Les Français inquiets face aux conséquences du numérique sur le travail - (Le Monde)
Un sondage Ipsos pour « Le Monde », à l’occasion de la remise du Prix du
livre d’économie, ce mercredi, montre une fracture sociale : seuls les
cadres et les moins de 35 ans n’ont pas peur des changements en cours.
CADRE ET NON CADRE MEME CONSTAT - une perte des repères pour tous !
Ça va trop vite, chauffeur, ralentissez ! Près de 60 % des Français
trouvent que la société change trop rapidement. Et ils sont 68 % chez
les ouvriers, et même 84 % parmi les électeurs du Front national. C’est
l’inquiétude fondamentale qui ressort du sondage exclusif Ipsos-Sopra
Steria réalisé pour Lire l’économie et Le Monde*, à l’occasion
de la remise du prix du Livre d’économie, mercredi 6 décembre.
Sous le
signe de la révolution numérique, de l’urbanisation, de la
mondialisation et des risques de toutes sortes, la société craquelle.
Avec une ligne de faille évidente : la fracture sociale.
Ainsi, seule les
cadres et les moins de 35 ans sont majoritairement à l’aise avec le
changement en cours.
Cela ne signifie pas une défiance à l’encontre de l’évolution
technologique. Plus des deux tiers des Français estiment que le
numérique est une opportunité pour leur emploi, les consommateurs, leur
entreprise et l’économie dans son ensemble.
Et même quand on leur parle
des géants américains du Net, régulièrement cloués au pilori médiatique,
les trois quarts d’entre eux ont finalement une bonne opinion de Google
ou d’Amazon. Seule ombre mentionnée par tous, la vie privée des citoyens ; 78 %
d’entre eux la jugent menacée par l’intrusion d’Internet.
Un besoin de formation
L’inquiétude est néanmoins assez précise sur l’emploi. Les métiers
qui leur semblent les plus menacés par le numérique et les robots sont
ceux de la banque, de l’administration (secrétaires, comptables…), de la
culture, de la logistique et du commerce.
Soit exactement les plus gros
employeurs de France.
La couverture médiatique aidant, ils ont
parfaitement intégré le fait que les robots ne s’arrêtaient pas à la
porte des usines mais étaient en train d’envahir l’immense secteur des
services, qui représente plus des trois quarts de l’emploi en France.
Les récentes annonces de restructuration à la Société générale, la BPCE
ou BNP Paribas les ont confortés dans ce sentiment.
D’ailleurs,...quels impacts dans notre entreprise ??? faut t'il s’inquiéter pour l'emploi ?
nous connaissons la réponse...
Source Article: Le Monde et UGICGT
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