Données
18 octobre 2018
69 % des cadres supérieurs ont visité un musée au
moins une fois dans l’année contre 20 % des ouvriers. La catégorie
sociale et le niveau de vie conditionnent fortement les pratiques
culturelles.
Alors que nous sommes dans la validation des bilans sociaux les chiffres et les résultats des experts sont unanimes et encore bien confirmés les inégalités ont tous une origine bien connue, le rapport vie/salaire qui ne permet pas aux salariés touchant les plus bas salaires de pouvoir notamment bien se loger ou se cultiver, le lieu d'hébergement, le type de repas , les sorties en famille tous est bien entendu cadré par une chose simple le salaire et la base de revoir le niveau des salaires en prenant les chiifres nationaux de l'INSEE est une obligation pour éviter ces inégalités grandissantes;
Notre entreprise est bien entendu concernée , nous ne pouvons que constater une hausse des primes et un écart pour les cadres supérieures et un écart ÉNORME qui s'accroit entre les salariés, ceci que ce soit dans les primes, les évolutions de postes et même la formation des salariés est touchée par ce système.
Hélas le rapport sur les inégalités montre un accroissement constant ,cependant nous ne devons pas nous résigner et devons proposer et toujours défendre les valeurs du travail et de la répartition réelle des bénéfices.
Un Constat bien réel montre que les cadres supérieures sont toujours et de mieux en mieux récompensé avec les primes sur objectifs, les variables les formations , alors que les salariés eux sont de moins en moins bien lotis et ceci sur tous les plans !
Les experts auxquels le CE a eu recours nous le confirme année après année et Bilan après Bilans.....
Les pratiques culturelles (lecture, cinéma, musées, théâtre, etc.) se sont diffusées au cours des trente dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme et des niveaux de vie se sont conjugués avec la croissance de l’offre culturelle et sa meilleure mise en valeur (bibliothèques, patrimoine culturel, expositions...). Malgré tout, les écarts restent nets : 63 % des cadres supérieurs sont allés au théâtre au moins une fois dans l’année contre 23 % des ouvriers. 80 % des premiers ont lu au moins un livre contre 31 % des seconds, soit 2,5 fois plus, selon les données 2012 de l’Insee (dernière année disponible pour les catégories sociales).
De très nombreux facteurs se conjuguent pour expliquer les pratiques culturelles. Parmi eux, le milieu social est central. Parce qu’il faut mettre la main au portefeuille le plus souvent, mais aussi du fait de l’influence des personnes avec qui l’on vit, de ses origines familiales ou de son diplôme. Ceux qui ont eu l’habitude de visiter des musées dans leur enfance sont beaucoup plus familiers de ces lieux souvent intimidants. Même chose pour ceux qui ont eu accès aux clés de compréhension de l’art (l’histoire du créateur, de son œuvre, le contexte historique, etc.) au cours de leurs études. Encore ne faut-il pas y voir une mécanique implacable : l’élévation du niveau de qualification joue dans le sens de la démocratisation des pratiques.
Alors que nous sommes dans la validation des bilans sociaux les chiffres et les résultats des experts sont unanimes et encore bien confirmés les inégalités ont tous une origine bien connue, le rapport vie/salaire qui ne permet pas aux salariés touchant les plus bas salaires de pouvoir notamment bien se loger ou se cultiver, le lieu d'hébergement, le type de repas , les sorties en famille tous est bien entendu cadré par une chose simple le salaire et la base de revoir le niveau des salaires en prenant les chiifres nationaux de l'INSEE est une obligation pour éviter ces inégalités grandissantes;
Notre entreprise est bien entendu concernée , nous ne pouvons que constater une hausse des primes et un écart pour les cadres supérieures et un écart ÉNORME qui s'accroit entre les salariés, ceci que ce soit dans les primes, les évolutions de postes et même la formation des salariés est touchée par ce système.
Hélas le rapport sur les inégalités montre un accroissement constant ,cependant nous ne devons pas nous résigner et devons proposer et toujours défendre les valeurs du travail et de la répartition réelle des bénéfices.
Un Constat bien réel montre que les cadres supérieures sont toujours et de mieux en mieux récompensé avec les primes sur objectifs, les variables les formations , alors que les salariés eux sont de moins en moins bien lotis et ceci sur tous les plans !
Les experts auxquels le CE a eu recours nous le confirme année après année et Bilan après Bilans.....
Les pratiques culturelles (lecture, cinéma, musées, théâtre, etc.) se sont diffusées au cours des trente dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme et des niveaux de vie se sont conjugués avec la croissance de l’offre culturelle et sa meilleure mise en valeur (bibliothèques, patrimoine culturel, expositions...). Malgré tout, les écarts restent nets : 63 % des cadres supérieurs sont allés au théâtre au moins une fois dans l’année contre 23 % des ouvriers. 80 % des premiers ont lu au moins un livre contre 31 % des seconds, soit 2,5 fois plus, selon les données 2012 de l’Insee (dernière année disponible pour les catégories sociales).
Le revenu compte bien évidemment, et est un facteur très important pour expliquer ces inégalités car se nourrir est une priorité pour tous , la culture devenant inaccessible pour beaucoup !
Le niveau de vie a aussi un impact. On ne va pas au cinéma, assister à un spectacle ou visiter un site culturel dans les mêmes proportions selon ses revenus. Si 42 % des 20 % les plus riches déclarent aller au cinéma plus de trois fois dans l’année, c’est le cas de seulement 17 % des 20 % les plus pauvres (Insee, données 2015). Les pratiques culturelles différenciées en fonction des revenus sont encore plus fortes lorsqu’il s’agit d’assister à un spectacle (théâtre, concert, spectacle vivant) ou de visiter un site culturel. Les plus modestes sont trois fois moins nombreux que les plus favorisés à le faire. Si 6 % de la population dit n’avoir pas pu se permettre d’aller au cinéma sur une année, 17 % des 20 % les plus pauvres sont dans ce cas, contre 1 % des plus riches. La proportion est sensiblement la même en ce qui concerne le fait de ne pas pouvoir se permettre d’assister à un spectacle ou de visiter un site culturel faute de moyens financiers.De très nombreux facteurs se conjuguent pour expliquer les pratiques culturelles. Parmi eux, le milieu social est central. Parce qu’il faut mettre la main au portefeuille le plus souvent, mais aussi du fait de l’influence des personnes avec qui l’on vit, de ses origines familiales ou de son diplôme. Ceux qui ont eu l’habitude de visiter des musées dans leur enfance sont beaucoup plus familiers de ces lieux souvent intimidants. Même chose pour ceux qui ont eu accès aux clés de compréhension de l’art (l’histoire du créateur, de son œuvre, le contexte historique, etc.) au cours de leurs études. Encore ne faut-il pas y voir une mécanique implacable : l’élévation du niveau de qualification joue dans le sens de la démocratisation des pratiques.
Source: Octobre 2018.
© Observatoire des inégalités
© Observatoire des inégalités
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