lundi 25 décembre 2017
dimanche 24 décembre 2017
vendredi 15 décembre 2017
#Dossier du Vendredi - Accord Teletravail et Droit a la déconnexion
 #Digitalisation - Droit et Travail - Accord d'entreprise
L'Agence
 nationale pour l'amélioration des conditions de travail, en partenariat
 avec la CGT, propose une marche à suivre en ligne destinée à faciliter 
les négociations d'accords sur la qualité de vie professionnelle liées à
 la transformation numérique. 
Et à s'assurer de sa mise en application.
Il ne suffit pas de proclamer le doit à "se débrancher"' pour qu'il soit
 appliqué. 
Entré en vigueur le 1er janvier 2017 dans les entreprises de 
plus de 50 salariés, il reste bien souvent incantatoire. Près de huit 
cadres sur dix continuent de consulter courriels et SMS professionnels 
pendant leur temps libre, selon un sondage Ifop.
La frontière entre vie personnelle et professionnelle se brouille de 
plus en plus. 
Les responsables et directeurs des ressources humaines 
estiment que près de huit cadres de leur entreprise sur dix sont amenés à
 travailler en-dehors de leur temps de travail et même six 
collaborateurs non cadres sur dix, selon le baromètre de l'observatoire Cegos publié le 5 décembre. Des résultats en forte augmentation depuis 2015. 
D'où la nécessité de réguler les usages des nouvelles technologies dans 
l'entreprise. 
Outils en ligne
La CGT via l'Ugict-CGT, syndicat 
CGT des cadres ingénieurs et techniciens, en partenariat avec l'Agence 
nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), a planché sur un outil en ligne
 visant à aider syndicats et directions à négocier sur les questions de 
qualité de vie au travail liées à la transformation numérique, présenté 
le 20 novembre.
En Effet : 
Avant
 de produire un texte dans l'urgence, il est nécessaire d'établir un 
état des lieux pour mieux anticiper ce qui pourrait freiner 
l'application de l'accord, dans les faits. Le mode d'emploi propose 
douze questions incontournables à se poser au préalable. 
Un logiciel 
permet ensuite d'interpréter les résultats du questionnaire et de mettre
 en évidence les nœuds à démêler avant d'espérer une application 
effective du droit à la déconnexion.
Une application pour laquelle nous appelons les syndicats en place (CFDT et CFTC) et qui négocient actuellement un accord de TELETRAVAIL  dans notre entreprise a consulter. 
Mail d'absence automatique
Des fiches thématiques émettent aussi des propositions pour rendre 
davantage réaliste l'application au droit à "se débrancher".  
Comme 
"programmer automatiquement un mail de réponse disant "je suis absent et
 prendrai connaissance de votre sollicitation durant mes horaires de 
travail…" lorsque les salariés reçoivent un message en dehors de leur 
temps de travail ".
Autre conseil concret: prévoir dans l'accord, "au retour des congés 
(maternité, paternité, maladie, congés payés…), du temps durant lequel 
le salarié est libéré et sa charge de travail pour pouvoir se mettre à 
jour des changements intervenus durant son absence, de façon à éviter 
que les salariés ne soient obligés de recommencer à travailler durant 
leurs congés, ou surchargés à leur retour"; ou  encore, "mettre en place
 des plages de déconnexion pendant le temps de travail, notamment lors 
des réunions". A l'instar de ce que prévoit l'accord transformation 
numérique d'Orange, pionnière en la matière.
Voila un exemple d'évolutions positives et de propositions concrêtes qui pourrait tout a fait avoir une place dans un accord d'entreprise et permettrait de centrer sur le fond du problème ! 
BONNE FIN DE SEMAINE A TOUS ET TOUTES 
jeudi 14 décembre 2017
#Evolution des Status Cadre / Non Cadre - Nego en cours
A SAVOIR: Suite à la suppression de l’Agirc, la caisse de retraite complémentaire 
des cadres, des négociations sur la «notion d’encadrement» vont avoir 
lieu du 21 décembre à mars 2018.
L’enjeu est de reconstruire un statut de l’encadrement "ENCADRE" assurant une 
reconnaissance de la qualification et des droits pour permettre un professionnalisme. 
