L’hyperstress au travail, fruit du « s’adapter sans cesse »
Après le burn-out, le bore-out ou la maladie de
tako-tsubo, l’entreprise semble avoir créé une nouvelle pathologie :
l’hyperstress.
(source: Le Monde / UGICGT)
Selon une étude menée entre 2013 et 2017 par le cabinet Stimulus,
24 % des salariés français seraient dans un état d’« hyperstress ».
Lorsqu’on tombe pour la première fois sur ces chiffres, on se dit :
tiens, ils ont trouvé une nouvelle maladie corporate ! En effet, si l’on
ne sait plus très bien où en est la production industrielle de
l’Hexagone, une chose est sûre : notre pays usine des pathologies
professionnelles à la chaîne avec autant de ferveur que des robots
mixeurs durant les « trente glorieuses ».
Un rapport publié en 2008 par l’Organisation mondiale de la santé
plaçait même la France à la troisième place des pays recensant le plus
grand nombre de dépressions liées au travail. Burn-out, bore-out,
brown-out, tako-tsubo, la litanie terminologique des misères induites
par l’activité professionnelle n’a cessé de s’étendre ces dernières
années, sans réussir à endiguer la propagation d’un mal-être généralisé
et protéiforme. Avec 24 % d’hyperstressés, l’entreprise française semble
s’orienter vers une situation où le normal et le pathologique
pourraient à terme fusionner, pour accoucher d’une véritable
patho-normalité.
« Comment ça va, ce matin ?, vous demanderait alors votre
collègue, dans ce contexte où le malaise psychique serait devenu aussi
courant que le rhume en hiver.
− Je reviens tout juste de burn-out et, comme le patron m’a
interdit d’aller aux toilettes pendant mes heures de service malgré mon
problème de prostate, je sens monter un léger hyperstress. Mais c’est
tout à fait supportable. »
Comparativement au stress, qui conduisait à se ronger les ongles, on
peut se demander si l’hyperstress ne pourrait pas déboucher sur le fait
de se dévorer carrément le bout des doigts
Dans ce monde où la culture de la lutte a progressivement laissé
place à une culture victimaire, l’hyperstress, dernier barreau sur
l’échelle de la mesure du stress psychologique, touche prioritairement
les secteurs de la santé humaine...
Définitions:
Définition d’un syndrome moderne croissant
Le bore out est un terme récent mis en
avant depuis quelques années et qui est caractérisé par le désintérêt ou
l’ennui dans le travail. C’est donc l’opposé du syndrome de burn-out
bien que les conséquences puissent être semblables.
Beat Schulze, sociologue et
psychologue à l’université de Zurich réalise des recherches dans le
domaine de la prévention du stress et du burn-out. Il définit le bore-out comme un épuisement professionnel dû à une insuffisance de sollicitations professionnelles,
cause d’un ennui profond qui crée des doutes sur la valeur ou le sens
du travail qu’accomplit le salarié. La perte d’intérêt pour le travail
est une conséquence directe du bore-out.
Même si « les mécanismes générateurs de stress » sont différents, comme le souligne le professeur,Schulze,
ils aboutissent à une situation de stress semblable.
Dans le cas du
bore-out, la honte et le doute apparaissent rapidement et sont les
sources de pression interne essentielles.
Le Tako Tsubo est une maladie cardiaque liée au stress à
répétition généré par une surcharge de travail, une absence de
reconnaissance, des pressions, des conflits internes…il se matérialise donc par des maladies cardiaques qui sont difficile a démontrer tant ces faits sont difficiles a démontrer.
Il est sur que le changement de tâches ou la vision non claire de la limite des fonctions pour les salariés qui se doivent d'être malléable et réactifs est une source de ces dysfonctionnements qui amènent vers ces maladies a combattre.
Chaque poste et donc salariés a un contrat de travail qui lui permets de connaitre quels est non seulement son salaires mais également la limite des responsabilités et des taches qui lui incombent , nous le répéterons jamais assez il est important de sauvegarder celui-ci pour le bien de tous; les horaires et les outils ou équipements nécessaires a la réalisation de ces tâches en font partis , est-il normale d'arriver a des accord de type TELETRAVAIL ou l'on demande au salarié d'utiliser ses équipements personnels , la réponse est NON !
Chaque poste et donc salariés a un contrat de travail qui lui permets de connaitre quels est non seulement son salaires mais également la limite des responsabilités et des taches qui lui incombent , nous le répéterons jamais assez il est important de sauvegarder celui-ci pour le bien de tous; les horaires et les outils ou équipements nécessaires a la réalisation de ces tâches en font partis , est-il normale d'arriver a des accord de type TELETRAVAIL ou l'on demande au salarié d'utiliser ses équipements personnels , la réponse est NON !
Bonne Journée a tous
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