Vue dans les médias:
Au printemps 2017, Emmanuel Macron promettait une ouverture du droit au
chômage aux salariés démissionnaires s'il était élu président. Une
promesse marquante, dans une époque de burn-outs et de stress au
travail. Mais les vieilles pratiques politiciennes ont la vie dure, et
entre les promesses et la réalité, il y a parfois un gouffre...
A voir en Vidéo YouTube: - a chacun de se faire son avis sur la situation !
A chacun de se faire son idée mais le constat est bien présent et ne va pas dans le sens du respect des salariés des droits fondamentaux de chaque salariés.
AVIS DE LA CGT:
Cinq points de négociation ont été abordés :
En Savoir plus : ici
AVIS DE LA CGT:
Au prétexte d’étendre l’assurance-chômage
aux indépendants et aux salariés démissionnaires, le gouvernent prépare
une réforme profonde du système et envisage de durcir, encore plus, le
contrôle des chômeurs. Denis Gravouil, dirigeant de la CGT, décrypte cet
accord et nous livre l’analyse de la CGT.
La ministre du Travail l’a annoncé : l’accord
assurance-chômage soumis à signature sera repris dans la loi.
Concrètement, seules 10 000 à 15 000 personnes auront des droits
nouveaux (certains démissionnaires et indépendants). La surveillance des
privés d’emploi sera quant à elle augmentée, se basant sur l’amalgame
« chômeurs = fraudeurs » (en réalité, la fraude ne dépasse pas les
0,4 %…).Cinq points de négociation ont été abordés :
- démissionnaires : dans le cadre d’un projet professionnel, ils pourraient être indemnisés après consultation d’un conseiller en évolution professionnelle et validation de Pôle emploi et d’une autre instance. Sous ses airs d’avancée, ce projet est excluant : seules les personnes ayant cinq ans ou plus d’ancienneté pourront en bénéficier, mettant de côtés les jeunes en CDD par exemple ;
- travailleurs indépendants : le patronat s’est toujours opposé à ce qu’ils obtiennent les même droits que les salariés. Seule concession : une sorte de RSA pour quelques-uns d’entre eux ;
- lutte contre la précarité : là encore, le patronat refuse une surcotisation ou un système de bonus/malus en cas de surutilisation de contrats précaires. La seule mesure prise sera un état des lieux au niveau des branches en 2019 ;
- sanctions contre les chômeurs : les sanctions seront renforcées, obligeant les chômeurs à accepter toutes les offres « raisonnables » d’emploi (qui sont loin de l’être toutes...) ;
- gouvernance : le gouvernement veut supprimer l’Unedic afin de reprendre la main et mettre en place un système plus contraignant pour les privés d’emploi.
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Rien n'est immuable
Source YouTube: le fil d'actu Mars 2018
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