En
lançant Qwant Pay, Qwant Maps et Qwant Mail, l’entreprise française
veut proposer une alternative à l’écosystème de Google qui n’exploite
pas les données personnelles pour cibler de la publicité.
Lorsque
Qwant a lancé son moteur de recherche français en 2013, beaucoup
d’internautes ont réagi avec du sarcasme. Aujourd’hui, l’entreprise est
cependant toujours là.
Et au fur et à mesure que le public se rend compte de l’importance de ses données personnelles, Qwant gagne en notoriété.
En effet, à l’instar de DuckDuckGo aux Etats-Unis, le moteur de recherche se positionne comme un anti-Google.
Certes, il gagne de l’argent grâce à de la publicité.
Mais
contrairement à la firme de Mountain View, il n’utilise pas les données
personnelles de ses utilisateurs pour cibler ces publicités.
Ainsi, après le scandale Cambridge Analytica, le trafic de Qwant est passé de 48 millions de visiteurs à 70 millions de visiteurs par mois. Qwant intègre désormais aussi le Top 1000 des sites les plus visités dans le monde. Et alors qu’il faisait 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2017, cette année, l’entreprise vise les 10 millions.
Le trafic de Qwant est encore très petit par rapport à celui de Google en Europe. Mais l’entreprise affiche beaucoup d’optimisme.
Ainsi, après le scandale Cambridge Analytica, le trafic de Qwant est passé de 48 millions de visiteurs à 70 millions de visiteurs par mois. Qwant intègre désormais aussi le Top 1000 des sites les plus visités dans le monde. Et alors qu’il faisait 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2017, cette année, l’entreprise vise les 10 millions.
Le trafic de Qwant est encore très petit par rapport à celui de Google en Europe. Mais l’entreprise affiche beaucoup d’optimisme.
Si la cause est noble, Qwant fait office de David contre le Goliath que
représente Google, à tel point qu'il est difficile de croire qu'il
puisse vraiment lui faire de l'ombre. Pour autant le petit Français fait
son bonhomme de chemin, y compris à l'international. "En Allemagne
la progression est très forte, de 200% en octobre et en décembre. Mais
tous nos serveurs sont en France, ce qui nous désavantage sur les
comparateurs", reprend le dirigeant. L'Allemagne représente aujourd'hui 29% du trafic de Qwant, l’Italie fait 8%, suivie du Luxembourg, de la Belgique, de la Suisse, du Portugal et de la Chine (des Européens basés en Chine, s'entend). Sans surprise, la France reste en tête avec 44%.
Un anti-Google complet ?
Le 14 juin 2018, elle a inauguré ses nouveaux locaux à Paris, et en a profité pour annoncer quelques nouveautés à venir.
En effet, Qwant ne va pas se contenter d’être concurrent de Google dans la recherche.
Au mois de septembre, l’entreprise lancera un concurrent de Gmail (Qwant Mail), un concurrent de Google Maps (Qwant Maps) et un concurrent de Google Pay (Qwant Pay).
D’autres produits ont également été évoqués, comme le moteur de recherche sportif Qwant Sports, qui s’ajoutera aux autres variantes du moteur de recherche principal : Qwant Games pour les jeux, Qwant Junior pour les enfants et Qwant Music.
En substance, l’entreprise a l’ambition de proposer un écosystème complet, qui sera une alternative à celui de Google, mais sans l’utilisation des données personnelles pour le ciblage publicitaire.
Et plus qu’une question de vie privée, la croissance de Qwant est également une bonne chose pour la souveraineté numérique de l’Europe.
"Qwant est une réponse à tous les sceptiques qui pensent qu’on ne peut pas lutter face à Google.
D'autres solutions sont présentent sur le marché , au moment ou l'on doit faire de plus en attentions a la gestion de nos données et avec la mise en place de la RGPD et avec les nouvelles obligations de l'entreprise , pourquoi ne pas faire le choix de changer et reprendre la main ou limiter l'utilisation de ces données, le navigateur et le moteur de recherche étant un point important du digital, peux être est-il temps de modifier quelques utilisations courantes ?
En Savoir plus: http://www.qwant.com
Source: pressecitron.net
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