mercredi 30 mai 2018

Sondage: Motivation des salariés

Au travail, les Français sont surtout motivés par leur salaire


Sans surprise les salariés Français sont motivés par le salaire, rien d'anormale en l'état et même rassurant ! 

Alors les messages prônant les évolutions de postes sans évolutions salariales financières sont bien a proscrire car oui il y a bien une différence entre emplois et responsabilités et oui il est normale que suivant le type de responsabilité il y est aussi une différence de salaire, et d'attente sur les tâches et donc la fiche de paie.

Si une entreprise veut que ses équipes donnent le meilleur d'elles-mêmes, elle doit veiller à les rémunérer correctement. L'équilibre entre vie perso et vie pro est aussi un pilier important de la motivation, selon une étude ADP.   

Pourquoi se rendre chaque matin à son travail ? Si certains collègues vous disent que c'est pour le bonheur de faire avancer leur entreprise, la satisfaction d'évoluer au milieu de brillants professionnels ou encore pour la qualité de cantine… il y a parmi eux une très large majorité de menteurs. Car sans surprise, l'argent reste l'élément de motivation le plus important.
Selon, l'étude Workforce View in Europe réalisée par ADP (1), 47% des Français citent leur rémunération comme le levier numéro un de leur motivation. "Un chiffre stable depuis 2016 qui montre le pouvoir continu du salaire comme facteur émotionnel du bien-être au travail" soulignent les auteurs de l'étude. A noter que les hommes sont les plus sensibles à ce critère (50%) que les femmes (45%). Pour comparaison avec nos voisins européens, ce sont les Polonais qui sont les plus réceptifs à cet aspect pécuniaire (58%) et les Suisses sont les moins intéressés (35%).
 
Les femmes plus sensibles à l'équilibre avec leur vie privée

Mais tous les salariés ne puisent pas leur motivation dans le virement qu'ils reçoivent chaque mois sur leur compte en banque. L'équilibre entre la vie professionnelle et personnelle est mis en avant par 22% des salariés français. Les femmes sont plus sensibles à cet argument (24% contre 20% pour les hommes). Un taux particulièrement élevé en comparaison des réponses fournies par les salariés européens. Seuls les Suisses ont un taux plus élevé, avec 31% des salariés qui puisent leur motivation dans cet équilibre. L'ambiance au travail est également primordiale pour les Français, puisque 21% des sondés ont cité les relations avec leurs collègues comme source de motivation.  

Fait inquiétant, 6% des salariés européens déclarent que rien ne les motive dans leur travail.
(1) Etude menée auprès de 9.908 adultes actifs dans 8 pays européens : Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suisse.
 




Et vous qu'en pensez-vous ?  :)

Sondage BFM Business  - Mai2018
 

lundi 28 mai 2018

RGPD: qu'est ce que cela doit changer en entreprise

Ce que le RGPD va changer pour les salariés et la protection de leurs données



 


A SAVOIR:

Le RGPD, le Réglement général sur la protection des données est entrée en vigueur ce vendredi 25 mai. Une règlementation européenne qui vise à mieux protéger les données personnelles. Concrètement, pour les salariés qu'est-ce que ça change ? Se sentent-ils concernés ?

Le Réglement général sur la protection des données, le RGPD, entre en vigueur ce vendredi 25 mai. Il est adopté également par le monde du travail. Selon un sondage Viavoice HEC So&So et franceinfo, seulement 45% des cadres, pourtant censés être les plus au courant, savent précisément de quoi il s'agit. Pour autant, le RGPD ne les inquiète pas. Les deux-tiers d'entre eux, 65%, voient même d'un bon oeil l'arrivée de cette nouvelle réglementation. 

