COMMUNIQUE DE PRESSE: Montreuil le 20 Juillet
Troisième 49.3 pour une adoption aux « forceps » !
Après un retour express au sénat le 19 juillet,
 le projet est de retour à l’assemblée pour clôturer un processus 
parlementaire sans débat. Sans surprise, le premier ministre vient 
d’annoncer le recours pour la troisième fois au 49.3.
Sondages après sondages, le rejet de cette loi régressive est massif et sans appel.
Dernier en date, le sondage Odoxa-FTI paru le 18 juillet,  relève que
 7 français sur 10 sont « mécontents de l’adoption définitive du projet 
de loi travail » et plus de la moitié d’entre eux « souhaite que les 
manifestations contre le texte se poursuivent ».
Dès le début le gouvernement a fait le choix de ne pas tenir compte 
des réelles attentes et besoins des salarié-es, et plus globalement de 
l’intérêt général.
Faisant fausse route dès le départ, il n’a eu de cesse de refuser le 
dialogue avec les organisations syndicales opposées au texte, ou encore 
de débattre avec les représentants élus de l’assemblée nationale.
Ce gouvernement n’a pas plus écouté celles et ceux qui se sont 
mobilisés, exprimés contre ce projet. Manifestations, grèves, blocages, 
pétitions, votations citoyennes, ont été menés et organisés de manière 
exemplaire, avec détermination et dans un objectif constructif.
Opposés à cette réforme régressive mais favorables à un réel projet 
social, un code du travail du XXIème siècle, la CGT continuera à mener 
cette bataille autant légitime que nécessaire.
Le gouvernement a perdu la bataille idéologique, a perdu tout crédit 
vis-à-vis de la population, et de surcroît à entamer les valeurs de 
notre République.
Notre responsabilité est bien de continuer à rassembler, à organiser,
 à impulser toute la force nécessaire pour en finir avec les régressions
 sociales et pour gagner de nouveaux droits.
C’est ce à quoi s’emploiera la CGT durant tout l’été en allant à la 
rencontre des salarié-e-s comme des vacancier-e-s et en proposant 
l’envoi au président de la République de cartes postales pour lui 
assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée.
Rendez-vous le 15 septembre, pour la journée d’action interprofessionnelle décidée par l’intersyndicale.