jeudi 26 octobre 2017

#Loi Travail - ne pas lacher

Loi travail : Il est temps de mettre un gros coup de semonce  


Incontestablement, le fait que les organisations syndicales ne se soient pas mises d'accord le 19 octobre pour appeler ensemble à une journée de mobilisation unitaire contre les ordonnances a pesé. 
Interrogé lors d'un déplacement au congrès de l'union départementale de la CGT du Lot-et-Garonne, le secrétaire général de la CGT, regrette la division syndicale « qui pèse fortement sur la mobilisation » contre les ordonnances réformant le droit du travail. "Il y a encore des gens qui sont mobilisés contre la loi travail », a fait valoir Philippe Martinez. « Ça ne s'est pas forcément vu dans la rue parce qu'il y a besoin aujourd'hui que l'ensemble des syndicats qui contestent les ordonnances s’unissent ».
Évidemment cette question sera débattue lors d'une nouvelle réunion intersyndicale le 24 octobre, Philippe Martinez espère qu'elle débouchera « sur une proposition de journée d'action qui conjugue public, privé, jeunes, moins jeunes et qu'on puisse aller vers une journée nationale interprofessionnelle unitaire (…) On parle beaucoup des ordonnances mais il y a aussi la CSG pour les retraités, la sélection à l'entrée de l’université pour la jeunesse (...) la baisse de l’impôt sur la fortune qui va favoriser les plus riches. Il est temps de mettre un gros coup de semonce », a-t-il ajouté.

À l'évidence les atermoiements, les hésitations, ne sont pas au diapason des attentes de nombreux syndiqués et militants des organisations qui n'ont pas encore fait le choix de se joindre au mouvement. Ainsi jeudi dernier, treize fédérations de la CFE-CGC participaient aux manifestations pour dénoncer une réforme dont les mesures « ne créeront pas d'emplois » ni « ne renforceront la confiance et le dialogue social en entreprise ». On a aussi vu comme dans les deux précédentes journées, des drapeaux FO dans les cortèges.


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  • IMPACT CONCRET : Court-circuité les Prud’hommes
A Lorient, les soixante-deux personnes qui travaillent au conseil craignent ce « court-circuit » des prud’hommes. « En permettant aux employeurs de savoir par avance leur sanction maximale, on met le salarié en position de faiblesse », craint Mme Mahoïc. Cette syndicaliste de la CGT constate « un changement dans l’attitude des employeurs ». Certains « arrivent en se sentant déjà vainqueurs », explique la conseillère, qui redoute « une baisse très importante du contentieux ».
Le troisième conseil de Bretagne a déjà observé une chute de 40 % des dossiers depuis la loi Macron de 2015. La réforme a compliqué la saisine des conseils de prud’hommes — multipliant notamment les éléments de dossier nécessaires pour y recourir — et réduit les délais de prescription. 
Surtout, la mise en place de la rupture conventionnelle a révolutionné le secteur et « éloigné les salariés des prud’hommes », résume Mme Mahoïc.

La présidente du conseil de Lorient se dit « très inquiète pour l’avenir », car « chacune de ces attaques bouleverse tout le fonctionnement de l’institution ». Dans cette juridiction paritaire, tout repose sur l’équilibre : les jugements y sont rendus par quatre conseillers prud’homaux, pour moitié issus de syndicats patronaux et salariés. Tous sont des professionnels issus du secteur d’activité dans lequel ils sont amenés à siéger.

Léonne Mahoïc .. qui a fait de sa vie « une lutte pour les petits » regrette que « salariés et syndicats ne prennent pas la mesure de cet effondrement social ». « C’est terrible de retourner en arrière quand on sait que les anciens ont mis tant de temps à ériger ces protections sociales. » 

Et après on appel cela une avancé sociale .....et on veut promouvoir Mai 68.....il y en a certains qui devrait retourner sur les bancs de l'école ...

En savoir plus :  lemonde.fr



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