Transparence renforcée pour les salariés
Avec cette nouvelle règlementatiobn, les salariés vont pouvoir mieux connaître ce que leur entreprise sait d'eux. Notamment au moment où ils la quittent. Vous allez pouvoir demander à votre employeur de vous communiquer toutes les données personnelles qu'il détient sur vous. L'état civil, le numéro de sécurité sociale évidemment, mais aussi des données plus sensibles comme les connexions à internet, les absences, les déplacements. Le RGPD apporte plus de transparence. Si on s'aperçoit que l'entreprise en savait trop, avec par exemple des données sur l'orientation sexuelle, on va pouvoir saisir la Cnil, la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Et la Cnil va pouvoir, grâce au RGPD, mener plus facilement l'enquête. Et sanctionner le cas échéant.

Les entreprises ne pourront pas garder ces données
L'entreprise brasse beaucoup de données personnelles. Rien que sur les candidats à l'embauche. Ils passent souvent des tests d'évaluation, par exemple. La possibilité pour une entreprise de conserver ces données est désormais limitée dans le temps. Il y a différents délais selon la nature des informations, mais ça ne dépasse jamais cinq ans. L'historique des connexions internet, par exemple, c'est six mois maximum.

Le RGPD, ce sont aussi de nouvelles obligations pour les entreprises. Toutes les entreprises de plus de 250 salariés vont devoir tenir un registre des traitements des données. Ce sont toutes les données, les personnes, les mesures de protection qui vont figurer dans ce document. C'est lourd. Mais la Cnil met à disposition des entreprises des modèles de ces registres. Et puis les entreprises vont devoir mieux informer leurs salariés sur leurs droits : droit à l'accès aux données, droit à la modification de ces données et droit à l'oubli.
Les entreprises devront nommer un responsable des données
On l'appelle déjà le DPO. Le "délégué à la protection des données personnelles". Il devra s'assurer que la collecte, le traitement et la conservation des données sont bien conformes à la nouvelle réglementation européenne. Mais nous n'y sommes pas encore. En avril dernier, les deux-tiers des entreprises européennes estimaient qu'elles n'étaient pas prêtes pour l'arrivée du RGPD.

Nous vous confirmons que pour le moment rien n'est dans les échangent avec vos IRP qui sont censés être les premiers informés et pouvoir échanger et rappeler les obligations, par contre des communications sont déja en cours pour les salariés via notamment des economiseurs d'écrans par exemple....

Source: franceinfo

A Suivre donc car cela aura un impact réel,  

Un sujet d'importance qui arrive mais dont nous ne connaissons pas  comment cela sera appliqué ; en effet  avant application il faut connaitre les le contenu de ce que constitue cette nouvelle obligation  et  quelle en sera son utilisation  avec quels outils dans notre entreprise.

Bonne Journée


 

vendredi 25 mai 2018

#Dossier du Vendredi - Loi Pacte et impact

Loi Pacte : « L’entreprise n’a pas à se substituer à l’Etat dans ses responsabilités sociales et environnementales »


Dans une tribune au « Monde », l’économiste Jean-Luc Gaffard estime que c’est à l’Etat d’agir pour le bien commun et d’édicter les règles qui contraignent l’entreprise à le respecter.





[La loi Pacte, bientôt présentée en conseil des ministres, prévoit d’inscrire « les enjeux sociaux et environnementaux » dans le statut des sociétés]

Pourquoi cette loi ?

« Nos entreprises sont trop petites : elles n'ont pas la taille critique pour s'internationaliser et exporter davantage », a souligné le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, en lançant une série de consultations le 22 octobre 2017 accompagné de trois secrétaires d'Etat, Benjamin Griveaux (Economie, nommé fin novembre porte-parole du gouvernement et remplacé par Delphine Gény-Stephann), Jean-Baptiste Lemoyne (Affaires étrangères) et Mounir Mahjoubi (Numérique), devant un parterre de patrons et de parlementaires. « Il faut que nous ayons des entreprises qui aient les reins suffisamment solides pour innover et exporter », a-t-il insisté. 
 
