vendredi 31 mars 2017

#Justice #IRP

#Justice 

Les IRP ont un rôle vraiment important le CHSCT d'autant plus !


Le groupe d'inspection et de certification Bureau Veritas a été condamné pour avoir fait travailler une cadre dirigeante pendant son congé maternité, tout en la privant d'augmentation salariale et en préparant dans le même temps son licenciement.

L'entreprise doit verser près de 148 000 euros à cette ancienne cheffe de cabinet du directeur général, dont 100 000 en dédommagement de son licenciement, selon un arrêt récent de la Cour d'appel de Versailles.
Pour les juges, « il importe peu que la salariée, animée par son sens des responsabilités (...), mue peut-être par sa propre ambition (...), a volontairement » travaillé pendant ses deux congés maternité, car « il appartient à l'employeur de protéger la salariée contre elle-même ».
L'entreprise, qui a été jusqu'à « proposer de prendre en charge les frais de l'assistante maternelle de nuit pour permettre à la salariée d'être plus disponible », comme le rappelle la Cour, n'a pas respecté « l'obligation de sécurité » qui lui incombe.
La cour a également conclu que l'ancienne salariée, soutenue par le défenseur des droits, avait été victime de discrimination salariale « en raison de sa maternité et de sa situation familiale ».
La Cour a considéré le licenciement de cette cadre supérieure comme « nul », Bureau Veritas ayant selon elle lancé une procédure de recrutement pour remplacer la salariée alors que celle-ci était encore en congé maternité, ce que la loi interdit.
Le groupe n'aurait pas l'intention de se pourvoir en cassation, invoquant la volonté de « clore une affaire ancienne ».

Source : UGIRC CGT " - Mars 2017


Plus proche de Nous :



Ensemble tout est possible , alors que l'on nous parle de souplesse et d'avenir , rien n'est immuable et les élections auront un impact fort il est vrai comme a put nous le rappeler notre DG,  sur la suite de tous les salariés CADRE / NON CADRE ; il y a des possibilités de voir l'avenir avec une justice et des droits plus équitables pour tous !


Affaire a suivre - Rejoignez nous ! 

Bonne fin de semaine  - vos représentants CGT ADECCO GROUPE FRANCE 

#Syndicalisme #Dossier du vendredi

#Dossier du Vendredi


Au terme d'un quinquennat durant lequel François Hollande a promis mois après mois l'inversion de la courbe du chômage, on pourrait se réjouir que l'emploi soit si souvent au centre des débats de cette campagne présidentielle.... si seulement il ne s'agissait pas d'emplois fictifs. Jusqu'à l'overdose, cette campagne instille dans l'opinion un rejet du politique qui n'augure rien de bon, et fait le lit des populistes. Comme si on voulait que les Français choisissent entre le pire et le moins pire.

C'est précisément parce qu'elle rejette cette alternative que la CGT s'est prononcée la semaine dernière à un mois de l'échéance électorale. Elle entend dans cette séquence politique porter des exigences économiques, sociales et environnementales. « (...) C’est plus que jamais l’enjeu de la période et l’exigence des salariés, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse.
Cette campagne électorale s’éloigne trop régulièrement de ces attentes et des vrais problèmes, minée par des affaires ou des débats bien loin du quotidien et de la réalité du monde du travail. » Dans notre pays où tant de salariés souffrent du mal travail tandis des millions de citoyens souffrent d'en être privés, la CGT porte au cœur de sa démarche, la question du travail. « Derrière ce mot, nous parlons de son organisation, du paiement des qualifications et de l’expérience, de la formation initiale et continue, des souffrances qu’il peut générer sur la santé, » affirme la CGT dans une déclaration où elle met en avant une série d'exigence telles que l'augmentation des salaires et des pensions avec, comme référence, le SMIC à 1 800 euros, une réduction du temps de travail avec, comme référence, une durée de 32 heures hebdomadaire, un nouveau statut du travail et une sécurité sociale professionnelle, une protection sociale de haut niveau, des moyens supplémentaires pour les services publics, comme par exemple la santé, la culture et l’éducation, et la construction d’une véritable Europe sociale.
La CGT se félicite que « pour une part, ces propositions soient reprises par certains candidats ». Mais elle entend aussi alerter le monde du travail « contre ceux, à l’extrême droite, dont le FN est l’un des porte-drapeaux, qui prônent la division des travailleurs du fait de leur origine, leur statut ou leur situation sociale. (…) Ceux qui veulent faire porter au syndicalisme la responsabilité des problèmes de notre pays, jouent à un jeu dangereux.
Restreindre le rôle et la place du syndicalisme en imposant de nouvelles règles de démocratie sociale, en favorisant la création de pseudo syndicats ou d’associations pour accompagner les décisions patronales ou gouvernementales, ce n’est pas un signe de modernité et cela dessert l’intérêt des salariés. » À l'inverse, la CGT veut « renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles. »

