité de ce qui leur arrive”, précis Moodwork. La start-up précise toutefois que l’observation du cas d’autrui mettrait en jeu des observations plus objectives et donc moins normatives. “Notre étude montre finalement que faire appel à l’empathie et à l’observation d’un tiers pourrait être une arme contre cette tendance au déni”, conclut Moodwork.


 Il ne faut pas sous estimer ce type de malaise, évidemment selon les entreprises, la faute trouve tous le temps une origine personnelle ! 

Cependant ne soyons pas dupe, le processus engendré menant à ce type de malaise est bien connue et malheureusement a souvent une origine tout autre ! 

Salarié pas assez performant ou trop revendicatif .....
 

source: http://courriercadres.com- Juillet 2018

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