CADRE/NON CADRE:en effet le respect des droits et devoirs est une nécessité - la différence doit être visible et factuelle et pas uniquement sur la fiche de paie ! 
La 
CGT et son UGICT défendront les propositions suivantes lors des 
négociations sur la « notion d’encadrement » qui vont s’ouvrir le 21 
décembre. 
Ces questions 
nous concernent toutes et tous, l’enjeu c’est de gagner des droits nous 
permettant de redonner sens au travail, de faire primer l'éthique professionnelle sur le management par les coûts. 
Il 
s’agit d’arrimer les missions à l’intérêt général, gagner la 
reconnaissance et le paiement des qualifications, relancer 
l’ascenseur social avec de vrais déroulés de carrière, construire le 
« professionnellement engagés et socialement responsables ».  
Alors
 que la révolution numérique est instrumentalisée contre le salariat, le
 statut de l’encadrement doit permettre aux salariés qualifiés d’exercer
 pleinement leurs responsabilités. 
Le statut de l’encadrement doit être défini au niveau de l’ensemble des branches professionnelles. Pas question que ce soit le patronat, qui, dans l’entreprise ou la branche, puisse décider unilatéralement qui relève ou non de l’encadrement.
Le périmètre du statut de l’encadrement doit être défini à partir du contenu du travail, des fonctions exercées, du niveau de
 qualification et de responsabilité. Il doit couvrir la diversité de 
l’encadrement, et ne peut donc se limiter aux seuls encadrants 
La reconnaissance salariale de la qualification, la garantie d’un déroulement de carrière et un droit à la mobilité  localement et sans sortir de son entreprise
 Alors
 que les écarts salariaux entre les hommes et les femmes sont d’autant 
plus importants que l’on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, ces 
dispositions sont fondamentales pour garantir l’égalité femme/homme. Il 
s’agit aussi de lutter contre le déclassement dont sont notamment 
victimes les jeunes diplômés et l’exclusion des seniors. L’enjeu, dans 
le cadre de la sécurité sociale professionnelle que revendique la CGT 
est de gagner des droits attachés à la personne quel que soit son 
contrat de travail ou son employeur.
 Une protection sociale pour garantir la continuité du niveau de vie en cas de retraite, chômage, maladie ou projet familial 
Les allocations chômage ou le montant des pensions doivent être proportionnels au salaire !
L’exercice de l’éthique professionnelle et de la liberté d’expression, indispensable au plein exercice de la responsabilité 
Pour
 cela, l’Ugict-CGT propose la mise en place d’un droit d’alerte, de 
refus et d’alternative (dans lequel s’intègrerait un statut pour les 
lanceurs d’alerte), pour garantir l’exercice du professionnalisme contre
 le Wall Street management.
Évaluation et management   
Le
 droit à une évaluation transparente, fondée sur des critères objectifs 
et valorisant le collectif de travail, l’autonomie et l’initiative.  
Temps de travail  
Tout
 travail doit faire l’objet d’un décompte horaire, a priori ou a 
posteriori, les durées maximales de travail et minimum de repos doivent 
s’appliquer à l’encadrement, comme à l’ensemble des salariés. 
Un droit à
 la déconnexion doit en garantir le respect, comme pour les congés. 
L’objectif est de gagner une réduction effective de notre temps et 
charge de travail.
Note au 11/12/17 : un décryptage détaillé et une liste exhaustive de propositions sont en cours de rédaction -source : UGICT - le 11 Décembre 2017
A Suivre: Mutuelle et Accord en entreprise que ce passe t'il en cette fin d'année ?
                                                           Bonne Journée
mercredi 13 décembre 2017
#Stress et Pression en entreprise..
L’hyperstress au travail, fruit du « s’adapter sans cesse »
                      Après le burn-out, le bore-out ou la maladie de 
tako-tsubo, l’entreprise semble avoir créé une nouvelle pathologie : 
l’hyperstress. 
 (source: Le Monde / UGICGT) 
Selon une étude menée entre 2013 et 2017 par le cabinet Stimulus, 
24 % des salariés français seraient dans un état d’« hyperstress ». 