Bon Week-end et A suivre Ensemble Tout est Possible !

vendredi 17 mars 2017

#Actualité #Travail Temporaire

A savoir:
Jeudi 9 mars un accord de branche conclu entre quatre syndicats et Prism'Emploi qui comporte des « avancées importantes » pour les salariés intérimaires, même s'il est « loin d'être complet et parfait ».



Ce texte, fruit d'une négociation engagée depuis plusieurs années vise, selon l'organisation patronale à « renforcer le rôle des salariés permanents en s'appuyant sur un référentiel de compétences sur la sécurité, fournir un cadre de mise en place d'une amélioration de la qualité de vie au travail et à faciliter le retour à l'emploi des salariés intérimaires victimes d'un accident de travail ».
La CGT de l'intérim revendique de longue date une amélioration de la prise en compte de la sécurité pour les salariés du secteur, où la fréquence des accidents du travail est beaucoup plus élevée que dans l'ensemble de la population salariée.
Parmi les points positifs relevés par la CGT, le « référentiel de compétences », le « principe d'une médecine du travail de branche » et le « principe de formation à la sécurité en fonction des métiers et non strictement en lien avec la mission ». Autre point souligné, la reconnaissance des accidents du travail/maladies professionnelles et du « principe d'un parcours de reclassement ».
C'est « la première fois qu'un tel dispositif se met en place », a relevé André Fadda (USI-CGT). « Les jalons sont posés », s'est félicité le responsable syndical, en soulignant que ces avancées avaient été « arrachées par la mobilisation » de la CGT de l'intérim mais « aussi des syndicats CGT des entreprises utilisatrices ». Même si une baisse de 3,7 % a été enregistrée en 2015, l'indice de fréquence s'est encore établi à 44,8 accidents avec arrêt pour 1 000 salariés (contre 33,9 pour l'ensemble des salariés), selon l'assurance maladie - risques professionnels.
 

lundi 13 mars 2017

#Actualité #Adely #Orientations

En ce Lundi 13 Mars voici un article Media latribune.fr qui date de Vendredi 10/03 jour de l'Inauguration..


Depuis quelques mois, The Adecco Group France a investi Adely, son nouveau siège pour la France à Villeurbanne. Officiellement inauguré ce vendredi 10 mars, il est le point d'orgue d'une stratégie affirmée de conquête du marché de l'emploi en France.Adely, près du Carré de Soie à Villeurbanne.
Dans un quartier en mutation, où les constructions se multiplient, trois bâtiments reliés par des passerelles de verre, largement ouverts sur un jardin intérieur, s'imposent. Dès l'entrée, la lumière naturelle domine, du hall spacieux et lumineux où l'on peut s'installer pour travailler à la façon d'un coworking, aux espaces de travail répartis dans les étages, tantôt ouverts et collaboratifs, tantôt cloisonnés selon les besoins.
Un site construit sur mesure pour le groupe (DCB International en est le promoteur) qui souhaitait regrouper ses cinq sites répartis dans l'agglomération lyonnaise en un seul lieu.
Avec son millier de collaborateur (sur les 5 100 salariés français), il est désormais le plus important site Adecco du monde, avant même son siège à Zurich. 
Même s'il n'intègre pas ses équipes fonctionnelles parisiennes (environ 150 personnes).

"Nous devons rester à Paris pour des questions stratégiques, mais nous n'avons pas l'intention de quitter la région. Nous y sommes et restons profondément attachés.
D'autant que c'est une autre façon de rester attractif et d'attirer les talents en quête d'une belle qualité de vie", affirme Christophe Catoir, président de The Adecco Group France.
 
