Des décisions et annonces de l'exécutif qui contribuent à renforcer la colère
Comment Agir un exemple concret rappelons que manifester est un droit pour permettre aux plus grands nombre de se faire entendre.
Pour la septième fois depuis l'élection d'Emmanuel
Macron, des retraités étaient mobilisés partout en France jeudi 11 Avril 2019, afin de
réclamer une revalorisation des pensions et interpeller un gouvernement
« sourd dingue » à leurs revendications, selon leur intersyndicale.
Composée
de neuf organisations et associations de retraités (CGT, FO, CFTC,
CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR et UNRPA), celle-ci demande également
la suppression de la hausse de la CSG, une pension minimum à hauteur du
Smic ou encore une « prise en charge de la perte d'autonomie à 100 % par la Sécurité sociale ».
À
Paris, l'intersyndicale a mobilisé plusieurs milliers de personnes. CGT
et FSU formant le gros des troupes du cortège, pour un défilé partant
de la place du Châtelet à République. à sa tête, Philippe Martinez,
secrétaire général de la CGT, qui rappelait que « le mécontentement était toujours là » malgré « le saupoudrage de Macron»
Dans
le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2019, l'exécutif avait
décidé de limiter à 0,3 % la revalorisation des retraites en janvier,
bien en deçà de l'inflation qui s'est établie à 1,8 % en 2018. Et attisé
la colère d'une population déjà échaudée par la hausse de la CSG et un
quasi-gel des pensions depuis 2013. Jeudi matin sur LCI, la ministre des
Solidarités, Agnès Buzyn, a redit qu'une réindexation des
petites retraites sur l'inflation était « sur la table » comme une des réponses possibles au grand débat. Mais « nous ne voulons pas que les pouvoirs publics jouent la division », avait prévenu Didier Hotte (FO) en début de semaine.
En ne traitant « pas tout le monde de la même façon », le gouvernement « remet
en cause le principe de nos systèmes de retraite solidaires par
répartition, dans lequel le fait de cotiser donne droit à une pension et
une revalorisation », selon l'intersyndicale. En pleine crise des «
gilets jaunes », Emmanuel Macron avait annoncé en décembre une baisse
du taux de CSG pour les retraités touchant moins de 2 000 euros par mois
tous revenus confondus. Pas assez pour « le groupe des 9 », qui prévoit
de se réunir le 18 avril pour décider des « prolongements utiles » à la mobilisation de jeudi.
PLUS QUE JAMAIS LE MOT ENSEMBLE PREND UN SENS
ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE NE NOUS TROMPONS PAS !
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