Prétendument conçu pour faciliter la communication, l'open space 
favoriserait le stress et les incivilités, selon plusieurs études sur le
 sujet, corroborées par des spécialistes des risques psychosociaux.
« Partout
 la satisfaction chute lorsque les salariés travaillent en open space, 
même si la génération 20-35 ans est plutôt demandeuse de ce type 
d'espace de travail collaboratif », ajoute la responsable d'Actineo. "Cabinet de prévention de la Qualité de vie au Travail".
Un
 sondage réalisé début septembre par un cabinet de prévention spécialisé
 dans le suivi de la qualité de vie au travail, indique que pour 58 % 
des salariés, le travail en open space favorise les incivilités 
(impolitesse, irrespect, violences verbales ou physiques) « une 
perception identique, quels que soient le secteur d'activité, la taille 
de l'entreprise ou l'âge des salariés".
De vastes plateaux ouverts, des bureaux alignés en rang d’oignons, des écrans d’ordinateurs à la vue de tous… Bienvenue en open space. Depuis une vingtaine d'années, les petits bureaux fermés cèdent la place à ces grands espaces sans cloisons. Economie de place, meilleure circulation de l’information… La tendance est au bureau ouvert. Mais également à la polémique : si les salariés sont de plus en plus nombreux à y travailler, ils seraient également de plus en plus à mal le vivre.
Le bruit serait la principale nuisance dans les bureaux ouverts.
De vastes plateaux ouverts, des bureaux alignés en rang d’oignons, des écrans d’ordinateurs à la vue de tous… Bienvenue en open space. Depuis une vingtaine d'années, les petits bureaux fermés cèdent la place à ces grands espaces sans cloisons. Economie de place, meilleure circulation de l’information… La tendance est au bureau ouvert. Mais également à la polémique : si les salariés sont de plus en plus nombreux à y travailler, ils seraient également de plus en plus à mal le vivre.
Le bruit serait la principale nuisance dans les bureaux ouverts.
Dans un
 open space, on voit et on entend beaucoup de choses. Trop parfois. 
Sonneries des téléphones fixes, des portables, rugissement de 
l’imprimante, « confcall » -ces conférences avec le haut parleur-, 
musique des uns, forts décibels des autres… Sans oublier ceux qui hèlent
 leur collègue situé à l’autre bout du plateau. Au final, le fameux 
cocktail party où chacun finit par parler de plus en plus fort. Une 
véritable cacophonie.    
En open space, tout le monde peut surveiller tout le monde. Que ce 
soit en regardant sa montre, l’écran de son voisin ou en tendant 
simplement l’oreille, il est extrêmement facile de fliquer les autres. »
 L’open space, version travail de Big Brother ? 
Il est vrai que le 
moindre appel, la moindre conversation peut être saisie par tous les 
membres du plateau. Chacun sachant bien qui surfe sur Internet, chatte 
sur Skype ou consulte son profil Facebook. Et que celui qui n’a jamais 
louché sur l’écran de son voisin jette la première pierre. 
En open space, c’est comme ça : tout le monde voit et entend tout. « 
Le soir, c’est comme un bal de contorsionnistes : c’est à celui qui va 
oser partir en premier. Dès que l’un se décide, la vague de départs 
s’enclenche; chacun développe une technique pour partir. 
On éprouve 
toujours le besoin de se justifier. 
Certains restent ainsi à surfer dans
 le vide jusqu’à 20 heures, craignant les réflexions. Dans l’open space,
 les gens s’autocontrôlent », commente Thomas Zuber psychologue. 
Le bureau ouvert ne
 serait-il en fait qu’un lieu d’enfermement que l’on n’ose pas quitter ? 
Open stress: Collés les uns aux autres, obligés de porter des casques,surveillés… L’open space, une course au mètre carré faisant fi du bien-être des 
salariés ? Selon Denis Valode, cofondateur de l’agence d’architectes 
Valode et Pistre, il fait pourtant ses preuves : « Notre agence ne 
pourrait fonctionner autrement qu’en open space. Je ne suis pas seul 
dans mon bureau : j’ai besoin de communiquer avec mon associé, mon 
assistant… » Certains métiers seraient-ils alors plus adaptables que 
d’autres à une organisation en open space ? « Sans doute. Mais ce qui 
compte, c’est la manière dont ils sont faits. Les immenses plateaux sans
 possibilité de cloisonner sont inhumains; dans un bon open space, tout 
est éclairé naturellement, et on a réfléchi à la correction acoustique 
intérieure. 
Kit de survie: Entassés dans des bureaux souvent pleins à craquer entre sept et dix 
heures par jour, les « open spacers » doivent faire preuve d’adaptation.
 De tolérance envers celle qui a toujours froid et qui ne veut pas 
ouvrir la fenêtre, ou celui qui ne supporte pas l’éclairage général au 
néon. Et surtout, s’approprier un petit coin de ce grand espace ouvert. 
Plantes, photos, affiches, fond d’écran, lampes, figurines… Chacun tente
 de se recréer une bulle personnelle. Emmanuel, journaliste, travaille 
en open space depuis quatre mois. « Un open space est ouvert à toutes 
les énergies. 
On est loin des principes Feng shui. L’agression vient de partout.Au début, j’ai eu l’impression d’être nu devant tout le monde, obligé de me cacher; avec un casque ainsi qu’un portemanteau et une armoire pour fermer mon bureau, j’en ai fait ma chambre."L’open space reste un mode de travail, de vie dont les règles restent à fixer.
L'openSpace permettant de gagner des mètres carrés ceci est une certitude et les employeurs l'ont bien compris !
On est loin des principes Feng shui. L’agression vient de partout.Au début, j’ai eu l’impression d’être nu devant tout le monde, obligé de me cacher; avec un casque ainsi qu’un portemanteau et une armoire pour fermer mon bureau, j’en ai fait ma chambre."L’open space reste un mode de travail, de vie dont les règles restent à fixer.
L'openSpace permettant de gagner des mètres carrés ceci est une certitude et les employeurs l'ont bien compris !
A suivre... car que va t'il se passer pour les salariés notamment de l'informatique pour les prochains Locaux ADELY ?  
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