Les Ordonnances ont revue les obligations de l'employeur en la matière .
Ou Pourquoi il ne faut pas se précipiter a signer un avenant sans négocier le contenu car l'avenant devenant même en deçà des obligations légales le droit applicable entre un salarié et son employeur !
L’ordonnance n°2017-1387 a modifié les conditions d’accès au télétravail dans l’article L1222-9 du code du travail.
Le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans
laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux
de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon
volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la
communication.
Le télétravail est mis en place dans le cadre d'un accord collectif ou, à défaut, dans le cadre d'une charte élaborée par l'employeur après avis du comité social économique, s'il existe.
En l'absence de charte ou d'accord collectif, lorsque le salarié et l'employeur conviennent de recourir de manière occasionnelle au télétravail, ils formalisent leur accord par tout moyen (par exemple : courrier électronique).
Notre Employeur a donc pré-validé de façon autonome l'application d'une charte puisqu'il n'y a eu aucun accords passé au collectifs, ce que nous ne pouvons que constater et regretter !
Cependant, il n'y a pas d'obligations de signer un avenant et un salarié qui a un moment donnée ne voudrait pas avoir accès au télétravail peut a tout moment demander son application !
L'employeur qui refuse
d'accorder le bénéfice du télétravail à un salarié qui occupe un poste
éligible à un mode d'organisation en télétravail dans les conditions
prévues par accord collectif ou, à défaut, par la charte, doit motiver sa réponse.
Le refus d'accepter un poste de télétravailleur n'est pas un motif de rupture du contrat de travail.
L'accord collectif applicable ou, à défaut, la charte élaborée par l'employeur précise :
- Les conditions de passage en télétravail et les conditions de retour à une exécution du contrat de travail sans télétravail.
- Les modalités d'acceptation par le salarié des conditions de mise en œuvre du télétravail.
- Les modalités de contrôle du temps de travail ou de régulation de la charge de travail.
- La détermination des plages horaires durant lesquelles l'employeur peut habituellement contacter le salarié en télétravail.
L'accident
survenu sur le lieu où est exercé le télétravail pendant l'exercice de
l'activité professionnelle du télétravailleur est présumé être un
accident de travail au sens des dispositions de l'article L. 411-1 du code de la sécurité sociale.
Les
dispositions de l'accord ou de la charte se substituent, s'il y a lieu,
aux clauses du contrat de travail contraires ou incompatibles lorsque
celui-ci a été conclu avant le 23 septembre 2017. Sauf refus du salarié,
les stipulations et dispositions de l'accord ou de la charte mentionnés
au présent article se substituent, s'il y a lieu, aux clauses du
contrat contraires ou incompatibles.
Le salarié fait connaître son refus
à l'employeur dans le délai d'un mois à compter de la date à laquelle
l'accord ou la charte a été communiqué dans l'entreprise.
Celui-ci a le droit de revoir son avis et de proposer une application différente de la charte proposée , dans ce cadre uniquement un avenant sur le télétravail comportant l'application pourra être effectué !
Si
l’ordonnance prévoit un réel droit au télétravail pour le salarié qui en
fait la demande, l’ordonnance ne prévoit pas de sanction si l’employeur
n’a pas motivé sa réponse, cependant le salarié a des droits en la matière.
Par ailleurs, si le télétravail peut
présenter un réel avantage économique pour les entreprises qui n’ont
plus l’obligation de prendre en charge certains coûts, il faudra être
vigilant quant à sa mise en place car le télétravail comporte aussi des
risques professionnels amplifiés par l’éloignement et l’isolement,
risques physiques et psychosociaux.
Ce qu'un accord d'entreprise de droit communs permets et ce pourquoi il est important de négocier au global l'application, celui-ci cadrant l'utilisation mais également la prise en charge des outils informatiques au niveaux soit matériel ou encore financier, ou notamment en cas de dysfonctionnement; devant protéger le salarié qui souhaite voir s'appliquer le TELETRAVAIL.
Cet accord tacite entre l'employeur et le salarié doit également prendre en compte la partie prise en charge et couverture des assurances et recours en cas d'accident notamment pendant l'application du télétravail.
ATTENTION : CELUI-CI DOIT ËTRE PRECIS SUR L'APPLICATION et notamment les horaires applicables et ceci en tant que CADRE OU NON CADRE de l'entreprise !
Plus que jamais vous devez connaitre vos droits !
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