« L'objectif, c'est aussi que les salariés soient davantage associés à la marche des entreprises », a encore souligné Bruno Le Maire. Il souhaite que soient intégrées dans le projet de loi des dispositions sur la « participation » et « l'intéressement », afin de les rendre « avantageux pour tous, y compris les bas salaires ».

Tribune. La revendication d’une responsabilité sociale et environnementale (RSE) de l’entreprise revient en force dans le débat public, avec la prochaine traduction juridique, via la loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), du rapport de Nicole Notat et de Jean-Dominique Senard (« L’Entreprise, objet d’intérêt collectif »). Il s’agit rien moins que de reconnaître une nouvelle fonction à l’entreprise : celle-ci n’aurait plus à se contenter de rechercher un profit maximum, mais devrait endosser des responsabilités jusque-là dévolues à la puissance publique.
Le contexte s’y prête. La mondialisation s’accompagne d’un recul des capacités d’intervention des gouvernements ; la concurrence s’exerce de plus en plus entre les normes et les systèmes juridiques, généralement au bénéfice du moins-disant fiscal ou social ; la fragmentation de la production s’accompagne d’un affaiblissement du droit du travail incarné dans des contrats qui ressemblent de plus en plus au contrat de louage caractéristique du monde d’avant l’industrie.
Un fameux article de Milton Friedman
Cette revendication est une réponse à la fois à l’inversion de la hiérarchie des normes, qui fait de l’entreprise le lieu privilégié de la négociation, et à la présumée lenteur des réactions du politique dans les domaines incriminés.
Ce débat est tout sauf nouveau. La revendication dont il est porteur existait déjà dans les années 1960 et faisait d’ailleurs réagir l’un des chefs de file des économistes libéraux, Milton Friedman, dans un fameux article de 1970 publié dans le New York Times et intitulé « The Social Responsibility of Business Is to Increase Its Profits » (« La responsabilité sociale d’une entreprise est d’augmenter ses profits »).
Fidèle...
 
Le projet de Loi Pacte souhaite agir sur l'épargne et les retraites. Des pistes ont été dévoilées par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie dans une interview accordée au journal Le Parisien le jeudi 3 mai 2018. Selon lui, il est nécessaire de réformer l'épargne-retraite : "Cela permettra aux Français de mieux se préparer à la retraite mais aussi de mieux financer l'économie". Il a annoncé que la loi permettrait de mettre en œuvre les mesures suivantes : "assurer la portabilité totale des quatre dispositifs actuels que sont le Madelin, le Perp, le Perco et l'article 83. Contrairement à aujourd'hui, lorsque vous changerez d'entreprise ou de métier, votre compte épargne retraite vous accompagnera". Cette portabilité est déjà en vigueur avec la formation professionnelle (grâce au compte personnel de formation en vigueur depuis le 1er janvier 2016).
L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a également confirmé que les salariés pourront plus facilement bénéficier de la participation : "quand les entreprises réussissent, il est normal que les salariés en bénéficient directement. Ce sont eux qui ont donné de leur temps et de leur savoir-faire. Or, la situation actuelle est très insatisfaisante car l'intéressement ne concerne que 16% des PME de moins de 50%. Nous voulons doubler le nombre de salariés qui en bénéficient".

Le 23 octobre six grands comités thématiques ont commencé à réfléchir à des solutions concrètes qui pourraient faire partie de la loi. Chaque comité était animé par un député et un chef d'entreprise. Ainsi, Eric Kayser le patron des boulangeries du même nom ou encore Alice Zagury de The Family ont planché sur le projet de loi. De nombreuses personnalités issues de la société civile ont également participé à la réflexion. Les six grands comités portaient sur les enjeux suivants :
  • Création, croissance, transmission et rebond
  • Partage de la valeur et engagement sociétal des entreprises. Cela concerne en premier lieu la notion de marque employeur à laquelle la loi devrait donner plus d'importance.
  • Financement
  • Numérisation et innovation
  • Simplification
  • Conquête de l'international

