Depuis
quelques mois, The Adecco Group France a investi Adely, son nouveau siège
pour la France à Villeurbanne. Officiellement inauguré ce vendredi 10
mars, il est le point d'orgue d'une stratégie affirmée de conquête du marché de
l'emploi en France.Adely, près
du Carré de Soie à Villeurbanne.
Dans un
quartier en mutation, où les constructions se multiplient, trois bâtiments
reliés par des passerelles de verre, largement ouverts sur un jardin intérieur,
s'imposent. Dès l'entrée, la lumière naturelle domine, du hall spacieux et
lumineux où l'on peut s'installer pour travailler à la façon d'un coworking,
aux espaces de travail répartis dans les étages, tantôt ouverts et
collaboratifs, tantôt cloisonnés selon les besoins.
Un site
construit sur mesure pour le groupe (DCB International en est le
promoteur) qui souhaitait regrouper ses cinq sites répartis dans
l'agglomération lyonnaise en un seul lieu.
Avec son
millier de collaborateur (sur les 5 100 salariés français), il est désormais
le plus important site Adecco du monde, avant même son siège à
Zurich.
Même
s'il n'intègre pas ses équipes fonctionnelles parisiennes (environ
150 personnes).
"Nous devons rester à Paris pour des questions stratégiques, mais nous n'avons pas l'intention de quitter la région. Nous y sommes et restons profondément attachés.
D'autant que c'est une autre façon de rester attractif et d'attirer les talents en quête d'une belle qualité de vie", affirme Christophe Catoir, président de The Adecco Group France.
"Nous devons rester à Paris pour des questions stratégiques, mais nous n'avons pas l'intention de quitter la région. Nous y sommes et restons profondément attachés.
D'autant que c'est une autre façon de rester attractif et d'attirer les talents en quête d'une belle qualité de vie", affirme Christophe Catoir, président de The Adecco Group France.
Digitalisation
à tous les niveaux
Un site qui
intègre de multiples petites briques technologiques.
Salle du
conseil avec un système de visioconférence sophistiqué, réservations
de salles gérées par commande numérique, taux d'occupation de la cafétéria,
système d'impression sécurisée par badge ou corner IT à l'entrée, une
sorte de SAV où l'on peut prendre rendez-vous pour son ordinateur ou
son téléphoner.
Outre
l'entrée dans son temps, cette digitalisation n'a rien d'anodine.
Elle traduit
la volonté du groupe de s'engager dans un processus de transformation et de
croissance interne, tout en envoyant un signal clair à ses clients en se
positionnant comme un acteur du changement.
Un process engagé depuis que le groupe a investi sur l'analyse de ses data. Géré par sa division Adecco Analytics, elle lui permet d'attaquer de plein fouet le marché du CDD, son cheval de bataille.
Un process engagé depuis que le groupe a investi sur l'analyse de ses data. Géré par sa division Adecco Analytics, elle lui permet d'attaquer de plein fouet le marché du CDD, son cheval de bataille.
Lire aussi :
Christophe Catoir (Adecco) : "Il faut moins de CDD et
plus d'intérim !"
Face au
CDD (11% de l'emploi en France), l'intérim (2,5% de
l'emploi) apparaît encore trop cher pour les entreprises.
"En digitalisant
une partie de notre activité, essentiellement administrative, nous avons
l'opportunité de rendre nos services compétitifs sans sacrifier la qualité et
notre savoir-faire en matière de recrutement et d'emplois. Et ainsi poursuivre
notre croissance", poursuit-il.
Désormais, les clients
du groupe peuvent souscrire aux services via une interface digitale, procéder à
la signature électronique des contrats.
«Depuis neuf mois, 90 % des
utilisateurs sont de nouveaux clients.
C'est clairement du
temps commercial dégagé et des affaires supplémentaires »,
indique
Christophe Catoir, sans pour autant vouloir dévoiler l'impact de ce
nouveau service sur son réseau de 1 000 agences françaises.
Regroupement d'employeur
Autre levier pour
s'attaquer au marché du CDD : la création de pôles de compétences
partagées par bassin d'emplois, soit un regroupement de cinq à six entreprises
aux besoins de mains d'œuvres communs qui emploient, ensemble, un groupe de 50
à 100 CDI intérimaires.
Le contrat est porté
par Adecco. Il en a déjà lancé une quinzaine depuis avril 2016. Et compte
être à l'initiative d'une cinquantaine de sites d'ici douze à dix-huit
mois.
Un nouveau levier qui
pourrait donner lieu à la création de près de 15
000 CDI intérimaires à l'horizon 2019.
"Je suis même
persuadé que l'on peut monter jusqu'à 20 000 CDI Intérimaire, les besoins sont énormes.
C’est en tout cas mon ambition", affirme-t-il.
Chacun se fera un avis
sur la DIGITALISATION et notamment l'impact pour l'ensemble des salariés
permanents, nous demanderons un complément d'information sur la stratégie et
l'impact pour l'ensemble des salariés.
A suivre. Bonne
semaine
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