Actualité - Position de la CGT - ( Source: CGT-18 Décembre 2018)
Pour la CGT, les revendications auxquelles
il faut répondre, pour « un état d’urgence économique et social », sont
: l’augmentation immédiate du Smic à 1 800 euros, l’augmentation
généralisée des salaires, des pensions, du point d’indice dans la
fonction publique, plus de justice fiscale, le rétablissement de l’impôt
sur la fortune, l’exigence des négociations sur les salaires dans les
entreprises, des services publics qui répondent aux besoins, la relance
de la politique industrielle.
Les mesures annoncées par Macron ne
répondent en rien à l’urgence sociale : plus de 8 millions de personnes
vivent en dessous du seuil de pauvreté, et ce ne sont pas quelques euros
qui vont leur changer la vie.
Les salariés ne demandent pas l’aumône
mais une réelle reconnaissance de leur travail. Les privés d’emploi et
les précaires subissent les choix désastreux du patronat.
Une vraie reconnaissance du travail,
c’est prendre aussi en compte ceux qui ont travaillés toute leur vie et
créés des richesses du fait de leur travail.
Or, l’annulation de l’augmentation de la
CSG pour les retraités touchant moins de 2 000 euros de retraite pour
l’année 2019, est un simulacre de réponse.
La prime exceptionnelle : elle est au «
bon vouloir ». En réalité, beaucoup de salariés n’en verront pas la
couleur et, cerise sur le gâteau, les entreprises qui le font déjà
bénéficieront d’un effet d’aubaine par une exonération de cotisations
sociales compensée financièrement par les salariés.
Macron continue sa politique libérale, ne
demande rien au patronat et met en danger la Sécurité sociale en
désocialisant les heures supplémentaires.
La France est le pays où les grands
patrons ont eu une augmentation de salaire de 10 % en 2017, atteignant
en moyenne plus de 3,8 millions d’euros par an.
Sans vouloir, aujourd’hui, revenir sur
les 200 milliards d’euros de cadeaux fiscaux donnés au patronat et
notamment les grandes entreprises, l’équilibre budgétaire se traduira
par la double peine pour les salariés :
ils paieront encore plus d’impôts à la place des entreprises et des dividendes versés aux actionnaires ;
La réduction de la dépense publique se
traduira par la dégradation des services publics, encore moins présents
et aggravant les inégalités territoriales et sociales.
Pour la CGT, l’heure est à la mobilisation pour :
- Pour l’égalité salariale, il est inacceptable que les femmes perçoivent 25 % de moins que les hommes ;
- Pour le rétablissement de l’impôt sur la fortune et un impôt progressif.
- Pour une réelle revalorisation des salaires car depuis plusieurs années la politique appliquée par notre employeur n'est tout simplement pas acceptable ni équitable, elle ne prend pas en compte les bas salaires , notre fiche de paie à la fin du mois pour une majorité de salariés est un exemple bien concret.
Après le discourt de notre président ,
- Comment notre entreprise réagira t'elle ?
Que pense t'elle faire ?
Quelle position a t'elle?Sans croire à l'effet NOËL nous avons ouvertement posé la question et attendons la réponse lors du C.E qui aura lieu en ce Mercredi 19 Décembre 2018 .Bonne Journée a tous !
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