Lorsqu’on tombe pour la première fois sur ces chiffres, on se dit : 
tiens, ils ont trouvé une nouvelle maladie corporate ! En effet, si l’on
 ne sait plus très bien où en est la production industrielle de 
l’Hexagone, une chose est sûre : notre pays usine des pathologies 
professionnelles à la chaîne avec autant de ferveur que des robots 
mixeurs durant les « trente glorieuses ».
Un rapport publié en 2008 par l’Organisation mondiale de la santé 
plaçait même la France à la troisième place des pays recensant le plus 
grand nombre de dépressions liées au travail. Burn-out, bore-out, 
brown-out, tako-tsubo, la litanie terminologique des misères induites 
par l’activité professionnelle n’a cessé de s’étendre ces dernières 
années, sans réussir à endiguer la propagation d’un mal-être généralisé 
et protéiforme. Avec 24 % d’hyperstressés, l’entreprise française semble
 s’orienter vers une situation où le normal et le pathologique 
pourraient à terme fusionner, pour accoucher d’une véritable 
patho-normalité.
« Comment ça va, ce matin ?, vous demanderait alors votre 
collègue, dans ce contexte où le malaise psychique serait devenu aussi 
courant que le rhume en hiver.
− Je reviens tout juste de burn-out et, comme le patron m’a 
interdit d’aller aux toilettes pendant mes heures de service malgré mon 
problème de prostate, je sens monter un léger hyperstress. Mais c’est 
tout à fait supportable. »
Comparativement au stress, qui conduisait à se ronger les ongles, on 
peut se demander si l’hyperstress ne pourrait pas déboucher sur le fait 
de se dévorer carrément le bout des doigts 
Dans ce monde où la culture de la lutte a progressivement laissé 
place à une culture victimaire, l’hyperstress, dernier barreau sur 
l’échelle de la mesure du stress psychologique, touche prioritairement 
les secteurs de la santé humaine...
Définitions:
Définition d’un syndrome moderne croissant
Le bore out est un terme récent mis en 
avant depuis quelques années et qui est caractérisé par le désintérêt ou
 l’ennui dans le travail. C’est donc l’opposé du syndrome de burn-out 
bien que les conséquences puissent être semblables.
Beat Schulze, sociologue et 
psychologue à l’université de Zurich réalise des recherches dans le 
domaine de la prévention du stress et du burn-out. Il définit le bore-out comme un épuisement professionnel dû à une insuffisance de sollicitations professionnelles,
 cause d’un ennui profond qui crée des doutes sur la valeur ou le sens 
du travail qu’accomplit le salarié. La perte d’intérêt pour le travail 
est une conséquence directe du bore-out.
Même si « les mécanismes générateurs de stress » sont différents, comme le souligne le professeur,Schulze,
 ils aboutissent à une situation de stress semblable. 
Dans le cas du 
bore-out, la honte et le doute apparaissent rapidement et sont les 
sources de pression interne essentielles.
Le Tako Tsubo est une maladie cardiaque liée au stress à 
répétition généré par une surcharge de travail, une absence de 
reconnaissance, des pressions, des conflits internes…il se matérialise  donc par des maladies cardiaques qui sont difficile a démontrer tant ces  faits sont difficiles a démontrer.
Il est sur que le changement de tâches ou la vision non claire de la limite des fonctions pour les salariés qui se doivent d'être malléable et réactifs est une source de ces dysfonctionnements qui amènent vers ces maladies a combattre.
Chaque poste et donc salariés a un contrat de travail qui lui permets de connaitre quels est non seulement son salaires mais également la limite des responsabilités et des taches qui lui incombent , nous le répéterons jamais assez il est important de sauvegarder celui-ci pour le bien de tous; les horaires et les outils ou équipements nécessaires a la réalisation de ces tâches en font partis , est-il normale d'arriver a des accord de type TELETRAVAIL ou l'on demande au salarié d'utiliser ses équipements personnels , la réponse est NON !
Chaque poste et donc salariés a un contrat de travail qui lui permets de connaitre quels est non seulement son salaires mais également la limite des responsabilités et des taches qui lui incombent , nous le répéterons jamais assez il est important de sauvegarder celui-ci pour le bien de tous; les horaires et les outils ou équipements nécessaires a la réalisation de ces tâches en font partis , est-il normale d'arriver a des accord de type TELETRAVAIL ou l'on demande au salarié d'utiliser ses équipements personnels , la réponse est NON !