Le rapport portant sur les premières pistes de réflexion a été rendu le 21 décembre qui a donné lieu à 31 propositions (qui peuvent être lues sur le site du ministère de l'Economie). En voici quelques-unes. Attention, il ne s'agit que de pistes exploratoires. Rien n'indique qu'elles seront contenues dans le projet de loi.
  • Encourager les CCI et les écoles de commerce à mettre en place des modules de formation continue pour aider les dirigeants de TPE et de PME à mieux exporter.
  • Promouvoir l'entrepreneuriat dans l'enseignement primaire et secondaire, par exemple en faisant intervenir des entrepreneurs dans les classes de troisième.
  • Mettre en place un plan pour former les élèves au numérique dès l'école.
  • Simplifier les dispositifs d'intéressement et de participation, notamment dans les TPE / PME et auprès des salariés les plus modestes.
  • Orienter les sommes contenues sur les assurances vie vers l'économie réelle.
  • Encadrer les pratiques boursières en cas de découvert des entreprises
  • Mettre en place un système de prêt interentreprise pour que différentes sociétés puissent s'entraider
  • Créer un contrat qui permettrait aux jeunes diplômés formés au numérique de travailler dans des sociétés encore peu digitalisées.
  • Dématérialiser l'intégralité les démarches des entreprises à l'horizon 2022
  • Faire en sorte que les salariés bénéficient de plus de participation et d'intéressement. Il s'agit d'un sujet important, notamment dans les entreprises du Cac 40. Ainsi, un rapport dévoilé par Oxfam le 14 mai montre que les bénéfices sont de plus en plus reversés aux actionnaires et non aux salariés. Une situation qu'Oxfam appelle à corriger avec la loi Pacte : "Avec la loi Pacte, Emmanuel Macron peut prendre le leadership de la lutte contre les inégalités". Lors des questions au gouvernement du 15 mais, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a répondu en disant que la loi Pacte permettra de mieux développer l'actionnariat des salariés : "La vraie question c'est de savoir comment mieux développer l'actionnariat en France, l'actionnariat des salariés, des PME (…). Ainsi nos grandes entreprises ne dépendront pas d'actionnaires étrangers qui exigent des niveaux de rémunération trop élevés"
Loi Pacte et Smic
En décembre 2017, certains économistes ont demandé une réforme de l'indexation du Smic. Pour le moment, celle-ci se fait annuellement en se basant notamment sur l'inflation. Certaines voix se sont élevées pour inclure dans la loi Pacte de nouvelles règles concernant le calcul du salaire minimum.
Mais le ministre de l'Economie Bruno le Maire ne l'entend pas de cette oreille. Le vendredi 5 décembre, il a déclaré que la loi ne traiterait pas du salaire minimum. Le locataire de Bercy ne "souhaite pas qu'une réforme de l'indexation du Smic figure dans le futur projet de loi". Selon lui, "l'objectif du Pacte est très clair, c'est de faire grandir nos entreprises pour qu'elles soient plus solides, créent plus d'emploi, qu'on ait un tissu économique qui soit plus fort en France (…). L'objectif est aussi de mieux associer les salariés aux résultats et aux fonctionnements de l'entreprise. Voilà la définition que je porterai, ni plus, ni moins (…). Une loi efficace qui a du sens, ce n'est pas une loi qui multiplie les sujets les uns après les autres".
Bruno Le Maire a réaffirmé cette position lors d'une interview accordée à BFMTV et RMC le vendredi 12 janvier 2018 : "Je tiens à ce que nous maintenions  une indexation du Smic. Je pense qu'il est très important que le Smic soit revalorisé au fil du temps (…). Renoncer à l'indexation du Smic est une mauvaise idée".

