A SAVOIR:
- a quoi a servit le débrayage des transporteurs ??
En attendant la nouvelle réunion intersyndicale, qui pourrait déboucher
sur une journée d’action mi-novembre, la CGT pour sa part poursuit donc
la mobilisation le 19 octobre avec Solidaires et les organisations de
jeunesse. « Les ordonnances Macron ne sont pas derrière nous. Les
routiers nous ont prouvé qu’on pouvait mettre en échec ces ordonnances.
Ils ont gagné l’intégration des primes et indemnités dans le salaire de
base », a expliqué Fabrice Angéi, pour la CGT à l'issue de
l'intersyndicale.
Depuis, après les routiers, les dockers : la fédération CGT des Ports
et Docks a obtenu que la convention collective du secteur ne puisse
être remise en cause par des accords d'entreprise après l'entrée en
vigueur de la réforme du Code du Travail. Au terme de deux réunions avec
des représentants des ministères des Transport, du Travail et les
organisations patronales (UNIM et UPF), la CGT des Ports et Docks a
obtenu un protocole d'accord actant le principe de faveur de la
Convention collective nationale unifiée. « L’ensemble des stipulations
en vigueur de la convention collective nationale unifiée +ports et
manutention+ relatives au contrat de travail, conserve son caractère
impératif, compte tenu des spécificités de la branche reconnues par la
loi en 2008 puis en 2015 », a commenté le ministère des Transports.
Forte de ce succès, la CGT des Ports et Docks a décidé de
« suspendre » une grève des heures supplémentaires engagée depuis le 2
octobre et lève son appel à 24 heures de grève ce lundi, mais elle
maintient son mot d'ordre le 19 octobre pour « continuer le combat
interprofessionnel » contre « les ordonnances de la loi Travail,
véritable régression sociale ».
par FD, journaliste engagé et militant Ugict-CGT - Vue sur MediaPart
Bonne Journée
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