                                                     Bonne Journée a tous 
mardi 12 décembre 2017
#Salaires la baisse se confirme..et le SMIC est bien présent
Un salarié sur dix est payé au SMIC ( source: Les Echos)
Au 1 er  janvier 2017, 1,65 million de 
salariés ont bénéficié de la hausse du SMIC de 0,9 %, selon une étude 
publiée par la direction de la recherche du ministère du Travail, 
vendredi.
Voilà qui va contribuer à nourrir  le débat ouvert mardi par le groupe d'experts
  sur la revalorisation légale du salaire minimum qui a préconisé la 
suppression de toute automaticité ou, a minima, de se contenter de 
l'inflation. Au total, 1,65 million de salariés ont bénéficié de la 
hausse du SMIC de 0,9 % intervenue le 1er janvier dernier. 
C'est ce que montre une étude publiée vendredi par la direction de la 
recherche du ministère du Travail (Dares).
Un pic de 16,5 % en 2005
Cela représente plus d'un salarié sur dix (10,6 % précisément, soit 0,1 point de plus qu'en  2016
 ). Mais cette proportion se situe à un étiage relativement faible au 
regard des pics observés au milieu des années 2000, lorsque pour 
supprimer les multiples salaires minimums instaurés lors du passage aux 
35 heures, une succession de coups de pouce avaient été décidés. Jusqu'à
 16,5 % des salariés avaient alors été concernés par la revalorisation 
du SMIC.
Ce plus haut niveau historique depuis vingt ans avait été atteint en  2005
 . Un pic cependant à relativiser puisque, pour une partie des 
bénéficiaires, la hausse s'était substituée à une majoration liée aux 
35 heures, ne changeant pas le montant réel de leur rémunération.
55 % de femmes 
L'étude
 montre que la population des smicards se concentre sur certaines 
populations et certains secteurs. Les femmes sont particulièrement 
concernées : un peu plus de 900.000 touchaient le salaire minimum le 1er janvier dernier. 
Ainsi, 55 % des smicards sont des smicardes, alors qu'elles ne représentent que 44 % du salariat.
C'est d'autant plus problématique que cette surreprésentation n'est pas 
seulement due à une division sexuée du travail. Si l'on excepte les 
branches Nettoyage, manutention, récupération et sécurité et Transports,
 dans tous les regroupements de branche étudiés par le ministère du 
Travail, « les femmes sont surreprésentées parmi les bénéficiaires de la revalorisation du SMIC ».  
L'exemple qu'il donne est édifiant : dans les bureaux d'études et prestations de services aux entreprises, la proportion de femmes salariées est de 37 % mais elles constituaient en janvier dernier 67 % de ses salariés payés au salaire minimum.
Avec le recourt permanent aux travailleurs de sous traitance des pays qui ne font même pas partie de l’Europe on peut se demander si cette tendance va s'inverser ....
lundi 11 décembre 2017
#Sondage les conséquences du numérique
Les Français inquiets face aux conséquences du numérique sur le travail - (Le Monde)
Un sondage Ipsos pour « Le Monde », à l’occasion de la remise du Prix du
 livre d’économie, ce mercredi, montre une fracture sociale : seuls les 
cadres et les moins de 35 ans n’ont pas peur des changements en cours.
 CADRE ET NON CADRE MEME CONSTAT - une perte des repères pour tous !
Ça va trop vite, chauffeur, ralentissez ! Près de 60 % des Français 
trouvent que la société change trop rapidement. Et ils sont 68 % chez 
les ouvriers, et même 84 % parmi les électeurs du Front national. C’est 
l’inquiétude fondamentale qui ressort du sondage exclusif Ipsos-Sopra 
Steria réalisé pour Lire l’économie et Le Monde*, à l’occasion 
de la remise du prix du Livre d’économie, mercredi 6 décembre. 
Sous le 
signe de la révolution numérique, de l’urbanisation, de la 
mondialisation et des risques de toutes sortes, la société craquelle. 
Avec une ligne de faille évidente : la fracture sociale. 
Ainsi, seule les 
cadres et les moins de 35 ans sont majoritairement à l’aise avec le 
changement en cours.