A suivre car encore une fois tout est très très flou.. ,n'est-ce pas une loi fourre-tout ? 
On parle de recours a des ordonnances pour une mise en application très rapidement durant l'été ....
et donc nous risquons d'avoir des impacts et surprises pas forcément pour le bien des salariés, et ceci sans forcément avoir accès au contenu de ces transformations; est-ce cela la nouvelle démocratie ?
Sur la partie salariale "PARTICIPATION ET INTERESSEMENT" on ne peut que se féliciter de voir des propositions sur ces sujets , cependant rien ne transparait sur le but et l'application de ces plus de 30 propositions.
Impact et réformes qui auront sans aucuns doutes des conséquences sur l'avenir de tous les salariés , sur les retraites et sur les acquis sociaux..... mais lesquels ????

A votre avis dans quel sens ces transformations vont elles ? en vue des ordonnances qui seraient prêtes a être appliquées nous pouvons nous interroger...quand au but de cette loi très et trop fourre tout !!!!!!!

A suivre et surveiller ! 

Bonne Fin de Semaine
 

les Echos: Ici


jeudi 24 mai 2018

#Participation on nous aurait menti ?

Grandes entreprises : la spirale des inégalités du partage des richesses

Alors que nous avons tous une fois de plus déchanté a réception du montant de la participation; voilà une analyse faite par le très sérieux cabinet d'analyse Oxfam FRANCE.

Oxfam France vient de publier un rapport sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises françaises. 




Oxfam France est une association de développement qui lutte contre les injustices et la pauvreté.
Les conclusions de ce rapport sont alarmantes. Les inégalités du partage des richesses des grandes entreprises du CAC 40, n’ont jamais été aussi importantes.
En 2017, 82 % des richesses créées dans le monde ont bénéficié aux 1 % les plus riches. Longtemps, grâce à son modèle social, la France a été préservée de ces inégalités extrêmes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les 10 % les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales. Cette répartition inégale des richesses s’organise pour l’essentiel au sein des entreprises.
En 2017, les entreprises du CAC 40 ont réalisé 93 milliards d’euros de bénéfice. Cette richesse créée va majoritairement aux actionnaires et Dirigeants. Pourtant, sans salarié, pas de création de richesse…
Pour maximiser les bénéfices à distribuer aux actionnaires, les entreprises du CAC 40 exercent une pression à la baisse sur les salaires et multiplient les techniques (paradis fiscaux) pour échapper aux impôts. L’investissement devient une variable d’ajustement, souvent sacrifiée, pour augmenter les dividendes des actionnaires. La santé financière des entreprises sur le long terme est ainsi sacrifiée.


La France est le pays champion du monde ou les entreprises reversent la plus grande part de leurs bénéfices aux actionnaires. De 2009 à 2016, les entreprises du CAC 40 ont redistribué 67,4% de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires et seulement 5,3% aux salariés. La rémunération des actionnaires a progressé plus de 4 fois plus vite que celle des salariés de 2009 à 2016. En 2016, les entreprises du CAC 40 ont ainsi reversé près de 15 fois plus de bénéfices à leurs actionnaires (sous forme de dividendes) qu’à leurs salariés (sous forme d’intéressement et participation).


Lors de la consultation annuelle du comité d’entreprise et du CSE, sur la situation économique et financière, les élus doivent être vigilants sur la répartition des richesses de l’entreprise entre dirigeants, actionnaires et salariés et son évolution dans le temps. Les élus disposent pour négocier, des informations présentes dans la base de données unique (BDU). 

 Et vue le taux des montants reversés ont ne peut en vue des résultats vraiment très positifs de l'entreprise être en adéquation avec cette analyse, année après année les gains sont supérieures et la répartition pour les salaires n'a put lieu ..

  • Question: pourquoi pas de rouvrir la piste de l"intéressent pour le bien des salariés et permettre notamment la préparation des retraites ? 
  • Question: faut il laisser faire et ne pas réagir ? 
Qu'en l'entreprise va mal les salariés se serrent la ceinture , et quand l'entreprise va très très bien ils n'ont plus de retour sur l'investissement demandé ! 
 A une époque ou il n'est pas bon de dénoncer les abus , ne faut il pas enfin demander un respect de la répartition des richesses ? 