Digitalisation à tous les niveaux  
Un site qui intègre de multiples petites briques technologiques. 
Salle du conseil avec un système de visioconférence sophistiqué, réservations de salles gérées par commande numérique, taux d'occupation de la cafétéria, système d'impression sécurisée par badge ou corner IT à l'entrée, une sorte de SAV où l'on peut prendre rendez-vous pour son ordinateur ou son téléphoner. 
Outre l'entrée dans son temps, cette digitalisation n'a rien d'anodine.
Elle traduit la volonté du groupe de s'engager dans un processus de transformation et de croissance interne, tout en envoyant un signal clair à ses clients en se positionnant comme un acteur du changement.
Un process engagé depuis que le groupe a investi sur l'analyse de ses data. Géré par sa division Adecco Analytics, elle lui permet d'attaquer de plein fouet le marché du CDD, son cheval de bataille.
Lire aussi : Christophe Catoir (Adecco) : "Il faut moins de CDD et plus d'intérim !"

Face au CDD (11% de l'emploi en France), l'intérim (2,5% de l'emploi) apparaît encore trop cher pour les entreprises.
"En digitalisant une partie de notre activité, essentiellement administrative, nous avons l'opportunité de rendre nos services compétitifs sans sacrifier la qualité et notre savoir-faire en matière de recrutement et d'emplois. Et ainsi poursuivre notre croissance", poursuit-il.
Désormais, les clients du groupe peuvent souscrire aux services via une interface digitale, procéder à la signature électronique des contrats. 
«Depuis neuf mois, 90 % des utilisateurs sont de nouveaux clients.
C'est clairement du temps commercial dégagé et des affaires supplémentaires », 
indique Christophe Catoir, sans pour autant vouloir dévoiler l'impact de ce nouveau service sur son réseau de 1 000 agences françaises.

Regroupement d'employeur 
Autre levier pour s'attaquer au marché du CDD : la création de pôles de compétences partagées par bassin d'emplois, soit un regroupement de cinq à six entreprises aux besoins de mains d'œuvres communs qui emploient, ensemble, un groupe de 50 à 100 CDI intérimaires.
Le contrat est porté par Adecco. Il en a déjà lancé une quinzaine depuis avril 2016. Et compte être à l'initiative d'une cinquantaine de sites d'ici douze à dix-huit mois. 
Un nouveau levier qui pourrait donner lieu à la création de près de 15 000 CDI intérimaires à l'horizon 2019.
"Je suis même persuadé que l'on peut monter jusqu'à 20 000 CDI Intérimaire, les besoins sont énormes. C’est en tout cas mon ambition", affirme-t-il.


Chacun se fera un avis sur la DIGITALISATION et notamment l'impact pour l'ensemble des salariés permanents, nous demanderons un complément d'information sur la stratégie et l'impact pour l'ensemble des salariés.

A suivre. Bonne semaine 


vendredi 10 mars 2017

#Actualité - Uberisation et Précarité

#Ubérisation
Un syndicat CGT de coursiers à vélo voit le jour



C’est l’histoire d’Arthur, coursier à vélo et livreur de repas à domicile, qui avec quatre de ses collègues a décidé de venir se syndiquer à la CGT et de créer le syndicat CGT des coursiers à vélo de Gironde avec l’Union départementale CGT, la Fédération du commerce et la Fédération du transport.

Avant de venir frapper à la porte de la CGT, ces jeunes auto-entrepreneurs chez Deliveroo faisaient déjà partie du Collectif Coursiers Bordeaux et ont connu la fermeture de Take eat easy pour qui ils travaillaient auparavant.
« Ces jeunes font souvent ce type de travail parce qu’ils aiment le vélo avant tout et parce qu’ils ont la possibilité de choisir leurs horaires. Seulement, à Bordeaux, les candidats pour les plateformes (Foodora, Deliveroo, Ubereats) sont de plus en plus nombreux et ils sont de moins en moins payés à l’heure mais à la course », explique Loïc Notais de l’UD de Gironde.

L’illusion de l’autonomie est de courte durée face à la réalité de la pauvreté et de la précarité vécues par ces travailleurs. Selon une étude publiée par l’Insee le 19 décembre 2016, le revenu moyen des auto-entrepreneurs tourne autour de 410 euros, soit moins que le montant du RSA !
La CGT est à l’écoute de ces travailleurs indépendants. « Il s’agit d’une population très diverse et difficile à gérer car ils sont là aujourd’hui mais ne le seront peut-être plus demain » précise Loïc Notais. 
La CGT vient de créer également un syndicat chez les VTC. 
Avec eux, elle porte le combat pour une juste rémunération, de meilleures conditions de travail, la reconnaissance et la dignité auxquelles ces travailleurs ont droit. 

Elle milite aussi pour le droit à la négociation et à la représentation au sein des plateformes, par la mise en place d’instances représentatives des personnels.

Uberisation = Travail de Précarité, Ces méthodes sont de plus en plus utilisées et donne hélas des idées a certains ou l'ont entends jour après jour "soyez souples.."

Imaginez vous un salarié pouvoir vivre dans ces conditions toutes sa carrières ???? 
nous connaissons tous la réponse !

Image : © Pascal BASTIEN / Divergence

jeudi 9 mars 2017

#Elections Pro - CGT en tête chez les Cadre

#Élections professionnelles : belle victoire de la CGT chez les cadres de Smile




Actualité:
Avec 71,4 %, la CGT et l’Unsa, sur une liste commune, ont remporté une très belle victoire lors des élections professionnelles de l’entreprise de logiciel libre Smile qui compte 800 salariés, dont 29 ETAM (employés, techniciens et agents de maîtrise), 749 cadres et ingénieurs

Un résultat qui récompense une réelle implication, au plus près des problématiques qui se posent aujourd’hui dans l’entreprise et des attentes des employés de Smile répartis sur 9 agences en France. En effet, la direction de Smile ne semble pas toujours très attentive au respect de la convention collective lorsqu’il s’agit de passer de nouveaux accords. Quant aux accords existants leur respect n’est pas toujours acquis, notamment en ce qui concerne le forfait jour. Enfin, les échanges avec les salariés ont permis de dégager 2 priorités :
  • la hausse des salaires qui sont globalement 10 % en deçà des autres entreprises du secteur ;
  • la conclusion d’un accord sur le télétravail.
Nul doute que la détermination des nouveaux représentants syndicaux de Smile sera essentielle pour défendre les salariés de Smile et leur apporter de nouveaux droits.
  • On leurs souhaites le meilleure.
Le saviez-vous :
Alors que l'on prévoit une journée "festive" pour certains avec des communications en demandant de respecter le port du badge et de faire attention a la circulation des personnes pour ce vendredi 10 Mars, des réorganisations sans informations des instances sont en cours ....l'image ne correspondrait elle pas a l'application de celle-ci ? 
y aurait il une différence entre le fond et la forme ?
Entre des communications et une gestion des salariés et équipe différentes , pouvez-vous sortir pour récupérer vos enfants vendredi qui seront conviés ? si oui a quelle heure ? 

Alors ne vous y trompez pas - L'image est hélas bien souvent différente des faits dans la pratique !

Tout est possible avec une implication de tous - rejoignez nous !

lundi 6 mars 2017

#Cinema - a voir et revoir

Après avoir enregistré un demi-million d'entrées en salles, le film engagé et satirique de François Ruffin qui égratigne avec dérision le géant du luxe LVMH et son PDG Bernard Arnault a donc été primé vendredi dernier du « César du meilleur documentaire » lors de la 42ème édition de cette cérémonie qui a eu lieu le 24 Février dernier.

Synopsis:
Jocelyne et Serge Klur fabriquaient des costumes Kenzo à Poix-du-Nord, près de Valenciennes. Mais leur usine délocalisée en Pologne, ils se sont retrouvés au chômage, criblés de dettes… "On doit vivre avec 4€ par jour pour nous trois, c’est l’assistance sociale qui a calculé le budget !" Une intervention en assemblée générale des actionnaires suffira-t-elle à régler leurs soucis ? Du suspense, de l’émotion, de la rigolade, et même de l’espionnage pour ce thriller social… 


En recevant son prix, vêtu d'un T-shirt « I love Vincent » (pour Vincent Bolloré, patron de Canal+, qui retransmet les César), il a tenu à alerter sur les délocalisations, évoquant le sort d'une usine de sèche-linge Whirlpool à Amiens, promise à la fermeture:
 