Cela ne signifie pas une défiance à l’encontre de l’évolution 
technologique. Plus des deux tiers des Français estiment que le 
numérique est une opportunité pour leur emploi, les consommateurs, leur 
entreprise et l’économie dans son ensemble. 
Et même quand on leur parle 
des géants américains du Net, régulièrement cloués au pilori médiatique,
 les trois quarts d’entre eux ont finalement une bonne opinion de Google
 ou d’Amazon. Seule ombre mentionnée par tous, la vie privée des citoyens ; 78 % 
d’entre eux la jugent menacée par l’intrusion d’Internet.
Un besoin de formation
L’inquiétude est néanmoins assez précise sur l’emploi. Les métiers 
qui leur semblent les plus menacés par le numérique et les robots sont 
ceux de la banque, de l’administration (secrétaires, comptables…), de la
 culture, de la logistique et du commerce. 
Soit exactement les plus gros
 employeurs de France. 
La couverture médiatique aidant, ils ont 
parfaitement intégré le fait que les robots ne s’arrêtaient pas à la 
porte des usines mais étaient en train d’envahir l’immense secteur des 
services, qui représente plus des trois quarts de l’emploi en France. 
Les récentes annonces de restructuration à la Société générale, la BPCE 
ou BNP Paribas les ont confortés dans ce sentiment.
D’ailleurs,...quels impacts dans notre entreprise ??? faut t'il s’inquiéter pour l'emploi ? 
nous connaissons la réponse... 
Source Article: Le Monde et UGICGT
vendredi 8 décembre 2017
#Dossier du Vendredi - Retraite que se trame t'il ?
Dans le droit fil de l’accord du 30 octobre 2015 dont la CGT n’était pas
 signataire, le Medef propose à la signature des organisations 
syndicales un accord mettant en place un nouveau régime de retraite 
complémentaire d’ores et déjà déficitaire, et qui Vient remplacer les 
régimes historiques ARRCO et AGIRC. 
 #Décryptage
Ce régime est doté d’une nouvelle réglementation
 qui rend caduque toute la jurisprudence liée à l’AGIRC et à l’ARRCO. 
Or, la CGT et son UGICT en avaient fait émerger nombreuses au
 fil des décennies et notamment l’interdiction de baisser les pensions 
liquidées (Arrêt de la Cour de Cassation de 1999, recours introduit par 
l’UGICT-CGT).
En outre, le texte proposé à la signature 
anticipe la réforme générale du système de retraite français qu’Emmanuel
 Macron veut diligenter dès 2018.
Qui est concerné ?
Tous
 les salariés actifs et retraités du secteur privé ainsi que les agents 
du secteur public sous contrat de droit privé sont dans l’immédiat 
concernés. Idem pour les régimes spéciaux adossés, les autres seront impactés dans un second temps.
Contrairement aux régimes AGIRC et ARRCO, en effet, le régime mis en place est organisé pour fonctionner « à cotisations définies ».
Une
 fois acté par les partenaires sociaux, ce fonctionnement « à 
cotisations définies » pourra être généralisé à l’ensemble des régimes 
spéciaux, dont celui de la Fonction publique, par le gouvernement 
Macron.
Qu’est-ce qu’un régime à cotisations définies ?
Tout régime dans lequel les taux et les assiettes de cotisation sont bloqués :
 l’augmentation du nombre de retraités et de leur espérance de vie 
entraîne alors une baisse continue des droits à retraite en cours de 
constitution et des pensions liquidées.
Un exemple caractéristique est fourni par le système suédois qui a fait baisser de près de 10 % toutes les pensions en 4 ans…
En
 l'état, l’étude d’impact demandée par la CGT (cf. ci-joint) à la 
Direction technique du GIE AGIRC-ARRCO fait état pour les 15 prochaines 
années d’une baisse en euros constant de 9 % des pensions liquidées avant ou après le démarrage effectif de ce nouveau régime (1er janvier 2019).
Quelles ont été les positions du Medef et de la CGT dans les négociations ?