Nous connaissons la réponse mais sans actions et réactions rappelez vous que nous n'aurions jamais obtenue de 05 eme semaines de congés payés ! 

Notre entreprise va très bien et le CAC 40 est toujours en hausse par contre vue la somme ridicule reversée cette année pour la participation , devons nous nous satisfaire ?  
Un salarié après 20 ans de présence et qui touche 30€ de participations doit ils donner encore et toujours plus ? 




Bonne Journée a tous et toutes !



Source Oxfam : Didier Forno

En savoir plus :

vendredi 18 mai 2018

# Greve SNCF - Dossier du Vendredi - a savoir



  
Vous entendrez peut-être :  
« C’est le Statut des cheminots qui plombe les comptes de la SNCF »
Vous pourrez répondre :
Écoutez mes chers collègues, c’est totalement faux, et ce n’est pas la CGT qui le dit mais la SNCF elle-même, dans un rapport interne confidentiel, rendu public par Capital.

Vous entendrez peut-être : 
Le Statut des cheminots, c’est vraiment un truc de petits privilégiés
Vous pourrez répondre :
Tu sais, le Statut des cheminots est assimilable à une convention collective, comme nous avons-nous même. 
Sauf qu’à la différence des autres secteurs elle est un acte réglementaire ministériel. Comme toutes les conventions collectives ce Statut régit les conditions d’embauche, la rémunération, le déroulement des carrières, les sanctions (qui peuvent aller jusqu’au licenciement), la mobilité (sur l’ensemble du territoire national), les congés, les conditions de cessation de fonction, l’assurance maladie et le droit syndical.

Vous entendrez peut-être :
Les cheminots travaillent 5h par jour
Vous pourrez répondre :
Au risque de vous décevoir, chers amis, les agents SNCF sont régis par la loi française et sont donc tous soumis à la durée légale de 35h…
Cette présentation caricaturale – de 5h00- s’appuie sur certaines journées d’agents de conduite (conducteur de train), qui sont amenés à « attendre », par exemple, que leur train reparte et donc à avoir des temps de conduite effectif court sur une journée de travail. Il est aussi possible de programmer des journées très courtes (5h30) qui viennent compenser des journées très longues (jusqu’à 8h sans pause et jusqu’à 11h avec une pause d’1h – un conducteur peut partir entre 25 et 40h d’affilé de chez lui de nombreuses fois par an). Il arrive aussi qu’un agent doive faire un remplacement au pied levé à cause de retards et que sa journée soit courte.

Vous entendrez peut-être :
Dans le projet du Gouvernement il n’y a pas de privatisation de la SNCF
Vous pourrez répondre :
Puisque tu es si bien informé, cher amis, tu dois savoir que le Gouvernement a annoncé vouloir suivre les préconisations du Rapport Spinetta et transformer la SNCF de 3 EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) en 3 Sociétés Anonymes à Capitaux Publics.
Une Société Anonyme est composée des actions apportées par les associés ou actionnaires. Une société anonyme à Capitaux Publics fonctionne sous le même principe mais dont les capitaux sont détenus par des organismes publics, par l’Etat ou encore par des collectivités territoriales. Ce type de SA est une manière subtile d’amener la société sur un marché concurrentiel en lui permettant de bénéficier de capitaux d’origine publique. C’est bien parce que ce changement  de statut a un impact que le gouvernement y tient.

