Dossier sociale: la retraite un droit
CONFIRMATION DE NOS CRAINTES:
- un report de l’âge de départ en retraite d’un an,
 - la disparition à partir de 2019 de l’AGFF alors qu’elle permet de financer les départs en retraite entre 62 et 67 ans
 - la baisse du niveau des pensions pour toutes et tous, notamment pour les 56% de salariés qui ne sont plus en activité au moment où ils font valoir leurs droits à retraite,
 - la remise en cause des droits spécifiques pour les cadres, notamment la GMP et l’incertitude sur l’avenir de leur statut,
 
Les signataires (CFDT, CGC, CFTC) ont confirmé leur approbation à cet accord.
Alors
 que les derniers chiffres du chômage montrent que l’emploi des seniors 
ne cessent de se dégrader (+ 8,5% sur 1 an), que notre économie souffre 
d’un manque de consommation, les mesures proposées dans cet accord reportent l’âge effectif de départ en retraite et une baisse des pensions par :
- la sous-indexation des pensions sur la base de l’inflation – 1%,
 - le décalage de la revalorisation au 1er novembre
 - l’augmentation de la valeur d’achat du point
 
Toutes les catégories sont visées Cadre ou Non Cadre, par exemple pour les cadre  par une fusion des régimes AGIRC et ARRCO, la création d’un régime 
unifié et une remise en cause de la GMP (garantie minimale de point), de
 l’APEC et de leur statut.
La proposition consistant à engager des
 négociations devant se conclure avant le 1er janvier 2018 sur la 
définition de l’encadrement, comme celle de prendre en compte la 
question de l’emploi des seniors dans la négociation de la convention 
assurance chômage, ne font que renvoyer à plus tard l’examen de ces sujets sans aucune garantie d’aboutir.
Cet accord est particulièrement odieux pour les femmes
 qui liquident leurs droits à  retraite 8 mois après les hommes, qui 
perçoivent des pensions amputées de 40% à l’ARRCO et 60 % à l’AGIRC par 
rapport aux hommes. Elles seront à nouveau les grandes perdantes de cet 
accord.
La CGT entend poursuivre son travail d’information, 
d’alerte sur les conséquences d’un tel accord qui va à l’encontre des 
intérêts des salariés et des retraités et qui va dans le sens d’une plus
 grande place faite aux assureurs privés, tout en allant vers un régime 
unique.
La mise en œuvre de cet accord ne produira tous ses effets
 qu’à partir de 2019 : 
la CGT appelle tous les salarié-e-s et les 
retraité-e-s à intervenir pour imposer des alternatives de progrès.
CGT Montreuil, le 30 octobre 2015.



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