Retraites
Les retraités de nouveau appelés à manifester « massivement » le JEUDI 18 Octobre
Le gouvernement a enfin dévoilé ses premiers arbitrages sur la réforme
des retraites à l'occasion d'une réunion multilatérale mercredi 10
octobre au ministère des Solidarités et de la Santé. Le Haut commissaire
à la réforme des retraites a confirmé la mise en place d'un système
universel par points en lieu et place des régimes spéciaux, tout comme
la fameuse décote imposée aux retraités faisant valoir leurs droits
avant 63 ans.
Neuf syndicats et associations de retraités appellent, vendredi 12 octobre, à manifester "massivement"
le 18 octobre dans toute la France, pour la quatrième fois en un an.
Ils protestent contre les choix budgétaires du gouvernement qui mettent
selon eux les "pensions en danger".
Pour sa part, la CGT n'est pas ressortie rassurée par ces annonces : « quel montant de pension et à quel âge ? » persiste à interroger la confédération qui estime qu'au-delà des principes généraux, » le projet ne dit rien et n'apporte aucune garantie « .
La CGT relève notamment que si le Haut commissaire et la ministre
annoncent un maintien du niveau de cotisation (28 %) et de l'âge
d'ouverture du droit à retraite à 62 ans, c'est pour faire croire que le
nouveau système maintiendra le niveau de pension et l'âge de départ,
avec un supplément de transparence. Mais la CGT affirme qu'il n'en sera
rien. Dans un communiqué titré « Quand c'est flou… c'est qu'il y a un loup !« , la CGT explique que si l'on applique « les
règles de la retraite complémentaire actuelle en points (Arrco-Agirc) à
la totalité du salaire, une pension de 1600 euros passerait à
1000 euros« .
"Il faut arrêter d'emmerder les retraités",
a déclaré Olivier Jouchter, de l'UCR-CGT, reprenant à son compte les
propos d'Emmanuel Macron. Après les mobilisations de septembre 2017,
mars 2018 et juin 2018, les organisations du "groupe des neuf" (CGT, FO,
CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR et UNRPA) entendent
protester contre une politique qui risque de "les appauvrir".
Ils dénoncent une baisse de leur pouvoir d'achat
Leurs
revendications, en revanche, se sont enrichies : à la hausse de la CSG,
dont ils réclament la suppression, est venue s'ajouter la
sous-revalorisation des pensions versées par l'assurance-vieillesse, que
l'exécutif prévoit d'augmenter de 0,3% en 2019 et 2020, bien en deçà de
l'inflation.
Un "fait du prince" qui se traduira par "un recul manifeste du pouvoir d'achat des retraités",
qui perdront l'équivalent d'un mois de pension en trois ans, dénonce
Michel Salingue, de la FGR. Signe d'un mécontentement croissant, "l'appel s'étend à d'autres organisations" dans la fonction publique et le monde agricole.
Le
"groupe des neuf" espère faire au moins aussi bien que le 15 mars,
point culminant du mouvement, qui avait réuni des dizaines de milliers
de personnes dans toute la France.
-RDV LE JEUDI 18 OCTOBRE 2018 -
En savoir plus: NVO- REFORME DES RETRAITES
source: France Info et NVO - Octobre 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire