(RCC) :Rupture conventionnelle collective : l'outil plaît aux chefs d'entreprise 
Plus de six dirigeants sur dix sont favorables à ce nouvel outil issu 
des ordonnances loi Travail, selon "La Grande Consultation" réalisée par
 Opinion Way pour CCI France/La Tribune/Europe 1.
  
Peugeot-Citroën, Le Figaro, Les Inrockuptibles... plusieurs entreprises ont décidé de faire appel à la nouvelle disposition des ordonnances loi Travail pour restructurer leurs effectifs: la rupture conventionnelle collective (RCC).
Tout 
comme la rupture conventionnelle classique, il s'agit d'établir, d'un 
commun accord entre l'employeur et le salarié, les conditions d'un 
départ de l'entreprise. Sauf que, cette fois, la procédure peut 
concerner plusieurs salariés à la fois. Le constructeur automobile PSA 
compte procéder à au moins 1.300 départs via la RCC.
Plus largement, ce nouvel outil semble plaire aux chefs d'entreprise. Sur les 607 dirigeants interrogés dans le cadre de "La Grande Consultation" de janvier réalisée par Opinion Way pour CCI France/La Tribune/Europe 1*, 62% se disent favorables, un avis partagé par les dirigeants de petites comme de plus grandes structures.
 Plus largement, ce nouvel outil semble plaire aux chefs d'entreprise. Sur les 607 dirigeants interrogés dans le cadre de "La Grande Consultation" de janvier réalisée par Opinion Way pour CCI France/La Tribune/Europe 1*, 62% se disent favorables, un avis partagé par les dirigeants de petites comme de plus grandes structures.
Moins contraignante et moins traumatisante selon les chefs d'entreprises.
La
 raison de ce plébiscite réside dans la flexibilité du dispositif. Plus 
de trois chefs d'entreprise sur quatre estiment qu'il s'agit d'un moyen 
d'ajuster à court terme les effectifs en fonction de l'activité 
économique.
Ils sont presque aussi nombreux (71%) à penser que la
 RCC est moins contraignante qu'un plan de départs volontaires, ou qu'un
 "plan social" (ou plan de sauvegarde de l'emploi). Deux sur trois 
jugent également qu'elle est moins traumatisante pour les salariés, mais
 ce n'est pas pourtant qu'ils jugent que la politique du gouvernement 
soutient leurs forces vives. Seuls 4% des interrogés estiment que le 
volet "sécurité" est favorisé par l'exécutif, quand 61% pensent qu'il 
soutient davantage les entreprises en leur donnant plus de flexibilité.
Les chefs entreprise satisfaits de la politique gouvernementale
Au-delà
 du droit du travail, les chefs d'entreprise ont une opinion positive du
 président de la République. Plus de six sur dix déclarent être 
satisfaits de l'action d'Emmanuel Macron, un score inférieur à la 
période de grâce post-présidentielle (75% en juin) mais en nette 
progression depuis septembre dernier (+10 points). 
Ce jugement 
plus favorable s'explique probablement en partie par le sentiment 
montant que la priorité économique gouvernementale est donnée à la 
flexibilité pour les entreprises au détriment bien trop souvent de la qualité de vie des salariés et des droits acquis durant 30 ans. 
Rappelons que les grands groupe ne se sont jamais aussi bien portés et que la répartition des bénéfices n'a jamais été aussi faibles....le CAC40 a encore  rapporté pour les investisseurs et que 2017 a été une année très faste pour ceux-ci ....
Est-ce cela l'évolution pour le bien de tous ? ...a une époque ou l'on parle de "offshorisation des emplois devons nous regarder sans réagir , voir nos emplois partir dans des pays qui ne font même pas partie de l'union européenne ? 
Quelle suite ? la réforme de l'assurance chômage ....?
La RCC est une première étape, la réforme de l'assurance chômage en 
préparation va contribuer à fragiliser les salariés. Que va t-elle 
proposer, une assurance universelle moins avantageuse, l'impossibilité 
de refuser plus de deux offres d'emplois sinon la radiation... 
Source RCC: la tribune.fr


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