lundi 15 octobre 2018

#Retraite a savoir - Reforme des retraites...

Retraites Les retraités de nouveau appelés à manifester « massivement » le JEUDI 18 Octobre 

Le gouvernement a enfin dévoilé ses premiers arbitrages sur la réforme des retraites à l'occasion d'une réunion multilatérale mercredi 10 octobre au ministère des Solidarités et de la Santé. Le Haut commissaire à la réforme des retraites a confirmé la mise en place d'un système universel par points en lieu et place des régimes spéciaux, tout comme la fameuse décote imposée aux retraités faisant valoir leurs droits avant 63 ans.
Neuf syndicats et associations de retraités appellent, vendredi 12 octobre, à manifester "massivement" le 18 octobre dans toute la France, pour la quatrième fois en un an. Ils protestent contre les choix budgétaires du gouvernement qui mettent selon eux les "pensions en danger".

Pour sa part, la CGT n'est pas ressortie rassurée par ces annonces : « quel montant de pension et à quel âge ? » persiste à interroger la confédération qui estime qu'au-delà des principes généraux,  » le projet ne dit rien et n'apporte aucune garantie « . La CGT relève notamment que si le Haut commissaire et la ministre annoncent un maintien du niveau de cotisation (28 %) et de l'âge d'ouverture du droit à retraite à 62 ans, c'est pour faire croire que le nouveau système maintiendra le niveau de pension et l'âge de départ, avec un supplément de transparence. Mais la CGT affirme qu'il n'en sera rien. Dans un communiqué titré « Quand c'est flou… c'est qu'il y a un loup !« , la CGT explique que si l'on applique « les règles de la retraite complémentaire actuelle en points (Arrco-Agirc) à la totalité du salaire, une pension de 1600 euros passerait à 1000 euros« .
 

"Il faut arrêter d'emmerder les retraités", a déclaré Olivier Jouchter, de l'UCR-CGT, reprenant à son compte les propos d'Emmanuel Macron. Après les mobilisations de septembre 2017, mars 2018 et juin 2018, les organisations du "groupe des neuf" (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR et UNRPA) entendent protester contre une politique qui risque de "les appauvrir".

Ils dénoncent une baisse de leur pouvoir d'achat
Leurs revendications, en revanche, se sont enrichies : à la hausse de la CSG, dont ils réclament la suppression, est venue s'ajouter la sous-revalorisation des pensions versées par l'assurance-vieillesse, que l'exécutif prévoit d'augmenter de 0,3% en 2019 et 2020, bien en deçà de l'inflation.
 Un "fait du prince" qui se traduira par "un recul manifeste du pouvoir d'achat des retraités", qui perdront l'équivalent d'un mois de pension en trois ans, dénonce Michel Salingue, de la FGR. Signe d'un mécontentement croissant, "l'appel s'étend à d'autres organisations" dans la fonction publique et le monde agricole.

Le "groupe des neuf" espère faire au moins aussi bien que le 15 mars, point culminant du mouvement, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes dans toute la France. 

-RDV LE JEUDI 18 OCTOBRE 2018 -


source: France Info et NVO - Octobre 2018


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