La
 CGT a demandé lors de la négociation à ce qu’un garde-fou, que nous 
avions obtenu dans les accords de 2013 et 2015, soit repris dans le 
nouveau régime : l’interdiction de baisser le montant nominal de la 
valeur de service du point. La pension étant égale au produit de la 
valeur de service du point par le nombre de points acquis pendant la 
carrière, sans cette mesure, les retraites sont susceptibles de diminuer
 y compris en montant nominal, ce qui serait sans précédent dans 
l’histoire des retraites en France. 
Le Medef a opposé un refus catégorique à cette demande : le doute sur la réalité de ses intentions n’est donc pas permis.
Il
 s’ensuit que la reprise intégrale des droits passés, posée comme 
principe dans le préambule de l’accord, n’est plus qu’un leurre, puisque
 les droits en question seront progressivement érodés par le nouveau 
régime.
En dépit des demandes de la CGT, le Medef a également 
refusé de faire du taux de remplacement (ce que représente la première 
pension par rapport au dernier salaire d’activité) l’un des indicateurs 
de suivi de ce régime. Les salariés sont donc voués à cotiser à 
l’aveugle, sans jamais savoir ce qu’ils auront au moment de la retraite.
Là
 encore, l’étude d’impact est sans ambiguïté : le niveau des futures 
pensions est appelé à s’effondrer. Pour 100 euros annuellement cotisés, 
un salarié acquiert aujourd’hui un droit annuel à pension de 7,50 euros 
de pension. A terme, ce droit sera réduit de 29 % pour s’établir à 5,27 
euros. Pour rattraper la perte, il faudrait que les salariés cotisent 
pendant 15 années supplémentaires, soit une carrière de 57 ans !
Même
 une formulation aussi édulcorée que « le régime concourt à la 
continuité du niveau de vie entre périodes d’activité et de retraite » 
n’a pas trouvée grâce aux yeux du Medef.
Suppression de la garantie minimale de 120 points de retraite par an
En
 raison de salaires inférieurs ou de peu supérieurs au plafond de la 
Sécurité sociale, 36 % des ICTAM, en particulier les femmes et les 
jeunes diplômés, bénéficiaient de cette garantie minimale de prestation,
 représentant pour une carrière complète, une pension annuelle de 2298 
euros.
Cette prestation constituant un minimum garanti n’a pas sa 
place dans un régime dont la philosophie est de réduire continûment les 
prestations, puisqu’il fonctionne « à cotisations définies ». Le Medef a
 donc obtenu sa suppression.
Suppression de points sans remboursement des cotisations
Certaines
 entreprises, pour fidéliser leurs salariés, cotisent aujourd’hui encore
 au-delà des taux obligatoires et sur une assiette de rémunération plus 
large. Les salariés  obtiennent plus de points de retraites et se 
constituent une meilleure pension. Ces employeurs, après référendum, 
pourraient renoncer à ces dispositifs : les salariés perdraient les 
points acquis à ce titre … mais ne seraient pas remboursés de leurs 
cotisations !
Remise en cause des points attribués au titre du chômage
L’ARRCO
 et l’AGIRC accordaient des points sur toutes les périodes de chômage 
indemnisées. La sous-section 4 de l’accord proposé à la signature ne 
maintient cette disposition que sur la période couverte par la 
convention du 14 avril 2017, qui vient à échéance en septembre 2020 !
«
 Seules les allocations expressément citées dans la présente 
sous-section donnent lieu à attribution de points de retraite 
complémentaire. (…) les titulaires des allocations d'aide au retour à 
l'emploi, versées en application du règlement général annexé à la 
convention du 14 avril 2017, relative à l'indemnisation du chômage, et 
des annexes à ce règlement »
Report d’un an de l’âge de départ en retraite
Dès
 2019, pour liquider leur retraite avant 67 ans sans pénalité, les 
générations nées à compter du 1er janvier 1957 devront travailler une 
année supplémentaire au-delà de l’âge auquel elles bénéficient d’une 
retraite à taux plein dans leur régime de base de Sécurité sociale, CNAV
 (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. C’est le régime de base des 
salariés de l’industrie et du commerce) ou MSA ( Mutualité Sociale 
Agricole. C’est le régime de base des salariés et des exploitants du 
secteur agricole)
Les salarié-e-s qui ne prolongeraient pas leur 
activité se verraient appliquer pendant trois années 10 % d’abattement 
sur le montant de leur pension, sauf s’ils sont exonérés de CSG…
Prescription de 3 ans sur la révision des droits (subordonnée à révision dans le régime de base)
Jusqu’à
 présent les salariés pouvaient obtenir une rectification du montant de 
leurs pensions sans se voir opposer un délai de prescription. Non 
seulement un délai de trois ans a été introduit, mais de surcroît la 
révision ne sera effectuée que si le régime de base a lui-même révisé le
 montant de la pension. Sauf que ce dernier ne s’intéresse qu’aux 25 
meilleures années de carrière, alors que dans les régimes par points 
toutes les années comptent pour calculer la pension.
Ecrêtement des majorations familiales pour enfants nés et élevés.
Combattu
 par la CGT, défendu par la CFDT, il est maintenu.  Les prestations 
versées à ce titre qui excédent 167 euros par mois seront donc écrêtées.
 C’est un précédent en direction de l’écrêtement des pensions de 
réversion revendiqué par la CFDT, à ce jour totalement isolée sur cette 
demande. Le Medef n’y a donc pas fait droit cette fois-ci.
Quant 
aux pseudo-concessions sur l’âge et le taux de la réversion, elles 
étaient d’emblée acquises, le Medef ne voulant pas enliser la 
négociation. Son objectif était en effet d’obtenir dans les plus brefs 
délais un accord qui servira de référence à Emmanuel Macron pour sa 
propre réforme du système de retraite français.
Et demain ?
Sauf à renier ses revendications et ses orientations, la CGT ne peut évidemment pas signer cet accord.
Pour autant, elle ne sera pas exclue du pilotage du régime. Le préambule de l’accord est sans ambiguïté :
« Le régime AGIRC-ARRCO de retraite complémentaire, dont le pilotage relève de la compétence des organisations
 d’employeurs et de salariés représentatives au niveau national et 
interprofessionnel, est fondé sur les principes de contributivité, de 
lisibilité et de solidarité et s’appuie sur les considérations 
suivantes. »
En revanche, le Medef a souhaité réserver
 l’administration et la gestion de ce régime aux seuls signataires ou 
aux organisations syndicales qui adhérerait à l’accord postérieurement à
 sa signature.
En tout 
état de cause, la CGT et son Ugict seront présentes dans les prochaines 
négociations pour défendre les revendications de financement d'un régime
 qui garantisse les droits et le niveau de vie des actuels et futurs 
retraités. La CGT Continuera la transparence 
en fournissant décryptages et outils de mobilisation afin de contribuer 
aux luttes lorsque nécessaire.
Rien n'est perdu d'avance , A Suivre ....
Source du dossier: UGI-CGT - Novembre 2017
jeudi 7 décembre 2017
#Qualité de Vie au Travail - QVT
#Sondage QVT
            
 
 
Le stress au travail persiste pour 54 % des salariés et 66 % des managers
                                 
Pour 54% des salariés et 66% des managers, le stress au travail est une 
réalité persistante. Aucun progrès à l'horizon, c'est même le contraire.
 Conséquence de cette pression persistante, "le burn out et la 
dépression s'ancrent durablement dans le paysage professionnel", révèle 
une enquête réalisé par l'organisme de formation professionnelle Cegos 
et portant sur des entreprises de plus de 100 salariés..  
Plus d'un salarié sur deux et deux cadres dirigeants sur 
trois d'entreprises de plus de 100 salariés disent subir un stress 
régulier dans leur travail, qu'ils attribuent à la "charge de travail", 
au "poids de l'organisation" et à "la pression de la hiérarchie", selon 
un baromètre publié mardi.
 
A l'assertion "je subis un stress 
régulier dans mon travail", 54% des salariés répondent "oui, tout à 
fait" ou "oui, plutôt" (-1 point par rapport au précédent baromètre, en 
2015), comme 66% des managers (-7 points), selon ce baromètre de 
l'organisme de formation professionnelle Cegos portant sur des 
entreprises de plus de 100 salariés.
Sources de stress : salariés et managers accusent...
Et quelles sont les "sources de ce stress" ? Les salariés et managers interrogés ont répondu :
 - 1) "une charge de travail trop importante", un critère en nette baisse depuis 2015, mais cité par 49% des salariés, 52% des managers et 50% des directeurs et responsables des ressources humaines (DRH-RRH).
