Actualité:
L'organisation
patronale critique notamment le maintien en l'état des seuils sociaux,
qu'elle considère comme "un poison de l'économie française".
La réforme créant le comité social et économique
(CSE), qui fusionne comité d'entreprise (CE), délégués du personnel et
CHSCT, manque son objectif de simplification et va se révéler coûteuse
pour les entreprises, a critiqué ce dimanche le Medef.
Évoquant dans un communiqué un projet de décret dont elle a pris
connaissance, l'organisation patronale critique notamment l'impact
encore très important des seuils sociaux, et ce qu'ils déclenchent en
terme d'obligations pour les entreprises.
Cette réforme, issue des ordonnances
sur l'évolution du code du travail, était "l'opportunité de lisser
enfin les seuils sociaux existants, notamment le passage à 50 salariés",
mais le projet de décret conserve "une marche très importante" entre
les entreprises employant 49 et 50 salariés, pointe-t-il.
"La simplification attendue n'est pas au rendez-vous"
Dans ce cas de figure, le nombre de délégués va passer de 2 à 4 et le
nombre d'heures de délégation va augmenter de 80% (de 10 heures à 18
heures), représentant "une charge énorme" pour les entreprises, cite le
Medef.
Au delà de 50 salariés, les moyens alloués au CSE vont augmenter "de
manière très rapide (tant en nombre de délégués qu'en temps de
délégation) pour les entreprises de moins de 250" salariés, ajoute
l'organisation.
Selon le Medef, avec ces effets de seuil, "la simplification attendue
n'est donc pas au rendez-vous" et le gouvernement a "privilégié le
statu quo des heures de délégations existantes", manquant ainsi
l'occasion de "supprimer un poison de l'économie française".
En revanche, l'organisation patronale salue la limitation du nombre de mandats des représentants du personnel.
Et après on appel cela des avancées sociales .....
Et vous qu'en pensez-vous ? est-ce en supprimant les instances et les acquis des 30 dernières années dont notamment le CDI que nous aurons des emplois et une répartition équitable de notre travaille ?
La réponse nous la connaissons, dans une époque ou l'on fait appel a des salariés détachés, a des contrats de plus en plus courts , a des formations sans débouchées... alors même que nous avons des personnes en attente de postes dans nos contrées, on se marche sur la tête et on continue !
A quand des aides pour créer des emplois stables localement ? et la fin des aides aux multinationales sans engagements de retours; et ben non le MEDEF trouve que les maux sont les représentants des entreprises qui sont uniquement là pour dénoncer les abus et faire valoir les droits fondamentaux du respect du travail et de la répartition du gain de celui-ci pour tous les salariés.
Bonne Journée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire