Révolution numérique : vers un nouveau modèle économique et social ?
Nous sommes déjà pour la plupart confrontés à une refonte des fonctionnements des processus dans notre entreprise,dont la justification est la révolution du numérique; rappelez vous que nous ne sommes pas tous sous les mêmes contrats et régimes sociaux et n’avons donc pas tous les même droits ce qui justifie les différences notamment concernant les responsabilités et donc nos salaires.
Salariés, Cadres au forfait ou pas ; vous avez des droits car des responsabilités différentes; la révolution du numérique et ou la souplesse souhaitée par le MEDEF ne doit pas être un prétexte a ce que ces droits fondamentaux basés sur le collectif disparaissent !
Nous nous battons pour le collectif pour la défense de vos droits
La révolution numérique est déjà engagée. Elle va s’amplifier, à la
différence des révolutions antérieures, se dérouler sur une décennie au
lieu de plusieurs siècles.
Elle induit des changements dans les rapports au temps, mais aussi au pouvoir et à la démocratie ; elle impacte le tissu économique, social et environnemental.
Les outils numériques et leur usage ne sont pas neutres.
L’enjeu est donc de savoir si nous pouvons maîtriser cette révolution numérique, prendre des dispositions, faire des propositions précises et concrètes pour lui donner la possibilité de rassembler le plus grand nombre et anticiper sur les transformations dans le sens d’un progrès économique, social et environnemental.
Avons-nous le choix entre le repli et le rejet technologique, au risque d’être tétanisés de tétaniser par la peur du numérique -quand on sait que la peur n’écarte pas le danger- et que la bataille d’ampleur, pour orienter ces transformations, a besoin de perspectives.
Or, le choix du déterminisme technologique, qui nourrit le fatalisme poussé à son comble, conduirait à remplacer les hommes par des robots. On instrumentaliserait le numérique pour vider le code du travail et éradiquer les garanties collectives.
Elle induit des changements dans les rapports au temps, mais aussi au pouvoir et à la démocratie ; elle impacte le tissu économique, social et environnemental.
Les outils numériques et leur usage ne sont pas neutres.
L’enjeu est donc de savoir si nous pouvons maîtriser cette révolution numérique, prendre des dispositions, faire des propositions précises et concrètes pour lui donner la possibilité de rassembler le plus grand nombre et anticiper sur les transformations dans le sens d’un progrès économique, social et environnemental.
Avons-nous le choix entre le repli et le rejet technologique, au risque d’être tétanisés de tétaniser par la peur du numérique -quand on sait que la peur n’écarte pas le danger- et que la bataille d’ampleur, pour orienter ces transformations, a besoin de perspectives.
Or, le choix du déterminisme technologique, qui nourrit le fatalisme poussé à son comble, conduirait à remplacer les hommes par des robots. On instrumentaliserait le numérique pour vider le code du travail et éradiquer les garanties collectives.
Notre modèle social céderait la place à une individualisation des rapports sociaux.
La notion de progrès s’effacerait face au développement d’un modèle low
cost économique, social et environnemental qui dérogerait aux règles
démocratiques dont se sont dotées les citoyens d’un pays.
Le numérique peut tout aussi bien renforcer le « taylorisme connecté » où on effectue des micros tâches à la minute, payées quelques centimes, des activités, par ailleurs défrayées de toute charge sociale. Comme il peut développer de nouvelles logiques de travail plus collaboratif, transversal, ouvrir la possibilité à des contributeurs indépendants de se mettre en réseaux en créant des plateformes de mutualisation, de libre accès aux connaissances.
Le numérique peut tout aussi bien renforcer le « taylorisme connecté » où on effectue des micros tâches à la minute, payées quelques centimes, des activités, par ailleurs défrayées de toute charge sociale. Comme il peut développer de nouvelles logiques de travail plus collaboratif, transversal, ouvrir la possibilité à des contributeurs indépendants de se mettre en réseaux en créant des plateformes de mutualisation, de libre accès aux connaissances.
tout cela doit passer par des fondamentaux basés sur le collectif:
- Le respect du temps de travail légal
- La construction d’un management alternatif: Participation - Écoute des salariés - Revalorisation Salariale collective-.."
- Un nouveau statut du travail salarié:
Le
statut de salarié doit en effet être conforté, enrichi et étendu de
façon collective pour garantir un droit du code du travail identique
pour tous et prenant en compte les nouveaux emplois.
Vous l'avez compris on ne peux pratiquer pour certains "en off" du télétravail et dans le même temps le refuser a d'autres car aucun accord n'est présent dans notre entreprise.... ; ce type de management développe les incompréhensions et permet une souplesse voulue non cadré juridiquement, dans des services constitués de plusieurs types de salariés; soumis à un contrat de travail qui n'est pas le même. Ces salariés devant pourtant travailler ensemble sur le même type de poste.
Ces dysfonctionnements sont des sources de confrontations dans les services constitués d'emplois multiples de BU bien différentes.
Il faut donc une base bien réelle pour que ces "dysfonctionnements" ne puissent être appliqués sans respect du droit des salariés, les emplois du numérique ou non se doivent d'êtres basés sur un socle commun orienté par des accords connus de tous et intégrés dans le code du travail pour le respect de tous et ceci dans chaque entreprise.
Vous l'avez compris on ne peux pratiquer pour certains "en off" du télétravail et dans le même temps le refuser a d'autres car aucun accord n'est présent dans notre entreprise.... ; ce type de management développe les incompréhensions et permet une souplesse voulue non cadré juridiquement, dans des services constitués de plusieurs types de salariés; soumis à un contrat de travail qui n'est pas le même. Ces salariés devant pourtant travailler ensemble sur le même type de poste.
Ces dysfonctionnements sont des sources de confrontations dans les services constitués d'emplois multiples de BU bien différentes.
Il faut donc une base bien réelle pour que ces "dysfonctionnements" ne puissent être appliqués sans respect du droit des salariés, les emplois du numérique ou non se doivent d'êtres basés sur un socle commun orienté par des accords connus de tous et intégrés dans le code du travail pour le respect de tous et ceci dans chaque entreprise.
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