 
- 2) "un manque ou une mauvaise organisation du travail", pour 37% des salariés et 31% des DRH:
 
- 3) et 4) "un manque de soutien" et à un "sentiment d'isolement", pour un tiers (32%) des salariés (+12 points) et 30% des managers (+8 points), critères qui, on le voit, sont en nette hausse.
 
- 5) "la pression exercée par la hiérarchie", pour 28% des salariés (+5 points) comme pour 30% des managers (+8 points) et 31% des DRH (+15 points). Ces deux derniers critères remontent "en flèche", soulignent les auteurs de l'enquête.
 
La santé au travail massivement et durablement affectée
Parallèlement, 60% des salariés (-23 points) et 65% des managers (-1 point) estiment que "ce niveau de stress a un impact négatif sur (leur) santé".
 
Conséquences de l'accumulation de ces facteurs :
 "Le burn out et la dépression s'ancrent durablement dans le paysage professionnel" avec 28% des salariés et 26% des managers déclarant que leur travail leur a déjà causé des "problèmes psychologiques graves", dont ces pathologies, selon l'enquête.
Motivation en berne : très forte hausse chez les managers
Concernant
 la "motivation" des salariés au travail, 45% d'entre eux évoquent "le 
simple fait d'avoir un travail et de ne pas être au chômage", tout comme
 20% des managers (+13 points).
 
___
 
Méthodologie :
 ce baromètre a été réalisé au mois de septembre auprès de 1.115 
personnes (700 salariés, 250 managers et 165 directeurs et responsables 
des ressources humaines) d'entreprises du secteur privé de plus de 100 
salariés, selon la méthode des quotas.
 
(Avec AFP)
Et vous qu'en pensez-vous ?  
mercredi 6 décembre 2017
# Baisse du Smic ...conséquences prévisibles plus de hausse des salaires pour tous..
A SAVOIR:
Le dernier rapport d’experts sur le 
Smic a conseillé ce mardi au gouvernement de s’épargner un éventuel 
«coup de pouce» compte tenu les taux en vigueur en Europe. Or la France 
se place sixième des salaires minimums les plus avantageux d’Europe, 
derrière bon nombre de ses voisins frontaliers. 
Le groupe d’experts sur le Smic s’est prononcé ce mardi contre une hausse au 1er janvier. Contrairement aux huit années précédentes, leur rapport prône même une réforme, jugeant le salaire minimum français « peu efficace contre la pauvreté » et « élevé comparé à ses homologues étrangers ». Ce seuil de rémunération, revalorisé chaque année à la hausse depuis plus de quarante ans, est pourtant moins important que celui des autres locomotives économiques européennes, hors Royaume-Uni.
Le groupe d’experts sur le Smic s’est prononcé ce mardi contre une hausse au 1er janvier. Contrairement aux huit années précédentes, leur rapport prône même une réforme, jugeant le salaire minimum français « peu efficace contre la pauvreté » et « élevé comparé à ses homologues étrangers ». Ce seuil de rémunération, revalorisé chaque année à la hausse depuis plus de quarante ans, est pourtant moins important que celui des autres locomotives économiques européennes, hors Royaume-Uni.
Savez-vous que le salarié « smicard » français quand a lui touche déjà près de 500 euros de moins que 
son voisin frontalier luxembourgeois, soit environ 40 euros de moins que le 
Belge et le Néerlandais, une dizaine de moins que l’Allemand et se place
 ainsi sixième du classement Eurostat, juste derrière l’Irlandais. 
Et que le Français est en revanche payé environ 100 euros de plus par mois que le smicard britannique.....TOUT EST DIT !
Et que le Français est en revanche payé environ 100 euros de plus par mois que le smicard britannique.....TOUT EST DIT !
Après ses sept pays de tête dans le classement, l’écart se 
creuse de façon spectaculaire avec la Slovénie, où le salaire minimum 
est de 790 euros. L’Espagne suit avec l’équivalent d’un Smic à 756 euros
 et bien plus loin le Portugal, avec 589 euros.
Encore une bien mauvaise nouvelle pour les salaires de tous .....
 source des chiffres: LeParisien.fr
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