mercredi 30 mars 2016

LE JEUDI 31 MARS: GREVE LOI TRAVAIL

LE JEUDI 31 MARS VOUS AVEZ LA POSSIBILITÉ DE VOUS FAIRE ENTENDRE 

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
A l’issue de la journée du 31, le gouvernement doit répondre. Si tel n’était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l’action dans les jours suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations.
Les organisations signataires appellent d’ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.
Paris, le 24 mars 2016



Voici quelques éléments du projet de loi:
  • En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire
  • Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées
  • Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et augmenter le temps de travail
  • On peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour et sans majoration des heures supplémentaires
  • Une entreprise pourra nous obliger à travailler 60 h par semaine
  • Une mesure peut être imposée par référendum contre l’avis des syndicats majoritaires
  • Après un accord d’entreprise, un-e salarié-e qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié
  • Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
  • La durée du congé en cas de décès d'un proche (conjoint-e, enfants,...) ne sera plus garantie par la loi

    05 RAISONS DE REFUSER CE PROJET : 
     

    L’inversion de la hiérarchie des normes, qui permet que l’accord d’entreprise remplace
    la loi ou la convention collective et généralise les logiques de dumping social. Ce projet de loi n’est
    d’ailleurs que la première étape de la réécriture du code du travail. Ainsi par exemple les jours de
    congés pour événement de famille ne seront plus garantis par la loi mais définis par accord d’entreprise.

    Le travailler plus pour gagner moins :
    >> L’incitation à étendre les forfaits jours avec des modalités de négociation dérogatoires (salarié
    mandaté) et la sécurisation des employeurs. C’est au contraire une réglementation stricte qui est
    nécessaire pour que la France respecte enfin le droit européen. C’est le sens des propositions
    transmises en novembre (sans réponse) au gouvernement.
    >> La possibilité de fractionner les 11 heures consécutives de repos, pour les salariés en forfaits jours
    ou en astreintes
    >> Un droit à la déconnexion en trompe l’oeil (application au 1er janvier 2018 sans aucune valeur
    contraignante)
    >> La possibilité de majorer 5 fois moins les heures supplémentaires par simple accord d’entreprise
    >> La possibilité de moduler le temps de travail sur 3 ans et de reculer d’autant le déclenchement
    d’heures supplémentaires

    La facilitation des licenciements
    >> Les critères des licenciements économiques restent identiques à ceux de l’avant-projet de loi et
    permettent à un groupe prospère de se débarrasser impunément d’une filiale française
    >> Le plafonnement des indemnités prudhommes en cas de licenciement abusif devient un barème
    indicatif. Cependant ce barème ne sera plus établi en nombre de mois de salaire mais avec des
    montants forfaitaires, ce qui pénalisera directement les salariés les plus qualifiés.
    >> Les accords de compétitivité sont étendus aux cas de « développement » de l’emploi, et
    permettent d’imposer baisse de salaire horaire, flexibilité et mobilité, sous peine de licenciement pour
    motif personnel
    >> En cas de transfert ou cession d’entreprise « nécessaire à la sauvegarde d’une partie des emplois »,
    l’obligation de maintenir les contrats de travail est supprimée.

    La casse de la démocratie sociale dans l’entreprise
    >> La possibilité de faire passer des accords d’entreprise contre l’avis des syndicats représentant 70%
    des personnels
    >> La possibilité, par accord de branche, de transformer les Négociations Annuelles Obligatoires
    (salaires…) en négociations triennales
    >> La mise en place d’une durée de vie de 5 ans pour les accords d’entreprise

    La remise en cause de la médecine du travail
    >> La suppression de la visite médicale obligatoire d’embauche
    >> Le changement de mission des médecins du travail qui passent d’une logique de prévention à une
    mission de contrôle des salariés
     
     

    RENDEZ VOUS A LYON LE 31 MARS 2016 

    LYON MANIF 13H30 MANUFACTURE DES TABACS
    METRO SANS SOUCIS

    Ce projet de loi est inacceptable car sans négociations aucunes ! 
    La CGT exige son retrait ! 

    Sans attendre, nous invitons l'ensemble des salariés intérimaires et permanents à participer aux grèves et manifestations qui auront lieu partout dans le pays.

mercredi 23 mars 2016

COMITE d'ENTREPRISE : Nos Interrogations pour Mars




ADELY :

01 : comment se fait-il que des versions différentes soient diffusées auprès des managers en vue de la réunion « CE EXTRA Adely » qui a eu lieu le 04 Mars 2016.

(NB : Certains éléments du Micro-zoning notamment pour l’IM sont toujours en cours de réalisations).



Quand aurons-nous un plan juste et définitif incluant le nom des services et des équipes par projections en réelle ?

En vue de l’information restituée lors de la réunion du 04 Mars, quels sont les équipes AGF qui ne seront pas présentent au sein d’ADELY ?  Et ou seront-elles situées ?

Pouvons-nous obtenir une liste détaillée des services et salariés qui ne seront point présent au sein du siège et quels est l’explication ?
et toujours nos éléments sans réponses ("micro-zoning et Macro Zoning afin que tous les salariés puissent se projeter IM compris....).



Le CHSCT ADECCO GROUPE France  a-t-il put jouer son rôle sur ce sujet ?  Quels est son analyse de la situation ?


IM : NOUVELLES ORIENTATIONS DE LA STRATEGIE ET IMPACT

02 : suite à la communication en Anglais IM du Jeudi 10 MARS 2016, intitulé « update On The Everest strategy » dont le C.E n’a pas eu part ; il nous est informé de l’arrêt du projet monde « FUJIYAMA », quelle en est la raison et quel impact pour les salariés de la BU ADECCO GROUPE France ?



QUESTIONS :

Y avait-il des ressources utilisées dans la BU ADECCO GROUPE France dans ce projet ? Si Oui combien et que deviendrons-t-elle ? On annonce également la réduction des équipes du CUBE ; la même question se pose.
     Est-ce un changement de stratégie commerciale qui en est à l’origine ? 

·    Quel impact pour les équipes A.G.F ? sur le plan financier Y aurait-il un impact pour AGF ?

·   On nous annonce également un énième changement à venir sur la gouvernance IM, quels en seront les impacts pour AGF et les services de l’informatique ?  sous quelles échéances ? 

  A suivre