Neuf
syndicats CGT, CFDT, CFE-CGC, FSU, Solidaires-Sud, Unsa, Unef, UNL et Fidl
(lycéens) ont publié mardi 23 février au soir un communiqué
commun, dans lequel ils affirment leur mécontentement du projet de loi sur
la réforme du code du travail, défendu par la ministre Myriam El Khomri.
Dans cette première intersyndicale depuis 2010, les syndicats demandent le retrait de la « barémisation » des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs.
La CGT s’était déjà exprimée le 19 février su le projet de loi sur le travail avec le communiqué « Tout bénef pour le Medef ! »
Dans cette première intersyndicale depuis 2010, les syndicats demandent le retrait de la « barémisation » des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs.
La CGT s’était déjà exprimée le 19 février su le projet de loi sur le travail avec le communiqué « Tout bénef pour le Medef ! »
Aujourd’hui
24 février, avec cette note à ses organisations, la CGT continue à
avancer dans la construction d’un processus de mobilisation.
Une réunion intersyndicale a eu lieu hier mardi 23 février à la CGT
en présence de dix organisations syndicales, sept organisations de
salariés : CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA et trois
organisations de jeunesse : FIDL, UNEF, UNL. Seule la CFTC était
absente. Comme l’ont souligné l’ensemble des organisations, cette
réunion était en soi un évènement car elle rassemblait la
quasi-unanimité des organisations à l’initiative de la CGT.
Soulignons que cette configuration n’avait pas été vue depuis fort longtemps. Après 4 heures de réunion, un texte a été signé par tous les présents à l’exception de FO.
Ce texte met en avant la dangerosité de la loi EL KHOMRI. Il est déjà présenté dans les médias comme une première riposte des syndicats face au gouvernement.
Même si chaque organisation porte une appréciation différente sur le contenu du projet de loi, pour autant tous les participants ont acté la dégradation économique et sociale du pays.
Toutes s’accordent également sur le mécontentement et la colère grandissante des salariés face à l’absence de perspectives.
La CGT n’a eu de cesse de proposer, pendant cette réunion, que se tienne le 31 mars prochain une journée de mobilisation interprofessionnelle et unitaire. Cette proposition n’a pas fait l’unanimité même si personne n’a fermé la porte. FIDL, FO, FSU, SUD, UNEF et UNL partagent cette idée.
La CGT s’engage donc sur une journée d’action, le 31 mars.
Une nouvelle réunion de tous les syndicats se tiendra le 3 mars prochain à l’UNSA afin de poursuivre les discussions engagées .
Dans la même journée se tiendra, à l’invitation de la CGT, une seconde réunion visant à définir les modalités d’action du 31 mars avec les organisations qui partagent notre avis quant à cette nécessaire mobilisation.
Soulignons qu’un certain nombre de professions,sont d’ores et déjà engagées dans des actions unitaires, les 17 et 18 février ce sont les Industries électriques et gazières et AREVA qui étaient dans la rue, les cheminots et la RATP battront le pavé le 9 mars, le 10 mars les retraités défileront, d’autres mouvements sont en préparation.
Cela va dans le sens de ce que nous avons décidé de conjuguer actions professionnelles et convergence interprofessionnelles.
Soulignons que cette configuration n’avait pas été vue depuis fort longtemps. Après 4 heures de réunion, un texte a été signé par tous les présents à l’exception de FO.
Ce texte met en avant la dangerosité de la loi EL KHOMRI. Il est déjà présenté dans les médias comme une première riposte des syndicats face au gouvernement.
Même si chaque organisation porte une appréciation différente sur le contenu du projet de loi, pour autant tous les participants ont acté la dégradation économique et sociale du pays.
Toutes s’accordent également sur le mécontentement et la colère grandissante des salariés face à l’absence de perspectives.
La CGT n’a eu de cesse de proposer, pendant cette réunion, que se tienne le 31 mars prochain une journée de mobilisation interprofessionnelle et unitaire. Cette proposition n’a pas fait l’unanimité même si personne n’a fermé la porte. FIDL, FO, FSU, SUD, UNEF et UNL partagent cette idée.
La CGT s’engage donc sur une journée d’action, le 31 mars.
Une nouvelle réunion de tous les syndicats se tiendra le 3 mars prochain à l’UNSA afin de poursuivre les discussions engagées .
Dans la même journée se tiendra, à l’invitation de la CGT, une seconde réunion visant à définir les modalités d’action du 31 mars avec les organisations qui partagent notre avis quant à cette nécessaire mobilisation.
Soulignons qu’un certain nombre de professions,sont d’ores et déjà engagées dans des actions unitaires, les 17 et 18 février ce sont les Industries électriques et gazières et AREVA qui étaient dans la rue, les cheminots et la RATP battront le pavé le 9 mars, le 10 mars les retraités défileront, d’autres mouvements sont en préparation.
Cela va dans le sens de ce que nous avons décidé de conjuguer actions professionnelles et convergence interprofessionnelles.
Afin
de préparer au mieux cette journée de mobilisations du 31 mars, la
construction unitaire doit se faire à tous les niveaux, entreprises,
territoires et professions.
Nous vous invitons à prendre d’ores et déjà
tous les contacts nécessaires avec nos homologues syndicaux.
Montreuil, le 24 février 2016
Montreuil, le 24 février 2016
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