Vous entendrez peut-être :
L’ouverture à la concurrence c’est mieux ! Ca va faire baisser les prix et améliorer le service ! Regardons les faits…
Vous pourrez répondre
Pardon, de vous contredire, mais la concurrence dans les économies de réseau a toujours abouti à la constitution d’oligopoles de 3 ou 4 entreprises privées se partageant le marché et la en l’occurrence avec des fonds publics !
Il en résulte systématiquement une augmentation des tarifs et une baisse de la qualité des services et des infrastructures car l’ouverture à la concurrence ne permet plus la régulation des prix et surtout la péréquation (les trafics « rentables » ne couvrent plus les « non rentables »). En Grande Bretagne, la concurrence dans le transport de voyageurs par chemin de fer s’est accompagnée d’une augmentation des accidents ferroviaires, des tarifs payés par l’usager (de 27 % en 7 ans), et du montant des contributions publiques payées par les contribuables. Les seuls à bien s’en sortir sont les groupes multinationaux de transport eux-mêmes, qui ont vu leurs profits atteindre des niveaux record. C’est la raison pour laquelle en 2002, la grande Bretagne a renationalisé la gestion de l’infrastructure ferroviaire. Aujourd’hui 67 % des britanniques souhaitent une renationalisation complète
En France, la concurrence dans les relations ferroviaires internationales de voyageurs a engendré une concentration des trafics sur les axes les plus rémunérateurs. Dans les autres grands secteurs en réseau de service public (Poste, Télécommunications, Energie), l’arrivée de la concurrence n’a pas fait baisser les prix ; ils ont augmenté !

Vous entendrez peut-être aussi :
L’ouverture à la concurrence est obligatoire
Et vous pourrez répondre :
Mais n’importe quoi ! (gardez votre calme)
Le règlement européen traitant des obligations de service public dans les transports de voyageurs par fer et par route, modifié en décembre 2016, prévoit toujours des possibilités d’attribution directe sans passer par un appel d’offres. Il précise que « Sauf interdiction en vertu du droit national, l’autorité compétente peut décider d’attribuer directement des contrats de service public relatifs à des services publics de transport de voyageurs par chemin de fer : a) lorsqu’elle considère que l’attribution directe est justifiée par les caractéristiques structurelles et géographiques pertinentes du marché et du réseau concernés, et notamment leur taille, les caractéristiques de la demande, la complexité du réseau, son isolement technique et géographique et les services couverts par le contrat ; et b) lorsqu’un tel contrat aurait pour effet d’améliorer la qualité des services ou le rapport coût-efficacité, ou les deux, par rapport au précédent contrat de service public attribué ».

Vous entendrez peut-être :
Le service public SNCF ne marche pas (insécurité, retard, annulation de train, fermeture de guichet, de gare…). Il faut privatiser !
Vous pourrez répondre :
Et non ! C’est faux, Jean-Michel ! C’est la segmentation de la production ferroviaire, et les suppressions de postes à marche forcée qui sont les causes principales des dysfonctionnements.
25 000 suppressions de postes en 10 ans, dans des métiers à forte technicité, cela signifie une perte très importante de savoirs faire. Avec l’organisation par activités (Fret, TGV, TER…), impossible à un vendeur Transilien de vendre un billet TGV, à un conducteur Fret de conduire un TER ou Intercité, … Ceci alors que l’outil de travail et les qualifications des agents le permettent. La gestion par activité interdit toute mutualisation des moyens, renforçant leur gâchis et perte de temps (transbordements en taxi, multiplication des files d’attente aux guichets…).
En ce qui concerne la privatisation, regardons la situation des autoroutes mises en concession à des opérateurs privés, qui a entraîné une augmentation des péages, incontrôlée par la puissance publique. Solution que le Gouvernement prévoit pour certaines lignes d’aménagement du territoire.


Bon Week-end et comme toujours il ne faut pas prendre pour acquis des arguments souvent bien infondés !


N'oublions pas les 40 années d’acquis sociaux pour le bien de tous les salariés et ceci uniquement pour faire gagner toujours plus de bénéfices a une minorité d'actionnaire.

Bonne fin de semaine a tous et bon Week-end de pentecôte !


Telecharger le dossier complet au format PDF (Acrobat reader)  ici
 
Source: https://syndicoop.info/sncf/