« Il y a 15 ans, j'étais déjà à Amiens et c'était le lave-linge qui partait en Slovaquie. (...)   
"Mon film, il parle d'une usine qui part en Pologne et qui laisse derrière un paquet de misère et un paquet de détresse. 
Et au moment où je vous parle, c'est une usine d'Amiens, qui s'appelle Whirlpool, qui fabrique des sèche-linge, qui subit la même histoire puisque maintenant ça part là aussi en Pologne (...) 
Ça fait maintenant trente ans que ça dure dans l'ameublement, dans le textile, dans la chimie, dans la métallurgie, ainsi de suite. Pourquoi ça dure depuis trente ans ? 
Parce que ce sont des ouvriers qui sont touchés, et donc on n'en a rien à foutre.". 
«Dans ce pays il y a peut-être des sans dents, mais surtout il y a des dirigeants sans cran », a lancé François Ruffin.



Épilogue: 
Le journaliste François Ruffin a remis vendredi soir son César du meilleur documentaire, reçu le 24 février pour "Merci Patron !", à des ouvriers de l'usine Whirlpool de Longueau
(Somme) qui s'opposent à la délocalisation de leur outil de travail en Pologne. 

A voir ou revoir ! 

vendredi 3 mars 2017

Dossier du Vendredi - Forfaits Jours et Loi Travail


Pour les cadres, la « loi travail » a modifié les règles des forfaits en jours en réussissant à conjuguer liberté et sécurité pour les employeurs, du moins en apparence, avec une absence de protection efficace de la santé des salariés ! 
Le résultat complexe est décrypté dans ce dossier spécial de Cadres et Droits, revue militante, juridique, et revendicative.

Quand la «loi travail» s’occupe des forfaits en jours...

Imposée sans débat parlementaire à coups de 49-3, contestée par une mobilisation multiforme d’une ampleur et d’une durée inhabituelles, alliant manifestations de masse, pétition en ligne et occupation de la rue par les débats citoyens de « Nuit debout », la « loi travail » symbolise les abandons en matière sociale du quinquennat qui s’achève.
Soumission aux revendications du MEDEF, écoute réservée aux seuls syndicats complaisants, négation des principes structurant notre droit du travail, choix dogmatique d’une réécriture du code du travail distinguant ordre public, champ de la négociation collective et dispositions supplétives, au risque d’aboutir à des textes ubuesques où un article est contredit par le suivant : voilà pour la méthode.
Quant au contenu, complétant les lois précédentes - « sécurité de l’emploi », Macron et Rebsamen -, il contribue à un recul des droits individuels et collectifs des travailleurs « sans précédent depuis des décennies », pour employer une expression parfois galvaudée dans notre discours syndical, mais hélas tout à fait appropriée.
Cette appréciation n’amène pas à sous-estimer les reculs imposés au gouvernement au l des versions successives, ni les éléments disponibles pour en combattre l’application. 

La mobilisation du droit, composante à part entière de la démarche syndicale,
en fait évidemment partie. D’autant que la bataille contre ce texte a permis des débats « grand public » sur des questions jusque là réservées aux spécialistes et montré que le droit du travail relevait d’abord d’un choix de société et non d’une simple technique.

La connaissance du nouveau paysage juridique est donc indispensable. Nombres d’argumentaires, analyses et outils d’information ont été publiés depuis un an par la CGT et  aussi via l’UGICT.

Nous avons donc souhaité consacrer ce dossier de Cadres et Droits à un sujet concernant particulièrement la catégories des  forfaits en jours, dont la « loi travail » a modifié les règles en réussissant à conjuguer liberté et sécurité (du moins apparente) pour les employeurs, absence de protection efficace de la santé des travailleurs et complexité du dispositif !

Sommaire:
  • Les forfaits jours après la « loi travail »  
  • Les revendication
  • Autonomie et forfaits en jours (un arrêt très utile du 15 décembre 2016)
  • Forfaits en jours et heures des élus

En Savoir plus 
Lire le dossier complet en lignecadres_et_droits_forfaits_
Source : Publié dans Cadres et Droits à télécharger ici en .pdf